Il nous arrive souvent de critiquer des athlètes pour leur manque d‘intensité, leur irrégularité au jeu ou même leur absentéisme mentale.

Janvier est consacré aux maladies mentales. Au cours de ce mois, nous aurons vu des levées de fonds pour cette cause. La firme Bell avec son “ Cause pour la cause” en est l‘exemple bien connu.

Nous aurons eu droit à plusieurs articles de presse et à des présentations de cas de personnes affectées par la multitude de formes que prend cette affection chez l‘humain.

Récemment, on nous parlait de ce joueur du Hockey Junior Majeure du Québec au prise avec ces problèmes.

Comment pourrait-on passer sous silence l‘immense implication pour cette cause de notre merveilleuse olympienne Clara Hugues ?

Bref, chacun de nous pouvons être confronté un jour ou l‘autre à la maladie mentale, personnellement ou celle d‘un proche. Heureusement, dans les dernières décennies, les traitements de cette maladie ont démontré des progrès sensibles.

La société a elle-aussi une meilleure réceptivité face à cette problématique. Bien sûr qu‘il reste encore beaucoup de chemin à faire à cet effet, mais il faut au moins se réjouir du bout de chemin accompli.

Voilà pourquoi, j‘ose suggérer à chacun de nous, y compris moi, que nous devenions plus conscients que les athlètes ne sont après tout que des humains.

Malgré ses exploits passés, son salaire, sa notoriété, celui ou celle que la maladie mentale touche, n‘est plus en mesure de soutenir le rythme. L‘étoile ne brille plus autant, parfois elle est totalement éteinte, tellement le mal l‘envahit.

Alors, la prochaine fois que nous serons frustrés du rendement d‘un athlète, avant de porter un jugement lapidaire, parfois très réducteur et mesquin, il faudrait se demander: ”Et si c‘était dû à cela ?..