Des résultats surprenants
Course mardi, 17 juin 2008. 17:53 samedi, 14 déc. 2024. 03:01
En fin de semaine dernière, nous avons eu une épreuve à Mosport et compte tenu des circonstances, ça a très bien été. L'équipe a eu très peu de temps pour préparer ma voiture, mais nous nous en sortons bien.
Nous croyions au départ avoir besoin de plus que deux ou trois courses pour prendre le rythme, mais déjà à la première épreuve de circuit routier que nous avons disputée, nous aurions pu gagner. L'équipe est très motivée. Il y a encore de nombreux petits changements à faire sur la voiture, mais ça va bien.
Nous sommes victimes du fait que l'équipe a eu très peu de temps après l'annonce de mon arrivée en NASCAR pour préparer les voitures. Mais j'ai terminé 5e à Mosport et malheureusement des problèmes électriques m'ont obligé à abandonner à Cayuga. Puis, à St-Eustache, avant que la course ne soit arrêtée, je roulais en 2e position. L'équipe voit donc que nous pouvons être compétitifs sur tous les types de piste.
En fin de semaine, j'ai prouvé à mes équipiers que je n'abandonnerais jamais et qu'ils pouvaient me faire confiance. On a débuté l'épreuve en 10e place puisque je n'ai fait que cinq tours d'essais avant les qualifs. À mon premier arrêt aux puits, le fusil à air a posé des problèmes, ce qui m'a coûté des places et au deuxième, c'est un boulon des roues qui est resté coincé. Je suis à ce moment-là sorti au 18e rang avec deux tours et demi à faire. J'ai quand même trouvé le moyen de remonter au 5e rang.
Les mécanos se sentaient un peu mal, mais ce n'était pas leur faute et dorénavant, nous aurons des solutions de rechange au cas où ces situations surviendraient à nouveau. Ça nous permet d'apprendre et de prendre de l'expérience. Nous serons prêts pour la prochaine course sur oval à Barrie, puis à St-Eustache. Il faut s'organiser pour continuer à marquer des points et avancer au classement.
Atteindre mes objectifs
Par rapport à mon coéquipier Andrew Ranger, je me retrouve tout juste derrière lui au classement, mais je ne me mesure pas à lui. Je fais mes affaires, j'ai mon plan, mes stratégies. J'ai mes objectifs et je me concentre à les atteindre. En ce moment, nous devons travailler sur certains points lors des arrêts aux puits. Pas tellement au niveau stratégique, mais sur la façon des les faire.
Il faut comprendre que la voiture n'est pas encore à point. L'équipe était encore en train de travailler dessus lorsque je suis arrivé samedi matin. Ce qui fait que je n'ai pas eu de temps pour faire des tours d'essais. Donc, c'est difficile de s'établir des objectifs dans ces moments-là.
L'équipe était surprise de voir les résultats que nous obtenons. Dans mon cas, ce qui me surprend c'est de constater à quel point nous obtenons des résultats encourageants sans pratique. Je suis quelqu'un qui aime être préparé. C'est difficile de ne pas pouvoir faire de pratique pour des raisons mécaniques.
Mais tout ça est normal parce que je devais courir en Champ Car et que les choses ne se sont pas passées comme prévu. Alors je suis arrivé à la dernière seconde en NASCAR. Maintenant, j'ai des commanditaires à qui il faut leur trouver une niche. Et cette niche, ce sont les plus belles courses au Canada et au Québec. Il faut donc être prêt pour ces courses et elles arrivent vite.
Une logue préparation
La préparation d'une voiture est très longue. La voiture n'arrive pas toute prête. J'ai dû passer beaucoup de temps à Toronto pour aller voir les gens de l'équipe et les aider à faire mouler mon banc, ajuster le cockpit et la hauteur des freins. Ensuite, la voiture se monte assez rapidement, mais il reste encore des tas de choses à faire comme passer les fils électriques, installer le système électronique, les soudures, etc.
