Almanach de lutte du Québec: un vrai bijou
Lutte mercredi, 16 mars 2005. 12:49 samedi, 14 déc. 2024. 19:57
Mise en situation: Je viens de terminer la lecture de la toute première édition (2005) de l'almanach de lutte du Québec. J'ai été agréablement surpris de la présentation du produit: pages couvertures avant et arrière en couleurs qui renferment un contenu de 148 pages. L'éditeur Patric Laprade a dû y mettre beaucoup d'heures pour ressembler toute les informations que contient cette première édition. Une véritable bible autant pour les amateurs que pour les lutteurs du Québec.
Tout comme moi, vous y apprendrez des choses étonnantes; dans le domaine de la lutte-spectacle, la science infuse ça n'existe pas. Il y a beaucoup de choses où je suis 100% en accord et d'autres où je suis plutôt tiède. Dans l'ensemble, un gros coup de chapeau à Big Sexy oups! je voulais dire Patric Laprade. L'almanach 2005 de la lutte québécoise sera en vente à tous les vendredis au restaurant de la Fédération Lutte Québécoise (FLQ) au prix de 7.00$. Je ne connais pas le tirage, mais à ce prix, c'est une aubaine qui deviendra vite un souvenir recherché.
Les pour et les contre
Pour une première comme éditeur, Patric Laprade s'est surpassé dans plusieurs volets de son almanach, certains volets où il avait le contrôle à 100% et d'autres volets où il a eu recours pour le seconder à d'autres initiés de la lutte québécoise. Mon but n'est pas de créé de la controverse avec les intervenants, les initiés du milieu savent tous que je déteste la controverse hum...et si mon opinion est teintée avec celle de l'almanach, ce n'est pas parce que je n'aime pas le produit, au contraire si je lui consacre cette chronique et qu'il est mis en vente à la Fédérations Lutte Québécoise, c'est parce que je l'adore.
Volet par volet
En page 6, dans le premier volet "Histoire de la lutte au Québec", il y a eu un oubli majeur: après la fermeture de lutte Grand Prix et des Entreprises sportives de l'est (As de la Lutte) et avant la naissance (1980) des promotions Varoussac, Il y a eu deux autres compagnies de lutte majeures au Québec.
Lutte Celebrity Wrestling (propriété des Frères Vachon, Dale Roberts, Gerry Brown, des frères Jos et Paul Leduc etc...). Dans l'alignement, il y avait des noms prestigieux comme Walter Kowalsky, Don Leo Jonathan, Abdullah the Butcher, Sailor White, Serge Dumont, les Scorpion, Chen Lee etc...Cette jeune organisation avait un bicycle (réseau) de télévision anglais et français couvrant le Québec et le nord de l'Ontario, avec une partie de la Colombie-Britannique et des Maritimes. Cette jeunes compagnie, en l'espace d'un an, est venue près d'atteindre son but, soit celui de mettre sur pied un réseau de lutte de l'Atlantique au Pacifique.
Cette compagnie avait son propre mobile de télévision qui servait à produire Lutte Celebrity et le roller derby américain. Le roller derby tentait d'implanter une ligne au Canada pour rivaliser avec celle des États-Unis. Étant proche de l'organisation et travaillant dans le bureau comme scripteur et responsable des déplacements des lutteurs et du mobile de TV, aujourd'hui je peux affirmer que si ça n'avait pas été du roller derby qui coûtait énormément cher à produire, Lutte Celebrity Wrestling existerait toujours et avec les demandes des États-Unis et de l'Europe qui accostaient pratiquement à toutes les semaines, notre président Paul Vachon était très proche de son but et peut-être que Vince n'aurait jamais mis les pieds au Canada.
