PLYMOUTH, Mich. - Quelques joueuses de l'équipe canadienne ont réagi avec étonnement devant la décision de la LNH de ne pas aller aux prochains Jeux olympiques de Pyeongchang, en Corée du Sud.

« Nous sommes quelque peu sous le choc. Nous avons cru qu'ils trouveraient une solution pour leur permettre d'y participer, a révélé Natalie Spooner, mardi, en marge du championnat du monde de hockey féminin.

« Les Jeux sont censés réunir les meilleurs des meilleurs. Je serai triste de ne pas les voir là-bas. »

Les femmes se retrouvent devant la perspective de participer à leurs premiers Jeux olympiques d'hiver sans les joueurs de la LNH. Le hockey féminin a fait ses débuts au programme olympique en 1998, la même année que les joueurs de la LNH ont commencé à y participer.

En l'absence de vedettes comme Crosby, McDavid, Matthews, Kopitar, Oshie et Eriksson, le tournoi féminin sera-t-il suivi avec plus d'intérêt à Pyeongchang?

« Je suppose que c'est ce que nous allons voir. C'est difficile de dire si cela attirera plus d'attention ou pas, a déclaré la défenseuse Lauriane Rougeau.

« Nous voulons simplement nous mettre en valeur autant que possible. Les Jeux olympiques constituent la plus grande vitrine pour nous à tous les quatre ans. Ça pourrait attirer un peu plus l'attention sur nous. »

N'empêche que les membres de l'équipe féminine appréciaient côtoyer les joueurs de la LNH aux Jeux.

« Pour moi, c'est une formidable expérience, a déclaré Rougeau. Ils sont terre-à-terre. Ils jouaient au ping-pong avec nous. C'est une belle expérience de les avoir aux Jeux olympiques. »

Les joueuses canadiennes présentes au championnat du monde sont trop jeunes pour se rappeler le programme permanent de l'équipe nationale masculine des années 1980 et des débuts 1990.

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Comme tous les autres amateurs de hockey au pays, les joueuses se demandent qui seront leurs coéquipiers l'année prochaine.

« C'est une expérience très intéressante pour les joueurs qui n'auraient pas eu cette opportunité », a noté la double olympienne Rebecca Johnston.

L'équipe féminine qui ira à Pyeongchang aura probablement plus d'expérience olympique que les hommes. L'attaquante Meghan Agosta, par exemple, en serait à ses quatrièmes Jeux d'hiver.

L'environnement olympique n'est semblable à aucun autre. Johnston se dit donc disposée à partager son expérience avec ses coéquipiers masculins.

« S'ils me le demandent, évidemment, je leur donnerai des conseils, a-t-elle dit. Je les aiderai autant que possible. »

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