Quick n'est pas imbattable
St. Louis Blues mercredi, 25 avr. 2012. 15:52 samedi, 14 déc. 2024. 10:01
Serrée, défensive, intense, physique
Choisissez l'adjectif qui vous plaît le plus, la série qui nous opposera aux Kings de Los Angeles promet d'être jouée au coude à coude.
Des gardiens exceptionnels, des défensives hermétiques, des entraîneurs qui partagent une philosophie semblable, bref, notre équipe et celle des Kings se ressemblent en plusieurs points, comme en témoigne le résultat de notre dernier affrontement, le 22 mars dernier.
Après n'avoir rien concédé en temps réglementaire, nous nous sommes alors inclinés 1-0 en tirs de barrage. Ce soir-là, Jonathan Quick avait eu le meilleur sur Brian Elliott.
Bien que le gardien des Kings ait signé deux blanchissages et alloué qu'un seul but en trois départs contre nous cette saison, il n'est pas imbattable et il est inutile de s'en faire inutilement.
Oui, Quick nous a menotté plus d'une fois, mais la clé pour nous sera évidemment de mettre beaucoup de circulation devant son filet. Pas de surprise. Les lancers qu'ils ne voient pas, il ne peut les arrêter, volontairement du moins.
De plus, puisqu'il excelle à protéger le bas de son filet, comme la majeure partie des gardiens de la LNH de nos jours, on se devra d'exploiter le haut du filet. Aussi simple que ça.
Aussi excellent soit-il, Quick n'a pas de quoi nous rendre jaloux. Qu'Elliott ou Jaroslav Halak soit devant notre filet, nous sommes en voiture. À condition bien sûr qu'on leur offre une avance d'un ou plusieurs buts à défendre.
La tâche ne s'annonce toutefois pas de tout repos. Les Kings, très physiques, tentent par tous les moyens de ralentir les attaques adverses en leur bloquant le passage long des rampes. Ils l'ont fait à merveille contre les Canucks de Vancouver en première ronde.
Afin de déjouer cette tactique de Darryl Sutter, on n'aura d'autres choix que d'utiliser notre rapidité et de foncer à toute vitesse. Nous n'avons peut-être pas de marqueurs de 35-40 buts au sein de notre équipe, mais nous avons certainement le talent nécessaire pour les battre et rivaliser avec eux.
Les Kings ce n'est toutefois pas que Jonathan Quick. C'est aussi Anze Kopitar, le plus impressionnant selon moi, Dustin Brown, Mike Richards et Jeff Carter.
Face aux Sharks de San Jose en première ronde, nous sommes parvenus à menotter la majeure partie du temps leur premier trio, pivoté par Joe Thornton. Il n'y a aucune raison de croire que nous ne serons pas en mesure de faire de même face aux Kings.
Notre entraîneur Ken Hitchcock a vraiment confiance en son système et vu les succès qu'on a connus, on ne peut pas faire autrement que de suivre ses directives. À commencer par mon trio, également composé de David Backes et T.J. Oshie, qui aura sans doute à nouveau le mandat de tenir en échec la meilleure unité des Kings.
Tout peut arriver
Si les Kings ont fait le plein de confiance en montrant la porte de sortie aux champions en titre du trophée des Présidents, nous ne sommes pas en reste.
Quand la deuxième ronde s'amorcera, chacune des huit équipes croit en ses chances de remporter la coupe Stanley. Nous ne sommes pas des figurants qui allons se satisfaire d'avoir accédé au second tour.
Après avoir échappé notre tout premier match des présentes séries, face aux Sharks, nous nous sommes ressaisis avec quatre gains consécutifs. Si bien que nous l'avons emporté en cinq rencontres. Pour plusieurs d'entre nous au sein de l'équipe, il s'agissait alors de notre première victoire.
On a gagné beaucoup en expérience, mais on sait que nous avons encore beaucoup de travail à abattre.
La loi non écrite
La prochaine série sera l'occasion pour moi de possiblement affronter l'un de mes anciens coéquipiers des MAINEiacs de Lewiston dans la LHJMQ, le gardien Jonathan Bernier.
C'est spécial, car à mes tout débuts dans la LNH il y a cinq ans, le deuxième match de la saison nous opposait aux Kings. Jonathan était devant le filet ce soir-là, mais j'avais alors été rayé de l'alignement. Depuis ce jour, je n'ai toujours pas eu l'opportunité d'affronter Jonathan. Peut-être que cela se produira enfin au cours de cette série, mais disons qu'avec Quick devant le filet des Kings, les chances sont minces.
Qu'il joue ou non, pas question cependant d'échanger quelques mots ou de partager un repas avec lui. C'est les séries après tout et vous vous doutez sûrement qu'il est interdit selon une loi non écrite de fraterniser avec l'ennemi.
Votez pour moi!
Par ailleurs, je tiens à remercier ceux et celles qui ont voté pour moi afin que je me retrouve sur la couverture du prochain jeu vidéo NHL 13. Au scrutin, le prochain tour m'opposera justement à Kopitar, que j'affronterai aussi sur la patinoire d'ici quelques jours.