Après la fermeture prématurée de Lutte Celebrity Wrestling, il y a eu Lutte Grand Circuit Wrestling (propriété de Fred Major, Walter Kowalsky, Don Leo Jonathan, etc...). J'y travaillais comme scripteur et secondait Paul Vachon dans l'établissement du bicycle pour la TV. Encore une fois, quoique moins fort que le bicycle de Lutte Celebrity Wrestling, on avait au Québec un réseau français et anglais et une partie du nord de l'Ontario. On ne touchait pas au centre de l'Ontario qui était couvert par Maple Leaf Wrestling des frères Tunney, ni la Colombie-Britannique où Gene Kinisky et Sandor Kovac opéraient avec succès un bicycle de TV et un territoire de house show.
À la demande de Michel Vigneault, c'est avec Lutte Grand Circuit Wrestling que j'avais eu l'honneur d'accueillir son petit frère Ricky Martel et de lui planifier son tout premier combat à l'Aréna de Verdun. À la Tour de Québec, salle où était présentés hebdomadairement nos combats, Jos et moi avions un plaisir fou à lutter contre Michel Vigneault et Frenchy Martin. J'avais connu le jeune frère de Michel Vigneault qui attendait pratiquement à toutes les semaines à la porte de la Tour pour pouvoir transporter nos valises et ainsi sauver le prix de l'admission.
Je me rappelle encore des paroles de Cheen Lee, l'adversaire de son premier combat: "donne-le moi le frère de Michel Vigneault, je vais le faire shiner (bien paraître)". Effectivement, il avait fait tout un combat et les amateurs de lutte de la province de Québec connaissent la suite et la carrière de celui que Vern Gagne (Minneapolis, États-Unis) chérissait comme son propre fils, assez pour que Vince McMahon aille le recruter.
Également dans le même volet, on ne parle pas de la bataille que la FLQ a menée pour la libre circulation des lutteurs (inter-fédérations). Aujourd'hui, si les lutteurs québécois sont connus en dehors du quartier où ils évoluent, c'est grâce à la bataille que la Fédération Lutte Québécoise a su mener à bon port. Est-ce que ça valait la peine? Oui parce la libre circulation des lutteurs a permis la création de nouvelles fédérations. Aujourd'hui ce n'est pas le nombre de lutteurs et de fédérations qui manque. Ce qui manque, c'est la manière d'exploiter une fédération. Je ne suis pas surpris des succès de la EWR de la ville de Québec, où un a échoué ou fermé (CCW) l'autre (EWR) connaît un succès fou et ce n'est pas uniquement parce qu'il fait venir des vedettes de la TNA. Je crois plutôt que c'est grâce à un de leur dirigeant (Claude Provost Jr.) qui a été élevé dans le milieu de la lutte et de la promotion.
Bon, je suis resté accroché sur le premier volet et je viens de manquer TNA Impact à 16h30. De plus, ma préparation de soirée Raw à 21h est toute chamboulée, tout ça à cause de Patric Laprade et de son almanach 2005 de lutte du Québec.
En page 12, dans le volet "Les 10 plus grandes nouvelles 2004", je suis en accord à 99% et une surprise m'attendait: j'y apprends que la license de la NWA/Québec appartient à Dru Onix. Tant qu'à moi, il peut s'acheter toutes les ceintures qui existent, pour moi un lutteur avec un cardio de trois minutes qui refuse de défendre sa ceinture contre l'aspirant numéro un (Carl XL) classé par Steve Charrette fait figure d'un champion de paille.
Ceci dit, dans la lutte-spectacle, le vrai champion est celui qui assis le plus de paires de fesses sur les chaises de ta salle. Un jour, ça finit par rejoindre la fédération qui t'emploie où plutôt que tu diriges devrais-je dire. Un franchisé d'une association américaine ne fait pas de lui un as dans la manière de diriger ou d'opérer une fédération de lutte, c'est du déjà-vu et vécu pour moi.
En page 24, dans le volet "2004 Revue de l'année", je suis en accord à 99%. Le 1er février, je n'ai pas congédié Joey Soprano: en affaires avec Jacques Rougeau Jr, Joey était frustré et a quitté en plein spectacle. Il est revenu à la FLQ de lui-même et on est bien content de son travail.
