Dans le troisième volet de sa série de reportages visant à déterminer le marché canadien le plus propice à accueillir une équipe de la Ligue nationale, l'équipe de TSN s'est arrêtée à Toronto.

Avec un bassin de cinq millions d'habitants et un marché corporatif en pleine santé, la région métropolitaine de Toronto aurait les reins suffisamment solides pour accueillir une deuxième concession de la LNH.

"Environ 800 000 personnes habitant dans la grande région métropolitaine de Toronto qui sont passionnés par le hockey de la LNH, mais qui n'ont pas été capables d'assister à un match au cours des deux dernières années. Ce marché est assez grand pour une deuxième, et peut-être même une troisième équipe", estime Don Mayo, de la firme IMI International.

Mais les Maple Leafs, l'équipe la plus riche de la LNH, ne sont pas prêts à faire de la place à un petit frère. En novembre 2006, leurs dirigeants ont envoyé une lettre à la Ligue la prévenant de son intention d'imposer son veto à l'implantation d'une autre formation sur son territoire.

"Nous ne croyons pas qu'il est dans leurs droits de faire une telle demande et nous avons été très clairs à cet effet, a spécifié le commissaire de la LNH, Gary Bettman. C'est à la Ligue de décider si une franchise déménage ou non dans une région donnée."

"Les plus grands perdants ne seraient pas les Maple Leafs, mais plutôt les Raptors, les Blue Jays ou le Toronto FC, parce qu'il y a une limite à ce que le bassin d'amateur peut investir", ajoute Don Mayo.