Depuis plusieurs années, au Québec comme ailleurs, on s‘affaire à améliorer des automobiles fonctionnant à l‘électricité.

Nous commençons à en voir de plus en plus. C‘est donc en discutant avec les propriétaires de celles-ci que nous parvenons à en savoir plus à ce sujet.

En général, ces gens sont heureux de leur acquisition, car ils s‘en servent comme deuxième véhicule et pour les courses en ville.

Selon ce qu‘ils en disent, ces véhicules roulent bien, sont silencieux, sont ergonomiques et bien économiques.

Il n‘y a pour eux qu‘une seule ombre au tableau: ces autos ne sont pas fiables pour de longues distances et encore moins en période hivernale. Les batteries ne sont pas adaptées pour passer au travers le gros ouvrage.

Le Tricolore est tout-à-fait à l‘image de ces voitures électriques. Plein de qualités, beau à voir jouer, capable de relever de gros défis ponctuels.

Ce club nous donne l‘impression en chaque première moitié de saison qu‘il peut être la surprise de l‘année, comme en 1993. La fausse saison de l‘an dernier a même permis à cette formation de terminer très haut au classement, mais les Sénateurs nous ont tous remis sur Terre en peu de temps.

Samedi soir passé, après la partie du Bleu-blanc-rouge, au Dodger‘s Stadium, Anaheim affrontait Los Angeles. Deux bonnes grosses équipes qui m‘ont fait vite comprendre que notre petite équipe ne pourrait rivaliser en rien avec de telles formations dans une série quatre de sept.

Les plus petits des Ducks étaient de la taille des plus gros du Canadien, sauf notre pittoresque Douglas Murray…

Oui, il est beau et charmant notre petit cabriolet mais ses batteries sont déjà presque mortes. Nos gars auraient bien eu besoin d‘une “grosse nuit” de recharge, en cette trêve olympique. C‘est plutôt huit d‘entre eux qui iront à Sotchi… Alors que des Martin St-Louis se reposeront !

J‘ai bien l‘impression que notre Tricolore sera remisé au garage en début avril… On regardera les gros clubs des autres villes en séries !