La chute des "Original Six"
Toronto Maple Leafs mardi, 28 mars 2006. 14:13 samedi, 14 déc. 2024. 12:53
(D'après ESPN.com) - Prenez trois des pires équipes de la Ligue nationale de hockey. Trois des plus désorganisées, des plus déconnectées de la réalité. Vous serez surpris de découvrir que vous aurez peut-être choisi trois des six fameuses équipes originales.
Si vous alignez les années sans coupe Stanley à Boston, Chicago et Toronto, vous en obtenez 118. La situation dans ces villes reflète un refus pathologique du progrès, une absence totale du sens des affaires et, encore pire, une ignorance complète des besoins des partisans.
De différentes façons, la fin de la saison régulière met en lumière cette séparation entre l'histoire, le passé glorieux, et la réalité.
À Boston, le président des Bruins Harry Sinden a annoncé samedi qu'il montrait la porte au directeur général Mike O'Connell. Et dire qu'on parlait de coupe Stanley en septembre.
Mais à quoi pouvait-ont vraiment s'attendre? O'Connell, un ancien joueur (ne le sont-ils pas tous?), a dû composer avec les restrictions budgétaires du propriétaire Jeremy Jacobs dans les années précédant le lockout. Puis, quand on lui a donné les clés du coffre-fort pour qu'il bâtisse une équipe gagnante du jour au lendemain, il n'a pas été en mesure de le faire.
Sa stratégie d'attaquer le marché avec seulement une poignée de joueurs sous contrat s'est avéré une grossière erreur, illustrant l'ignorance de plusieurs propriétaires qui croient que la construction d'une équipe ne nécessite pas un bon livret de chèques.
La liste de décisions misérables commence avec la signature d'Alexei Zhamnov et se poursuit avec celles de Brian Leetch, Shawn McEachern, Dave Scatchard et Jiri Slegr.
Étrangement, la décision avec laquelle O'Connell a peut-être signé son arrêt de mort, l'échange du capitaine Joe Thornton à San Jose en retour de Wayne Primeau, Marco Sturm et Brad Stuart, est probablement sa meilleure. Thornton ne semblait pas fait pour endosser le rôle de leader et Sturm a été excellent et complète à merveille le seul trio des Bruins digne de la LNH avec Patrice Bergeron et Brad Boyes (un autre espoir de talent acquis par O'Connell).
À Chicago Cherchez la définition du mot « dinosaure » dans le dictionnaire et vous trouverez une photo du propriétaire des Blackhawks Bill Wirtz. (Note à M. Wirtz : il y a maintenant cette chose qu'on appelle la télévision. Les partisans des Blackhawks pourraient être intéressés à y voir leur équipe. Juste comme ça.)
Alors que la LNH se vante de progrès remarquables aux guichets de la plupart de ses amphithéâtres, les Blackhawks jouent régulièrement devant des gradins à moitié vides.
Pourquoi? Parce qu'avec la menace d'un lockout et la chance de donner une nouvelle direction à l'équipe pour le futur, Wirtz et son bras droit Bob Pulford n'ont pas cherché plus loin que la passerelle du United Center pour donner les rênes de l'équipe à Dale Tallon.
Tallon, qui aurait aimé devenir un joueur de golf professionnel, a trop payé pour des joueurs vieux et fragiles comme Nikolai Khabibulin, Jassen Cullimore, Martin Lapointe et Curtis Brown, en route vers une saison embarrassante parmi les pires équipes de la Ligue.
Pourquoi Tallon a-t-il payé trop cher pour ces joueurs? Parce que les joueurs de qualité n'iront pas à Chicago autrement. La situation changera-t-elle bientôt? Ha! Ha! Ha! Prochaine question.
À Toronto, les propriétaires ont décrit les Maple Leafs comme l'équipe la plus importante de la LNH. Il est donc étrange qu'une propriété si prestigieuse soit si pauvrement traitée par ses dirigeants.
Si les Leafs se sont qualifiés pour les séries au cours des six dernières saisons et qu'ils ont avancé à la finale de la conférence de l'Est deux fois durant cette période, c'est simplement en raison du travail de Pat Quinn derrière le banc. Ça n'a rien à voir avec un quelconque semblant de vision à long terme.
Cette séquence de présence en séries se terminera d'ailleurs dans quelques semaines, en même temps que le règne de Quinn. La semaine dernière, l'entraîneur ne savait même pas que son gardien numéro 1 Ed Belfour ne reviendrait pas au jeu de la saison. La décision du directeur général John Ferguson Jr. de mettre Belfour sur les tablettes était logique financièrement, mais qu'il n'en ait pas parlé à Quinn en dit beaucoup sur la façon de fonctionner en haut de la pyramide.
À partir de l'arrivée de Quinn en 1998, il y a eu une série de relations houleuses impliquant tour à tour Mike Smith, Ken Dryden, Larry Tanenbaum, Anders Hedberg, Bill Watters, Richard Peddie, lui-même et Ferguson.