Également, on y parle des émissions de télévision où Carl XL a participé (Virginie et Fortier V). On oublie de faire mention que les comédiens du volet lutte dans l'émission Les Bougon ont été entraînés à la CWA par Carl XL et que le tournage (trois jours) a eu lieu à la FLQ.
En page 60, dans le volet "Top 50 des meilleurs lutteurs Indy du Québec en 2004", je suis 99.9% en accord. Je suis suis complètement en désaccord que Dru Onix soit classé deuxième et que Pierre Carl Ouellette, qui a été trois fois champion en équipe à la WWE, soit classé septième. Ceux qui ont fait ce choix en avaient fumé du bon.
En page 92, "Historique des titres", cette section est une perte de temps pour la simple raison que dans le domaine de la lutte-spectacle et ceci mondialement, dans chaque région où il y a une fédération qui présente des house shows, il se développe des vedettes que les fans affectionnent et aiment à s'identifier.
Généralement, les vedettes de chaque fédération sont ceux qui vont asseoir le plus de monde dans ta salle et je m'explique: à chaque fois que Lou Thesz était à l'affiche en finale au Forum de Montréal, l'assistance descendait, pas parce qu'il ne savait pas luttr, mais parce que pour plusieurs fans, il était sans couleurs et plate à voir évoluer.
En Amérique, Yvon Robert Sr. a peut-être été champion moins souvent, mais il entrait tellement bien (charisme) en communication avec les fans et était tellement généreux contre ses adversaires qu'il pouvait lutter contre n'importe qui et les fans embarquaient et partaient heureux. Pour nous "les vieux", en dehors des house shows, Lou Thesz était considéré comme un grand lutteur et tous aimaient mieux échanger avec lui dans le gymnase plutôt que dans un house show. PS: content Kevin te faire comparer à Lou Thesz? lol...Honnêtement, tu as beaucoup plus de couleurs que lui.
Tout ça pour en venir à la page 92 "Historique des champions" qui est une perte de temps pour la simple raison que la personne ou l'association qui réussira à recenser les champions dans un livre de records, cette personne oo association n'existe pas où n'est pas née.
En page 128, les "Résultats de cartes", je suis tiède et ça deviendra une tour de Babel si les 11 fédérations provinciales commencent à produire des house shows à toutes les semaines. En page 146, dans les in et les out j'adore cela, chaque fédération devrait avoir une boîte où les fans pourraient y inscrire sur un carton leurs in et leurs out. Même si je suis un vieux, j'aime bien cette formule moderne.
Monsieur Patric "Big Sexy" Laprade, pour un gars qui en était à sa première expérience comme éditeur, félicitations tu as fait un travail colossal et comme éditeurs ou lecteurs, vous n'êtes pas obligés de partager mes propos.
J'ai d'autres points à signaler qui causent un peu de turbulence dans mon cerveau, je vais y revenir dans une autre chronique, tout comme possiblement ma visite à la PWA qui présente le 26 mars Standing Challenge.
Comme vous avez pu vous en rendre contre, cette pièce de collection ne laissera pas personne indifférent et fera jaser positivement ou négativement beaucoup de fans et de lutteurs, et ça m'a fait beaucoup plaisir d'y avoir apporter en photos ma contribution.
L'album photos
En complément à ma chronique, visitez mon album photos. Elles ne seront pas toujours en conjecture avec la chronique qui sera en ligne. En grande partie, les photos que vous allez visionner n'ont jamais été publiées. Soyez patients, il en a pour tous les goûts d'hier à aujourd'hui. Évidemment que la lutte professionnelle y occupe une grande place, mais plusieurs autres disciplines sportives ont également leur place. Nous procédons par ordre alphabétique. Cette semaine je suis encore dans la section des "C".
La Fédération Lutte Québécoise (FLQ) présente à tous les vendredis des galas de lutte-spectacle au Centre St-Barthélemy 7111 rue Des Érables (près rue Jean-Talon est) à trois pas de la Station Métro Iberville. Vaste stationnement, salle climatisée. Pour le programme au complet, visitez www.flqnet.com.
