La semaine dernière a été forte en émotions et en ragots dans le domaine de la lutte professionnelle québécoise. Il y a eu ce ragot à l'effet que Paul Leduc se cachait sous le sobriquet de vérité, d'autres sont choqués parce que j'ai écrit qu'un lutteur était l'émule d'Abdullah the Butcher et finalement un texte que Gino m'a avoué n'avoir jamais composé et signé.

Allons y par étape. En ce qui concerne les propos que l'on m'a attribués sous le sobriquet de vérité, que ces personnes aillent se faire voir en médecine. Aller jusqu'à copier et publier ce qui est exclusif à www.rds.ca/lutte et à Allo Vedettes, en utilisant sur d'autres sites la cartouche avec la photo de la chronique 1,2,3 par Paul Leduc, ceci dépasse ce que la loi permet.

En ce qui concerne l'émule de Abdullah, par principe les investisseurs veulent avoir un retour sur leur investissement et les compagnies de lutte de style professionnel ne sont pas différentes des autres business, en misant sur l'utilisation des lutteurs qui rempliront leurs amphithéâtres.

Indépendamment des techniques de lutte de cette merveilleuse discipline et sans mésestimer le talent de l'émule d'Abdullah, j'ai vu durant ma carrière des gladiateurs qui avaient de la misère à faire une prise de tête mais à l'annonce de leur nom, ils pouvaient remplir l'amphithéâtre. Immanquablement, ils devenaient champions de ces fédérations.

Si ce lutteur n'a pas été capable ou a eu de la misère à lever l'émule d'Abdullah, il n'est pas nécessaire d'aller l'attaquer dans son comportement personnel de sa vie privée. Le talent et le succès des lutteurs dépendent du comment ils sont utilisés.

On a utilisé le nom et la signature de Gino Brito?

Un texte à qui on attribut la composition et la signature à Gino Brito a circulé sur différents sites internet dont la partance est venue d'un site d'une fédération québécoise et a été véhiculé par différentes personnes. Ayant eu récemment un succès retentissant avec Gino et sa fédération de l'Outaouais, je m'attendais à des réactions.

Je suis allé à la source et j'ai rencontré Gino et celui-ci m'a confirmé qu'à leur invitation, ils les avaient rencontrés, mais n'avaient jamais écrit et signé le texte que cette fédération a publié sur leur site internet. Il y avait eu des pourparlers avec eux, il avait même été question de la FLQ. Ma réflexion à Gino ne s'est pas faite attendre, soit celle que je n'étais pas intéressé pour différentes raisons personnelles et les expériences du fameux big 3 ne me dirigeaient pas dans cette direction.

Vous souvenez-vous du big 3 qui devait être composé par trois fédérations différentes? La chose n'a pas marché et le tout s'est reviré contre la NCW qui a passé pour la méchante bête aux yeux des fans et des autres fédérations.

Me suis-je fait piéger?

Aujourd'hui (13 juillet), quelqu'un de cette fédération a parlé à ma fille Kim et lui a dit qu'ils avaient eu (samedi 12 juillet) une autre rencontre avec Monsieur Brito et que l'affaire était conclue, que celui-ci joignait sa fédération. Reconnu pour être prétentieux, celui-ci est l'annonceur-maison de cette fédération et non le proprio.

Avant de vérifier avec Gino Brito, écoutons ce que cette machine à parler avait à raconter: la fédération concernée formerait une nouvelle compagnie dont ferait partie monsieur Gino Brito et Tito Salza, que leurs opérations seraient le lundi soir et qu'ils avaient signé un bail avec le complexe Étienne Desmarteaux, situé rue Bellechasse à Montréal. Je m'interroge: signer un bail avant que la nouvelle compagnie soit formée?

Je suis allé à la source et j'ai téléphoné à Gino, et celui-ci m'a confirmé qu'à leur invitation il y avait bien eu une deuxième rencontre (le 12 juillet) et que la chose avait été faite en grand devant tous les participants et lutteurs de cette fédération, et qu'il avait encore été question de la FLQ. Ma réponse a été la même que celle ci-haut mentionnée.

Gino a été d'une franchise exemplaire et m'a expliqué que s'ils apportaient toutes les choses promises, qu'il serait heureux d'y faire partie avant d'ajouter que les dirigeants de la fédération de l'Outaouais devaient aussi être rencontrés.

Que je me soit fait piéger ou non, le gala présenté dans la salle du Théâtre Extrême entre la fédération de l'Outaouais et la FLQ a été de loin le meilleur à avoir été présenté dans cette salle.

Indépendamment de mon opinion personnelle, sincèrement pour un passionné comme moi, je souhaite à cette nouvelle formation tout le succès que peut espérer toute nouvelle compagnie. Surtout que la relance d'un tel projet est énorme. Pour moi la chose est close.

Peut-être que la décision de Gino était prise et qu'il ne savait pas comment me le dire? A lui aussi je lui souhaite bonne chance et je ne lui en veux pas. Je tourne tout simplement la page. Rien de mieux que d'aller à la source pour avoir l'heure juste.

Le vendredi, le Théâtre Extrême présente la Fédération Lutte Québécoise, communément appelée par les jeunes la FLQ. Portes 19h30 rideaux 20h30, 5945 Cartier coin Rosemont à Montréal. Pour le programme complet, visitez www.flqnet.com

PS: Vous pouvez lire la chronique de 1,2,3 par Paul Leduc dans Allo Vedettes, populaire hebdomadaire artistique mis en vente le vendredi dans la région montréalaise et le samedi en province.