Un protêt déposé par l’équipe canadienne a laissé place à une situation hors du commun, vendredi, à la Super finale de la Ligue mondiale de water-polo à Budapest, en Hongrie. Le quatrième quart a été joué une deuxième fois lors des quarts de finale face à l’Italie, qui a finalement eu le dessus 15-10 sur le Canada.

Après le « premier » quatrième quart, les Italiennes avaient signé un gain de 14-10. La troupe de David Paradelo est toutefois allée en appel pour une décision prise durant la rencontre, faisant en sorte que leurs adversaires avaient possiblement crié victoire trop vite et forçant le prolongement de la partie.

Une exclusion est survenue du côté de l’Italie avec 3 secondes à jouer au troisième quart. La Montréalaise Joelle Bekhazi a ensuite marqué, mais il ne restait plus de temps au tableau indicateur, ce qui a automatiquement annulé le but, ramenant la marque à 11-7 en faveur des Italiennes avec un seul quart à disputer.

 « Si le but n’était pas bon, alors le Canada aurait dû recommencer en avantage numérique, mais ils étaient à 6 contre 6 lorsque le jeu a repris », a indiqué la responsable des communications de Water-polo Canada, Mylène Turcotte-Fitzgerald. Elle ajoute qu’une erreur technique rend un protêt éligible, expliquant ainsi la décision de rejouer le dernier quart.

Cette situation n’aura toutefois pas tourné en faveur de l’équipe canadienne dont font partie les Québécoises Krystina Alogbo (Montréal), Joelle Bekhazi (Montréal), Axelle Crevier (Montréal), Shae Fournier (Laval), Elyse Lemay-Lavoie (Montréal) et Clara Vulpisi (Montréal).

Les représentantes de l’unifolié seront de retour à la piscine samedi pour se mesurer à l’Australie qui a quant à elle perdu contre la Russie en quarts de finale.