Bonjour à tous! C'était la rentrée du Canadien mardi soir à RDS et aujourd'hui me revoici sur le RDS.ca. Je suis très heureux de vous retrouver pour une troisième saison.
 
D'entrée de jeu, on peut dire que ce premier match préparatoire ne passera pas à l'histoire, mais c'était à prévoir. Beaucoup de jeunes joueurs des deux côtés, du jeu décousu et même pas de prolongation à 3 contre 3 pour terminer la soirée sur une meilleure note. Chez le Canadien, Michael McCaron est celui qui a le plus retenu l'attention. Il a repris là où il avait laissé lors de ses deux premiers camp d'entraînement. Il a montré une belle progression dans la Ligue junior de l'Ontario et à la Coupe Memorial au printemps. Malgré tout, il poursuivra sans doute son apprentissage dans la Ligue américaine cette saison. Zachary Fucale n'a rien à se reprocher sur les deux buts des Maple Leafs, et Greg Pateryn a été égal à lui-même.  
 
À l'autre bout du spectre, il n'y avait pas de sentiment d'urgence dans le jeu de Jarred Tinordi. Et pourtant. C'est peut-être le camp de la dernière chance pour lui. Contrairement à McCaron, il n’a pas progressé. Dans l'organigramme du Canadien, il a été doublé par Nathan Beaulieu, Greg Pateryn et Mark Barberio. Sa bouée de sauvetage sera peut-être le ballottage. Le Canadien ne peut le renvoyer dans la Ligue américaine sans l'offrir à toutes les équipes et il y a fort à parier qu'il trouverait preneur. Mais comme Marc Bergevin n'aime pas perdre un jeune joueur pour rien, il pourrait aussi l'échanger.
 
Chez les Leafs, le gardien Antoine Bibeau et l’attaquant William Nylander ont montré de belles choses.
 
Avec quatre matchs en cinq soirs, on risque d'assister à des spectacles semblables contre Washington, Chicago et Toronto. À compter de lundi à Québec contre les Penguins et pour les deux matchs contre Ottawa, la formation du Canadien devrait ressembler à ce qu'on verra le 7 octobre.
 
Allez les bleus

Mais pour le moment, mon attention est ailleurs. Comme beaucoup de gens, j'ai été emporté par l'arrivée de Didier Drogba chez l'Impact de Montréal. J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt son arrivée à Montréal au mois de juillet, sa conférence de presse au Stade Saputo et ses premiers matchs en MLS. Je crois vraiment que le meilleur est à venir pour cette équipe. Il y a un buzz sur le soccer à Montréal et l'automne s'annonce passionnant avec Drogba, Ciman, Piatti et les autres. Espérons seulement un peu plus de stabilité au poste d'entraîneur avec l'arrivée de Mauro Biello, parce que l'Impact était devenu le cimetière des entraîneurs en MLS.
 
 L'autre équipe en bleu, ce sont les Blue Jays. C'est probablement la première fois qu'une équipe de Toronto fait l'unanimité partout au Canada. Même ici au Québec, difficile de ne pas avoir ce sentiment d'appartenance avec Russell Martin et Alex Anthopoulos.  Avec ses manœuvres audacieuses, Anthopoulos a ramené l'enthousiasme et l'espoir chez les amateurs qui attendent un premier championnat depuis 1993... comme à Montréal avec le Canadien! Je suis véritablement tombé en admiration devant Josh Donaldson. Sa fougue et son enthousiasme me rappellent Pete Rose. L'autre grosse prise d'Anthopoulos est David Price; sauf que lui est joueur autonome à la fin de la saison. Pour l'instant, il semble se plaire à Toronto. Est-ce que ce sera suffisant pour le mettre sous contrat? Ça reste à voir surtout qu'il va coûter cher. Les Blue Jays n'auront pas le choix de sacrifier un Encarnacion ou un Bautista. Et comme Bautista est un excellent voltigeur de droite (on l'a vu mardi avec deux relais précis pour retirer deux joueurs des Yankees), c'est probablement Encarnacion qui est condamné à partir.
 
Là aussi, les prochaines semaines s'annoncent captivantes. Ça donne plus que jamais le goût d'une équipe à Montréal.
 
« C’est pas fini tant que c’est pas fini »

 
On a appris le décès de Yogi Berra, l'ancien receveur et gérant des Yankees. Berra était une légende du baseball, mais aussi tout un personnage. En 18 saisons avec les Yankees, il a participé à 14 Séries mondiales, un record, et a été choisi trois fois joueur par excellence. Il a joué dans 15 matchs d'étoiles et a été élu au Temple de la renommée en 1972. Il était le receveur de Don Larsen qui a lancé le seul match parfait dans l'histoire de la Série mondiale.
 
Mais Yogi Berra, c'était aussi le Jean Perron des Américains, l'auteur de plusieurs « yogismes »! Le plus célèbre étant évidemment : « C'est pas fini tant que c'est pas fini ». Ou encore en parlant d'un bar célèbre à New York : « Il n’y a plus personne qui va là, il y a trop de monde ». 

Quelques autres :
 
« Je n'ai jamais dit la majorité des choses que j'ai dites. »
 
« Vous devez toujours aller aux funérailles des autres parce qu'eux ne viendront pas aux vôtres. »
 
« On peut voir beaucoup de choses en regardant. »
 
« Le baseball est 90 % mental, l'autre 50 % est physique. »
 
Des expressions qui vont passer à l'histoire.