Le samedi 8 novembre 2003, je suis allé faire un tour dans la région de Drummondville pour revoir la NBW. C'est devant une foule (un peu plus tranquille que d'habitude) de près de 150 spectateurs que les lutteurs de cette fédération nous ont présenté un spectacle divertissant, mais très moyen.

Premier combat: Hyper vs Anthrax

Il n'y a pas à dire, les NNB sont une excellente équipe et quand on les sépare, on perd un peu de cette excellence, car ce sont deux lutteurs qui se complètent: Hyper, l'athlétisme et Spike, la puissance. De plus, l'adversaire de Hyper n'a pas arrêté de déconner avec une horloge, un parapluie et l'arbitre (nul autre que Pierre Demers, une institution dans le monde de la lutte à Drummondville, sauf qu'il a beaucoup ralenti depuis le temps). En fin de compte, ce fut un combat beaucoup trop long et avec beaucoup trop de conneries de la part de Anthrax, ce qui a pour effet de discréditer le monde de la lutte professionnelle.

Deuxième combat: Gabio vs Blazer

Bon petit combat entre ces deux lutteurs surtout de la part de Gabio, qui a exécuté un peu de voltige (pas du troisième, car le plafond est trop bas pour faire des sauts du troisième câble). Ainsi, Gabio nous a offert un très beau "frankensteiner" et un beau "tornado armdrag". D'ailleurs, ce combat était pour la ceinture des poids légers (qui était vacante) et c'est Gabio qui a remporté la ceinture, c'était bien mérité.

Troisième combat: Spike vs Funky

Bon combat entre les deux lutteurs, même s'il y a eu de trop nombreuses interventions néanmoins de la part de Blazer et de Hyper. Spike a démontré ses habiletés de puissance et Funky, ses habiletés athlétiques. Le combat se termine dans la confusion à cause des nombreuses interventions et c'est finalement Spike qui en sort victorieux par disqualification.

Quatrième combat: Jefrx vs Big Migthy Styles

Combat très moyen dans lequel il n'y a pas eu de gagnant à cause de nombreuses interventions.

Cinquième combat: The Boss vs Le Séparatiste et The English Men

C'était un combat d'une autre fédération et on aurait pu s'en passer.

Sixième combat: Dave le Justicier vs Funky

Funky arrive au ring déguisé en Dave le Justicier avec un pantalon bleu monté jusqu'en dessous des bras et une ceinture de culturiste sur laquelle était écrit CAVE au lieu de DAVE. Il nous fait également un numéro au micro sur la justice qui était très, très drôle. Quand le vrai Justicier arrive enfin, on a le droit à un bon combat entre les deux hommes et la victoire de Dave le Justicier à la suite d'un "sidewalk slam". Malheureusement, après le combat, Funky nous fait un "ego trip" et ne veut plus quitter les abords du ring. Il ne cesse de parler au micro et d'attaquer en traître Dave, de se sauver et de revenir sans fin pendant un bon 10 minutes, bref aussi longtemps que le combat lui-même avait duré.

Septième combat: Devil White, Voltage ("champion hardcore") vs Satan Fondation

Ce fut un combat "hardcore" avec beaucoup d'objets comme des poubelles et des néons. D'ailleurs, l'utilisation de néons était très dangereuse, car les lutteurs se sont brisés des néons sur le corps alors qu'ils étaient très près des spectateurs. De ce combat très violent (un des Satan Fondation saignait d'ailleurs abondamment), c'est l'équipe diabolique des Satan Fondation qui en est sortie gagnante.

Conclusion

La NBW est une fédération moyenne qui vaut la peine d'être visitée par les gens de la région de Drummondville. C'est évident que la NBW n'est pas du calibre des plus grosses fédérations de Montréal ou de la CCW de Québec. Malgré tout, le spectacle en général est intéressant et divertissant. Toutefois, la salle avec le plafond bas demeure un obstacle majeur à la haute voltige et deux pauses de 15 minutes, c'est trop. En plus, il n'y a même pas de barrières de sécurité pour les spectateurs… mais il y a de la bière et ça c'est tout un avantage! Enfin, presque tous les lutteurs luttent en souliers et ça, disons-le, ça fait pas mal moins sérieux. Sinon, allez faire un tour pour juger par vous-mêmes, les galas ont lieu tous les premiers samedis du mois à la salle Aramis, au 4517, boul. St-Joseph à St-Nicéphore, à cinq minutes de Drummondville. Prochain gala: le 6 décembre 2003.

François Choquette