Quand j'ai vu tout ce qu'il y avait à faire, j'étais convaincu que nous ne serions jamais prêts pour la première course. Je m'attendais à aller à la première course comme spectateur. Alors d'y être c'était déjà un miracle. Malgré tout ça, on aurait pu finir dans le top 5. Mission accomplie de ce côté.
Série Craftsman
Je ne peux pas entrer dans les détails, mais je parle présentement avec deux équipes de Craftsman qui ont également des voitures dans la série Nationwide. Ça me fait plaisir de voir qu'il y a un peu de développement de ce côté parce que ça prend de l'expérience pour devenir bon dans ce type de série.
C'est qu'il faut comprendre qu'il y a une grosse adaptation à faire quand on passe de la monoplace au Nascar. Le problème n'est pas le pilote en soit, parce que n'importe quel pilote peut conduire. Sauf que c'est un type de voiture et un type de course complètement différents. Ça prend un temps pour s'ajuster.
Pendant des années, tu t'habitues à conduire d'une façon avec un type de véhicule et là, tu dois tout changer ces façons de faire qui sont imprégnées en toi depuis tout ce temps. C'est comme demander à un golfeur du jour au lendemain de jouer avec un bâton de hockey. Il va le faire, mais il devra s'adapter, c'est aussi drastique que ça.
Ce qui m'aide en ce moment, c'est que je n'essaie pas de conduire la voiture comme j'ai toujours conduit, mais comme la voiture doit être conduite. Si je peux adapter ma conduite à la voiture et en plus y ajouter quelques notions que j'ai apprises en monoplace, c'est tant mieux. Il faut continuer à apprendre et espérer avoir des débouchés pour peut-être un jour passer à la coupe Sprint.
En aide au Grand-Prix de Trois-Rivières
Je prépare une promotion avec le Grand Prix de Trois-Rivières et des restaurants McDonald's de la Mauricie pour aider l'événement à redevenir ce qu'il a été dans le passé et amener plus de gens sur place.
En plus, je suis associé avec Opération Enfants Soleil. Je vais donc remettre des vêtements de ma ligne à ceux-ci pour qu'il puissent les vendre à un prix réduit et pour chaque article vendu, deux dollars leur seront remis. Ça permettra aux gens de supporter l'événement et d'aider une bonne cause.
*Propos recueillis par Philippe Malo
Nous croyions au départ avoir besoin de plus que deux ou trois courses pour prendre le rythme, mais déjà à la première épreuve de circuit routier que nous avons disputée, nous aurions pu gagner. L'équipe est très motivée. Il y a encore de nombreux petits changements à faire sur la voiture, mais ça va bien.
Nous sommes victimes du fait que l'équipe a eu très peu de temps après l'annonce de mon arrivée en NASCAR pour préparer les voitures. Mais j'ai terminé 5e à Mosport et malheureusement des problèmes électriques m'ont obligé à abandonner à Cayuga. Puis, à St-Eustache, avant que la course ne soit arrêtée, je roulais en 2e position. L'équipe voit donc que nous pouvons être compétitifs sur tous les types de piste.
En fin de semaine, j'ai prouvé à mes équipiers que je n'abandonnerais jamais et qu'ils pouvaient me faire confiance. On a débuté l'épreuve en 10e place puisque je n'ai fait que cinq tours d'essais avant les qualifs. À mon premier arrêt aux puits, le fusil à air a posé des problèmes, ce qui m'a coûté des places et au deuxième, c'est un boulon des roues qui est resté coincé. Je suis à ce moment-là sorti au 18e rang avec deux tours et demi à faire. J'ai quand même trouvé le moyen de remonter au 5e rang.
Les mécanos se sentaient un peu mal, mais ce n'était pas leur faute et dorénavant, nous aurons des solutions de rechange au cas où ces situations surviendraient à nouveau. Ça nous permet d'apprendre et de prendre de l'expérience. Nous serons prêts pour la prochaine course sur oval à Barrie, puis à St-Eustache. Il faut s'organiser pour continuer à marquer des points et avancer au classement.
