Aux yeux de Derick Brassard, l’avenir des Panthers de la Floride sur la patinoire semble prometteur. Aleksander Barkov, Jonathan Huberdeau et Vincent Trocheck sont tous dans la fleur de l’âge. Et qui sait si Artemi Panarin et Sergei Bobrovsky ne se joindront pas au groupe au cours de l’été, comme le suggèrent de persistantes rumeurs?

Brassard ne détesterait pas participer à cette montée en puissance. S’il en a l’occasion.

« Je ne sais pas ce qui va arriver dans la prochaine semaine », a froidement observé l’attaquant québécois, dimanche, à quelques heures de l’affrontement face au Canadien. Échangé par les Penguins de Pittsburgh il y a à peine un peu plus de deux semaines, le joueur autonome sans compensation en devenir a reçu la confirmation du directeur général des Panthers Dale Tallon qu’il ne pourrait être qu’en transit à Sunrise.

« Dale m’a dit qu’il était prêt à me garder, mais en même temps qu’il était prêt à m’échanger à une équipe qui va [tenter] d’aller jusqu’au bout ou qui sera en séries. On va voir ce qui va arriver. »

Tout ce que désire le vétéran de 31 ans, c’est de s’épanouir à nouveau. En Floride ou ailleurs.

« Je fais face à un p’tit peu d’adversité cette année. Ç’a été quand même assez difficile, mais là je veux juste que ce soit un bon fit pour moi », espère celui qui n’est jamais réellement parvenu à sécuriser sa place dans la formation des Penguins de Pittsburgh, qui avaient fait son acquisition à la date limite des transactions l’an dernier dans un échange à trois équipes impliquant les Sénateurs d’Ottawa et les Golden Knights de Vegas.

« Ce n’est pas juste le fait d’être troisième joueur de centre. Si t’es un joueur qui arrive dans cette équipe-là et que tu ne fais pas partie du noyau qui a gagné trois coupes Stanley... Ça été quand même assez difficile l’adaptation, même si les gars sont vraiment corrects et que l’organisation traite les joueurs vraiment bien, c’est quand même assez difficile pour un joueur d’arriver de l’extérieur et d’essayer de rentrer dans ce noyau-là », observe Brassard, tout en notant que son coéquipier Riley Sheahan, qui l’a accompagné en Floride, a vécu la même situation.

Depuis qu’il s’est joint aux Panthers, Brassard a récolté 1 but et 2 passes en sept rencontres.

« Là, je peux pas dire que c’est un meilleur fit pour moi, parce que je ne sais pas si je vais être ici dans une semaine, mais je pense qu’il fallait que je passe à autre chose. »