TORONTO (PC et RDS.ca) - Les joueurs de la LNH ont été pris par surprise mardi en apprenant que leur association avait viré capot et accepté le principe d'un plafond salarial. Et certains se demandaient déjà pourquoi avoir attendu si longtemps pour en arriver là.

Mais d'autres ont réitéré leur confiance et leur appui à leurs dirigeants s'ils croient que c'est la bonne chose à faire.

"Céder sur le plafond salarial est de toute évidence frustrant pour un joueur, a déclaré Ryan Smyth, des Oilers d'Edmonton. Nos dirigeants nous ont pris par surprise en faisant cette proposition. Mais s'ils croient que c'est la chose à faire, je suis derrière eux."

Son coéquipier défenseur Cory Cross a parlé dans le même sens: "Nous avons confiance en notre comité de direction. Ils vont faire ce qui est bon pour tout le monde."

Cette proposition prouve que les joueurs souhaitent en venir à une entente, a ajouté Smyth: "On fait toutes les concessions possibles pour en arriver à un résultat."

Le défenseur Wade Redden, des Sénateurs d'Ottawa, a estimé de saon côté que "ça met un peu de pression sur les deux partis. Chacun a atteint un point limite et souhaite qu'il se passe quelque chose."

Des critiques

Le représentant des joueurs des Sabres de Buffalo, Jay McKee, n'en a pas moins caché sa surprise.

"Si c'était pour en arriver là, je me demande pourquoi on a attendu à aujourd'hui", a-t-il commenté de façon pertinente.

Redden s'est aussi posé la question: "Si ç'avait pu se faire deux ans plus tôt, ç'aurait été beaucoup plus commode pour tout le monde", a-t-il constaté.

Matthew Barnaby, des Blackhawks de Chicago, partage aussi cette opinion.

"On aurait probablement pu régler cette affaire durant l'été, a-t-il dit. Suis-je fâché? Non. Je veux juste retourner au travail. Mais je suis un peu déçu qu'on ait joué au poker si longtemps pour apprendre que c'était un bluff."

« Il faut qu'il y ait une entente maintenant qu'on accepte un plafond. Maintenant, c'est une question de chiffres et c'est pourquoi on paye Bob (Goodenow) et l'autre gars que je ne vais pas nommer (Gary Bettman). Il n'y a aucun doute dans mon esprit que Bob va demeurer en place. À la Ligue nationale, Mickey Mouse ferait la même chose que Gary... c'est simple, il dirait toujours « non », a lancé le défenseur des Red Wings de Detroit, Chris Chelios.