Atteindre mes objectifs
Par rapport à mon coéquipier Andrew Ranger, je me retrouve tout juste derrière lui au classement, mais je ne me mesure pas à lui. Je fais mes affaires, j'ai mon plan, mes stratégies. J'ai mes objectifs et je me concentre à les atteindre. En ce moment, nous devons travailler sur certains points lors des arrêts aux puits. Pas tellement au niveau stratégique, mais sur la façon des les faire.
Il faut comprendre que la voiture n'est pas encore à point. L'équipe était encore en train de travailler dessus lorsque je suis arrivé samedi matin. Ce qui fait que je n'ai pas eu de temps pour faire des tours d'essais. Donc, c'est difficile de s'établir des objectifs dans ces moments-là.
L'équipe était surprise de voir les résultats que nous obtenons. Dans mon cas, ce qui me surprend c'est de constater à quel point nous obtenons des résultats encourageants sans pratique. Je suis quelqu'un qui aime être préparé. C'est difficile de ne pas pouvoir faire de pratique pour des raisons mécaniques.
Mais tout ça est normal parce que je devais courir en Champ Car et que les choses ne se sont pas passées comme prévu. Alors je suis arrivé à la dernière seconde en NASCAR. Maintenant, j'ai des commanditaires à qui il faut leur trouver une niche. Et cette niche, ce sont les plus belles courses au Canada et au Québec. Il faut donc être prêt pour ces courses et elles arrivent vite.
Une logue préparation
La préparation d'une voiture est très longue. La voiture n'arrive pas toute prête. J'ai dû passer beaucoup de temps à Toronto pour aller voir les gens de l'équipe et les aider à faire mouler mon banc, ajuster le cockpit et la hauteur des freins. Ensuite, la voiture se monte assez rapidement, mais il reste encore des tas de choses à faire comme passer les fils électriques, installer le système électronique, les soudures, etc.
Quand j'ai vu tout ce qu'il y avait à faire, j'étais convaincu que nous ne serions jamais prêts pour la première course. Je m'attendais à aller à la première course comme spectateur. Alors d'y être c'était déjà un miracle. Malgré tout ça, on aurait pu finir dans le top 5. Mission accomplie de ce côté.
Série Craftsman
Je ne peux pas entrer dans les détails, mais je parle présentement avec deux équipes de Craftsman qui ont également des voitures dans la série Nationwide. Ça me fait plaisir de voir qu'il y a un peu de développement de ce côté parce que ça prend de l'expérience pour devenir bon dans ce type de série.
C'est qu'il faut comprendre qu'il y a une grosse adaptation à faire quand on passe de la monoplace au Nascar. Le problème n'est pas le pilote en soit, parce que n'importe quel pilote peut conduire. Sauf que c'est un type de voiture et un type de course complètement différents. Ça prend un temps pour s'ajuster.
Pendant des années, tu t'habitues à conduire d'une façon avec un type de véhicule et là, tu dois tout changer ces façons de faire qui sont imprégnées en toi depuis tout ce temps. C'est comme demander à un golfeur du jour au lendemain de jouer avec un bâton de hockey. Il va le faire, mais il devra s'adapter, c'est aussi drastique que ça.
Ce qui m'aide en ce moment, c'est que je n'essaie pas de conduire la voiture comme j'ai toujours conduit, mais comme la voiture doit être conduite. Si je peux adapter ma conduite à la voiture et en plus y ajouter quelques notions que j'ai apprises en monoplace, c'est tant mieux. Il faut continuer à apprendre et espérer avoir des débouchés pour peut-être un jour passer à la coupe Sprint.
En aide au Grand-Prix de Trois-Rivières
Je prépare une promotion avec le Grand Prix de Trois-Rivières et des restaurants McDonald's de la Mauricie pour aider l'événement à redevenir ce qu'il a été dans le passé et amener plus de gens sur place.
En plus, je suis associé avec Opération Enfants Soleil. Je vais donc remettre des vêtements de ma ligne à ceux-ci pour qu'il puissent les vendre à un prix réduit et pour chaque article vendu, deux dollars leur seront remis. Ça permettra aux gens de supporter l'événement et d'aider une bonne cause.
*Propos recueillis par Philippe Malo