Pour le moment, le mieux que peuvent espérer les partisans de cette équipe, c'est une célébration le printemps prochain pour célébrer le 40e anniversaire de la dernière conquête de la coupe Stanley.
Si vous alignez les années sans coupe Stanley à Boston, Chicago et Toronto, vous en obtenez 118. La situation dans ces villes reflète un refus pathologique du progrès, une absence totale du sens des affaires et, encore pire, une ignorance complète des besoins des partisans.
De différentes façons, la fin de la saison régulière met en lumière cette séparation entre l'histoire, le passé glorieux, et la réalité.
À Boston, le président des Bruins Harry Sinden a annoncé samedi qu'il montrait la porte au directeur général Mike O'Connell. Et dire qu'on parlait de coupe Stanley en septembre.
Mais à quoi pouvait-ont vraiment s'attendre? O'Connell, un ancien joueur (ne le sont-ils pas tous?), a dû composer avec les restrictions budgétaires du propriétaire Jeremy Jacobs dans les années précédant le lockout. Puis, quand on lui a donné les clés du coffre-fort pour qu'il bâtisse une équipe gagnante du jour au lendemain, il n'a pas été en mesure de le faire.
Sa stratégie d'attaquer le marché avec seulement une poignée de joueurs sous contrat s'est avéré une grossière erreur, illustrant l'ignorance de plusieurs propriétaires qui croient que la construction d'une équipe ne nécessite pas un bon livret de chèques.
La liste de décisions misérables commence avec la signature d'Alexei Zhamnov et se poursuit avec celles de Brian Leetch, Shawn McEachern, Dave Scatchard et Jiri Slegr.
Étrangement, la décision avec laquelle O'Connell a peut-être signé son arrêt de mort, l'échange du capitaine Joe Thornton à San Jose en retour de Wayne Primeau, Marco Sturm et Brad Stuart, est probablement sa meilleure. Thornton ne semblait pas fait pour endosser le rôle de leader et Sturm a été excellent et complète à merveille le seul trio des Bruins digne de la LNH avec Patrice Bergeron et Brad Boyes (un autre espoir de talent acquis par O'Connell).
À Chicago Cherchez la définition du mot « dinosaure » dans le dictionnaire et vous trouverez une photo du propriétaire des Blackhawks Bill Wirtz. (Note à M. Wirtz : il y a maintenant cette chose qu'on appelle la télévision. Les partisans des Blackhawks pourraient être intéressés à y voir leur équipe. Juste comme ça.)
Alors que la LNH se vante de progrès remarquables aux guichets de la plupart de ses amphithéâtres, les Blackhawks jouent régulièrement devant des gradins à moitié vides.
Pourquoi? Parce qu'avec la menace d'un lockout et la chance de donner une nouvelle direction à l'équipe pour le futur, Wirtz et son bras droit Bob Pulford n'ont pas cherché plus loin que la passerelle du United Center pour donner les rênes de l'équipe à Dale Tallon.
Tallon, qui aurait aimé devenir un joueur de golf professionnel, a trop payé pour des joueurs vieux et fragiles comme Nikolai Khabibulin, Jassen Cullimore, Martin Lapointe et Curtis Brown, en route vers une saison embarrassante parmi les pires équipes de la Ligue.
Pourquoi Tallon a-t-il payé trop cher pour ces joueurs? Parce que les joueurs de qualité n'iront pas à Chicago autrement. La situation changera-t-elle bientôt? Ha! Ha! Ha! Prochaine question.
À Toronto, les propriétaires ont décrit les Maple Leafs comme l'équipe la plus importante de la LNH. Il est donc étrange qu'une propriété si prestigieuse soit si pauvrement traitée par ses dirigeants.
Si les Leafs se sont qualifiés pour les séries au cours des six dernières saisons et qu'ils ont avancé à la finale de la conférence de l'Est deux fois durant cette période, c'est simplement en raison du travail de Pat Quinn derrière le banc. Ça n'a rien à voir avec un quelconque semblant de vision à long terme.
Cette séquence de présence en séries se terminera d'ailleurs dans quelques semaines, en même temps que le règne de Quinn. La semaine dernière, l'entraîneur ne savait même pas que son gardien numéro 1 Ed Belfour ne reviendrait pas au jeu de la saison. La décision du directeur général John Ferguson Jr. de mettre Belfour sur les tablettes était logique financièrement, mais qu'il n'en ait pas parlé à Quinn en dit beaucoup sur la façon de fonctionner en haut de la pyramide.
À partir de l'arrivée de Quinn en 1998, il y a eu une série de relations houleuses impliquant tour à tour Mike Smith, Ken Dryden, Larry Tanenbaum, Anders Hedberg, Bill Watters, Richard Peddie, lui-même et Ferguson.
Pour le moment, le mieux que peuvent espérer les partisans de cette équipe, c'est une célébration le printemps prochain pour célébrer le 40e anniversaire de la dernière conquête de la coupe Stanley.