(RDS.ca et PC) - David Aebischer obtiendra un deuxième départ consécutif quand le Canadien affrontera les Penguins de Pittsburgh, jeudi.

C'est la première fois en près de trois mois que le cerbère suisse débutera deux matchs d'affilée. Aebischer avait été envoyé dans la mêlée contre les Oilers d'Edmonton le 7 novembre et était de retour devant le filet quatre jours plus tard contre les Maple Leafs de Toronto.

"C'est jamais facile pour un gardien, admet le gardien de Fribourg. Mais je travaille fort pour bien me préparer.

"Je ne ressens pas de pression particulière, ajoute-t-il. La pression, je la ressens toujours."


Aebischer a stoppé 26 lancers lundi pour permettre au Tricolore de vaincre les Sénateurs d'Ottawa 3-1. Il s'agissait de sa neuvième victoire de la saison.

Les Penguins en feu

Les Penguins fonctionnent à plein régime depuis un mois. Ils présentent un dossier de 9-2-2 à leurs 13 derniers matchs. Crosby a lui-même entrepris une poussée irrésistible qui pourrait lui valoir le trophée Art Ross remis au meilleur compteur. Durant cette période, il a marqué sept buts et récolté 16 passes pour un total de 23 points.

"C'est positif pour moi. Je me sens fort mentalement", a dit Aebischer après l'entraînement de mercredi à Verdun. "C'est un gros match pour l'équipe. Pittsburgh joue vraiment bien".

Aebischer (9-7-2, 2,79, 91,3 pour cent) aura Crosby à l'oeil durant ce match. Les chances du Canadien de l'emporter seront bien meilleures si l'étoile de Cole Harbour est tenue en échec. Crosby a été blanchi à neuf reprises cette saison et les Penguins ont perdu chaque fois.

"C'est un joueur exceptionnel, reconnaît Aebischer. Mais il sera important qu'on se concentre sur notre jeu. Ce sera à nous à dicter l'allure du match et à trouver une façon de gagner."

Aebischer rappelle que les équipes qui luttent pour une place en séries sont toujours dangereuses.

"On était dans cette situation l'an dernier. Les équipes désespérées sont dangereuses. C'est à nous à bien gérer la situation."

Une belle amitié

Aebischer et Cristobal Huet sont en compétition directe pour le même poste. Pourtant, cette situation ne les empêche pas d'être liés d'une belle amitié.

"C'est vrai, nous sommes amis même si nous luttons pour le même job, dit Aebischer. Et cette amitié n'a rien à voir au fait que nous parlons la même langue (le français) ou que nos épouses soient toutes les deux suisses. C'est surtout que nous avons des intérêts communs même s'il nous arrive souvent de parler hockey."

Aebischer espère partager le filet avec Huet d'ici la fin de la saison.

"Cristobal et moi, nous allons devoir être bons pour maintenir l'équipe dans le haut du classement."