Cette chronique est exclusive à www.rds.ca/lutte, toute reproduction est interdite. Si beaucoup d'anglicismes sont utilisés, c'est pour demeurer dans le langage des consommateurs de cette discipline.
Tout comme moi, vous y apprendrez des choses étonnantes; dans le domaine de la lutte-spectacle, la science infuse ça n'existe pas. Il y a beaucoup de choses où je suis 100% en accord et d'autres où je suis plutôt tiède. Dans l'ensemble, un gros coup de chapeau à Big Sexy oups! je voulais dire Patric Laprade. L'almanach 2005 de la lutte québécoise sera en vente à tous les vendredis au restaurant de la Fédération Lutte Québécoise (FLQ) au prix de 7.00$. Je ne connais pas le tirage, mais à ce prix, c'est une aubaine qui deviendra vite un souvenir recherché.
Les pour et les contre
Pour une première comme éditeur, Patric Laprade s'est surpassé dans plusieurs volets de son almanach, certains volets où il avait le contrôle à 100% et d'autres volets où il a eu recours pour le seconder à d'autres initiés de la lutte québécoise. Mon but n'est pas de créé de la controverse avec les intervenants, les initiés du milieu savent tous que je déteste la controverse hum...et si mon opinion est teintée avec celle de l'almanach, ce n'est pas parce que je n'aime pas le produit, au contraire si je lui consacre cette chronique et qu'il est mis en vente à la Fédérations Lutte Québécoise, c'est parce que je l'adore.
Volet par volet
En page 6, dans le premier volet "Histoire de la lutte au Québec", il y a eu un oubli majeur: après la fermeture de lutte Grand Prix et des Entreprises sportives de l'est (As de la Lutte) et avant la naissance (1980) des promotions Varoussac, Il y a eu deux autres compagnies de lutte majeures au Québec.
Lutte Celebrity Wrestling (propriété des Frères Vachon, Dale Roberts, Gerry Brown, des frères Jos et Paul Leduc etc...). Dans l'alignement, il y avait des noms prestigieux comme Walter Kowalsky, Don Leo Jonathan, Abdullah the Butcher, Sailor White, Serge Dumont, les Scorpion, Chen Lee etc...Cette jeune organisation avait un bicycle (réseau) de télévision anglais et français couvrant le Québec et le nord de l'Ontario, avec une partie de la Colombie-Britannique et des Maritimes. Cette jeunes compagnie, en l'espace d'un an, est venue près d'atteindre son but, soit celui de mettre sur pied un réseau de lutte de l'Atlantique au Pacifique.
Cette compagnie avait son propre mobile de télévision qui servait à produire Lutte Celebrity et le roller derby américain. Le roller derby tentait d'implanter une ligne au Canada pour rivaliser avec celle des États-Unis. Étant proche de l'organisation et travaillant dans le bureau comme scripteur et responsable des déplacements des lutteurs et du mobile de TV, aujourd'hui je peux affirmer que si ça n'avait pas été du roller derby qui coûtait énormément cher à produire, Lutte Celebrity Wrestling existerait toujours et avec les demandes des États-Unis et de l'Europe qui accostaient pratiquement à toutes les semaines, notre président Paul Vachon était très proche de son but et peut-être que Vince n'aurait jamais mis les pieds au Canada.
Après la fermeture prématurée de Lutte Celebrity Wrestling, il y a eu Lutte Grand Circuit Wrestling (propriété de Fred Major, Walter Kowalsky, Don Leo Jonathan, etc...). J'y travaillais comme scripteur et secondait Paul Vachon dans l'établissement du bicycle pour la TV. Encore une fois, quoique moins fort que le bicycle de Lutte Celebrity Wrestling, on avait au Québec un réseau français et anglais et une partie du nord de l'Ontario. On ne touchait pas au centre de l'Ontario qui était couvert par Maple Leaf Wrestling des frères Tunney, ni la Colombie-Britannique où Gene Kinisky et Sandor Kovac opéraient avec succès un bicycle de TV et un territoire de house show.