Je ne sais pas si je serai le prochain élu, mais ce serait certainement un honneur. Quand tu es jeune, tu rêves simplement d'être dans le jeu et voilà que j'ai une chance d'être sur la prochaine couverture!
*Propos recueillis par Mikaël Filion.
Des gardiens exceptionnels, des défensives hermétiques, des entraîneurs qui partagent une philosophie semblable, bref, notre équipe et celle des Kings se ressemblent en plusieurs points, comme en témoigne le résultat de notre dernier affrontement, le 22 mars dernier.
Après n'avoir rien concédé en temps réglementaire, nous nous sommes alors inclinés 1-0 en tirs de barrage. Ce soir-là, Jonathan Quick avait eu le meilleur sur Brian Elliott.
Bien que le gardien des Kings ait signé deux blanchissages et alloué qu'un seul but en trois départs contre nous cette saison, il n'est pas imbattable et il est inutile de s'en faire inutilement.
Oui, Quick nous a menotté plus d'une fois, mais la clé pour nous sera évidemment de mettre beaucoup de circulation devant son filet. Pas de surprise. Les lancers qu'ils ne voient pas, il ne peut les arrêter, volontairement du moins.
De plus, puisqu'il excelle à protéger le bas de son filet, comme la majeure partie des gardiens de la LNH de nos jours, on se devra d'exploiter le haut du filet. Aussi simple que ça.
Aussi excellent soit-il, Quick n'a pas de quoi nous rendre jaloux. Qu'Elliott ou Jaroslav Halak soit devant notre filet, nous sommes en voiture. À condition bien sûr qu'on leur offre une avance d'un ou plusieurs buts à défendre.
La tâche ne s'annonce toutefois pas de tout repos. Les Kings, très physiques, tentent par tous les moyens de ralentir les attaques adverses en leur bloquant le passage long des rampes. Ils l'ont fait à merveille contre les Canucks de Vancouver en première ronde.
Afin de déjouer cette tactique de Darryl Sutter, on n'aura d'autres choix que d'utiliser notre rapidité et de foncer à toute vitesse. Nous n'avons peut-être pas de marqueurs de 35-40 buts au sein de notre équipe, mais nous avons certainement le talent nécessaire pour les battre et rivaliser avec eux.
Les Kings ce n'est toutefois pas que Jonathan Quick. C'est aussi Anze Kopitar, le plus impressionnant selon moi, Dustin Brown, Mike Richards et Jeff Carter.
Face aux Sharks de San Jose en première ronde, nous sommes parvenus à menotter la majeure partie du temps leur premier trio, pivoté par Joe Thornton. Il n'y a aucune raison de croire que nous ne serons pas en mesure de faire de même face aux Kings.
Notre entraîneur Ken Hitchcock a vraiment confiance en son système et vu les succès qu'on a connus, on ne peut pas faire autrement que de suivre ses directives. À commencer par mon trio, également composé de David Backes et T.J. Oshie, qui aura sans doute à nouveau le mandat de tenir en échec la meilleure unité des Kings.
Tout peut arriver
Si les Kings ont fait le plein de confiance en montrant la porte de sortie aux champions en titre du trophée des Présidents, nous ne sommes pas en reste.
Quand la deuxième ronde s'amorcera, chacune des huit équipes croit en ses chances de remporter la coupe Stanley. Nous ne sommes pas des figurants qui allons se satisfaire d'avoir accédé au second tour.
Après avoir échappé notre tout premier match des présentes séries, face aux Sharks, nous nous sommes ressaisis avec quatre gains consécutifs. Si bien que nous l'avons emporté en cinq rencontres. Pour plusieurs d'entre nous au sein de l'équipe, il s'agissait alors de notre première victoire.
On a gagné beaucoup en expérience, mais on sait que nous avons encore beaucoup de travail à abattre.
La loi non écrite
La prochaine série sera l'occasion pour moi de possiblement affronter l'un de mes anciens coéquipiers des MAINEiacs de Lewiston dans la LHJMQ, le gardien Jonathan Bernier.
C'est spécial, car à mes tout débuts dans la LNH il y a cinq ans, le deuxième match de la saison nous opposait aux Kings. Jonathan était devant le filet ce soir-là, mais j'avais alors été rayé de l'alignement. Depuis ce jour, je n'ai toujours pas eu l'opportunité d'affronter Jonathan. Peut-être que cela se produira enfin au cours de cette série, mais disons qu'avec Quick devant le filet des Kings, les chances sont minces.
Qu'il joue ou non, pas question cependant d'échanger quelques mots ou de partager un repas avec lui. C'est les séries après tout et vous vous doutez sûrement qu'il est interdit selon une loi non écrite de fraterniser avec l'ennemi.
Votez pour moi!
Par ailleurs, je tiens à remercier ceux et celles qui ont voté pour moi afin que je me retrouve sur la couverture du prochain jeu vidéo NHL 13. Au scrutin, le prochain tour m'opposera justement à Kopitar, que j'affronterai aussi sur la patinoire d'ici quelques jours.
Je ne sais pas si je serai le prochain élu, mais ce serait certainement un honneur. Quand tu es jeune, tu rêves simplement d'être dans le jeu et voilà que j'ai une chance d'être sur la prochaine couverture!
*Propos recueillis par Mikaël Filion.