Le Danemark, un adversaire nettement inférieur et découragé par ÉCJ

Une préparation parfaite d'ÉCJ 3:04

Norman Flynn

mercredi, 26 déc. 2018. 23:29

Personne n’avait pas besoin de se faire convaincre de la supériorité d’Équipe Canada junior par rapport au Danemark. Année après année, le Canada est outillé pour prétendre aux plus grands honneurs et cette édition 2019 du Mondial junior n’est pas différente.

Le suspense relié à la rencontre de mercredi soir était de connaître l’écart par lequel le Canada allait l’emporter. Mais force est d’admettre que personne ne s’attendait à une telle démonstration de force, moi le premier.

Canada 14 - Danemark 0

Je ne sais pas si la consigne des entraîneurs a été de garder le pied sur l’accélérateur, mais je vous rappellerai qu’en match préparatoire, l’unifolié avait commis l’erreur de s’asseoir sur son avance face à la Suisse, et cela avait bien failli lui coûter, alors qu’il avait fallu un but en filet désert pour assurer la victoire de 5 à 3.

Après une première période dominante, les Canadiens ont continué dans la même veine et n'ont pas laissé le moindre espace aux Danois, qui se sont complètement affaissés. Leur calibre nettement inférieur combiné à leur découragement a été une recette néfaste, avec les résultats que l'on connaît.

Pour ce match d’ouverture, ce sont les trios de Maxime Comtois (quatre buts), Cody Glass (quatre aides) et Owen Tippett (deux buts) ainsi que Morgan Frost (quatre points), Barrett Hayton (deux aides) et Brett Leason (trois points) qui ont donné le ton. Mais les deux autres trios ont tiré leur épingle du jeu même s’ils n’ont pas été aussi visibles sur la feuille de pointage.

Le Canada a mis la pédale au plancher

En vérité, aucun de ces joueurs n’est là uniquement pour ses habiletés défensives ou pour un rôle bien précis. Ce sont tous des patineurs talentueux qui peuvent évoluer sur un trio offensif, et je suis convaincu que lors de certains matchs, ce seront les trios formés de Jaret Anderson-Dolan, Nick Suzuki et Alexis Lafrenière et de Joe Veleno, Shane Bowers et Jack Studnicka (sans oublier MacKenzie Entwistle, qui a bien fait durant ses quelques présences) qui ressortiront du lot. C’est d’ailleurs cette répartition du talent qui fait la force du Canada.

Lafrenière ne s’est pas retrouvé sur la feuille de pointage, mais je n’ai absolument rien à lui reprocher pour cette première rencontre. Il continue de prendre ses aises et il y a fort à parier que ce sera le cas tout au long de la compétition.

Le Canada renoue avec l’action dès jeudi soir face à la Suisse, et même s’il ne s’agit pas nécessairement d’un match qui va nous révéler la « vraie nature » de la troupe de Tim Hunter, ce sera intéressant de voir si elle aura tiré des leçons de son effort en demi-teinte contre cette nation il y à peine une semaine. Il manquait d’ailleurs trois ou quatre patineurs importants à la Suisse pour le dernier duel.