À la demande de Michel Vigneault, c'est avec Lutte Grand Circuit Wrestling que j'avais eu l'honneur d'accueillir son petit frère Ricky Martel et de lui planifier son tout premier combat à l'Aréna de Verdun. À la Tour de Québec, salle où était présentés hebdomadairement nos combats, Jos et moi avions un plaisir fou à lutter contre Michel Vigneault et Frenchy Martin. J'avais connu le jeune frère de Michel Vigneault qui attendait pratiquement à toutes les semaines à la porte de la Tour pour pouvoir transporter nos valises et ainsi sauver le prix de l'admission.
Je me rappelle encore des paroles de Cheen Lee, l'adversaire de son premier combat: "donne-le moi le frère de Michel Vigneault, je vais le faire shiner (bien paraître)". Effectivement, il avait fait tout un combat et les amateurs de lutte de la province de Québec connaissent la suite et la carrière de celui que Vern Gagne (Minneapolis, États-Unis) chérissait comme son propre fils, assez pour que Vince McMahon aille le recruter.
Également dans le même volet, on ne parle pas de la bataille que la FLQ a menée pour la libre circulation des lutteurs (inter-fédérations). Aujourd'hui, si les lutteurs québécois sont connus en dehors du quartier où ils évoluent, c'est grâce à la bataille que la Fédération Lutte Québécoise a su mener à bon port. Est-ce que ça valait la peine? Oui parce la libre circulation des lutteurs a permis la création de nouvelles fédérations. Aujourd'hui ce n'est pas le nombre de lutteurs et de fédérations qui manque. Ce qui manque, c'est la manière d'exploiter une fédération. Je ne suis pas surpris des succès de la EWR de la ville de Québec, où un a échoué ou fermé (CCW) l'autre (EWR) connaît un succès fou et ce n'est pas uniquement parce qu'il fait venir des vedettes de la TNA. Je crois plutôt que c'est grâce à un de leur dirigeant (Claude Provost Jr.) qui a été élevé dans le milieu de la lutte et de la promotion.
Bon, je suis resté accroché sur le premier volet et je viens de manquer TNA Impact à 16h30. De plus, ma préparation de soirée Raw à 21h est toute chamboulée, tout ça à cause de Patric Laprade et de son almanach 2005 de lutte du Québec.
En page 12, dans le volet "Les 10 plus grandes nouvelles 2004", je suis en accord à 99% et une surprise m'attendait: j'y apprends que la license de la NWA/Québec appartient à Dru Onix. Tant qu'à moi, il peut s'acheter toutes les ceintures qui existent, pour moi un lutteur avec un cardio de trois minutes qui refuse de défendre sa ceinture contre l'aspirant numéro un (Carl XL) classé par Steve Charrette fait figure d'un champion de paille.
Ceci dit, dans la lutte-spectacle, le vrai champion est celui qui assis le plus de paires de fesses sur les chaises de ta salle. Un jour, ça finit par rejoindre la fédération qui t'emploie où plutôt que tu diriges devrais-je dire. Un franchisé d'une association américaine ne fait pas de lui un as dans la manière de diriger ou d'opérer une fédération de lutte, c'est du déjà-vu et vécu pour moi.
En page 24, dans le volet "2004 Revue de l'année", je suis en accord à 99%. Le 1er février, je n'ai pas congédié Joey Soprano: en affaires avec Jacques Rougeau Jr, Joey était frustré et a quitté en plein spectacle. Il est revenu à la FLQ de lui-même et on est bien content de son travail.
Également, on y parle des émissions de télévision où Carl XL a participé (Virginie et Fortier V). On oublie de faire mention que les comédiens du volet lutte dans l'émission Les Bougon ont été entraînés à la CWA par Carl XL et que le tournage (trois jours) a eu lieu à la FLQ.
En page 60, dans le volet "Top 50 des meilleurs lutteurs Indy du Québec en 2004", je suis 99.9% en accord. Je suis suis complètement en désaccord que Dru Onix soit classé deuxième et que Pierre Carl Ouellette, qui a été trois fois champion en équipe à la WWE, soit classé septième. Ceux qui ont fait ce choix en avaient fumé du bon.
En page 92, "Historique des titres", cette section est une perte de temps pour la simple raison que dans le domaine de la lutte-spectacle et ceci mondialement, dans chaque région où il y a une fédération qui présente des house shows, il se développe des vedettes que les fans affectionnent et aiment à s'identifier.
Généralement, les vedettes de chaque fédération sont ceux qui vont asseoir le plus de monde dans ta salle et je m'explique: à chaque fois que Lou Thesz était à l'affiche en finale au Forum de Montréal, l'assistance descendait, pas parce qu'il ne savait pas luttr, mais parce que pour plusieurs fans, il était sans couleurs et plate à voir évoluer.
En Amérique, Yvon Robert Sr. a peut-être été champion moins souvent, mais il entrait tellement bien (charisme) en communication avec les fans et était tellement généreux contre ses adversaires qu'il pouvait lutter contre n'importe qui et les fans embarquaient et partaient heureux. Pour nous "les vieux", en dehors des house shows, Lou Thesz était considéré comme un grand lutteur et tous aimaient mieux échanger avec lui dans le gymnase plutôt que dans un house show. PS: content Kevin te faire comparer à Lou Thesz? lol...Honnêtement, tu as beaucoup plus de couleurs que lui.
Tout ça pour en venir à la page 92 "Historique des champions" qui est une perte de temps pour la simple raison que la personne ou l'association qui réussira à recenser les champions dans un livre de records, cette personne oo association n'existe pas où n'est pas née.
En page 128, les "Résultats de cartes", je suis tiède et ça deviendra une tour de Babel si les 11 fédérations provinciales commencent à produire des house shows à toutes les semaines. En page 146, dans les in et les out j'adore cela, chaque fédération devrait avoir une boîte où les fans pourraient y inscrire sur un carton leurs in et leurs out. Même si je suis un vieux, j'aime bien cette formule moderne.
Monsieur Patric "Big Sexy" Laprade, pour un gars qui en était à sa première expérience comme éditeur, félicitations tu as fait un travail colossal et comme éditeurs ou lecteurs, vous n'êtes pas obligés de partager mes propos.
J'ai d'autres points à signaler qui causent un peu de turbulence dans mon cerveau, je vais y revenir dans une autre chronique, tout comme possiblement ma visite à la PWA qui présente le 26 mars Standing Challenge.
Comme vous avez pu vous en rendre contre, cette pièce de collection ne laissera pas personne indifférent et fera jaser positivement ou négativement beaucoup de fans et de lutteurs, et ça m'a fait beaucoup plaisir d'y avoir apporter en photos ma contribution.
L'album photos
En complément à ma chronique, visitez mon album photos. Elles ne seront pas toujours en conjecture avec la chronique qui sera en ligne. En grande partie, les photos que vous allez visionner n'ont jamais été publiées. Soyez patients, il en a pour tous les goûts d'hier à aujourd'hui. Évidemment que la lutte professionnelle y occupe une grande place, mais plusieurs autres disciplines sportives ont également leur place. Nous procédons par ordre alphabétique. Cette semaine je suis encore dans la section des "C".
La Fédération Lutte Québécoise (FLQ) présente à tous les vendredis des galas de lutte-spectacle au Centre St-Barthélemy 7111 rue Des Érables (près rue Jean-Talon est) à trois pas de la Station Métro Iberville. Vaste stationnement, salle climatisée. Pour le programme au complet, visitez www.flqnet.com.
Cette chronique est exclusive à www.rds.ca/lutte, toute reproduction est interdite. Si beaucoup d'anglicismes sont utilisés, c'est pour demeurer dans le langage des consommateurs de cette discipline.