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RÉSULTATS

Pour éviter la dépression du coureur

Entraînement - Getty
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Journée Bell Cause pour la Cause : Joignez-vous à la conversation

 

La journée Bell Cause pour la cause nous rappelle à chaque année l'importance de combattre la stigmatisation entourant la maladie mentale. J'ai souvent vanté dans les textes de mes chroniques la nécessité de bouger et de se garder en forme pour maintenir un bon équilibre mental. Un esprit sain dans un corps sain !

 

Je sais que de nombreuses personnes s'adonnent à la course à pied dans le but d'améliorer leur condition physique et se sentir bien dans leur peau. Pour se motiver, ils vont souvent se fixer un objectif à atteindre. Cela peut être une distance, un chrono ou un événement comme une participation à un marathon. Pour atteindre leur but, ils vont s'entraîner beaucoup. Parfois beaucoup trop !

 

Un danger les guette alors, celui du surentrainement. Une situation qui peut entraîner une cascade de problèmes physiques et psychologiques.

 

En course à pied, le surentraînement survient lorsque la fréquence des sorties ou l'intensité déployée lors de celles-ci surpasse la capacité du corps à récupérer.  Cela arrive aussi quand on change soudainement, sans y aller graduellement, le volume, la durée ou la puissance des entraînements. Lorsque cela se produit, un coureur devient plus susceptible de se blesser et obtient tout le contraire de ce qu'il souhaite réellement, à savoir une progression de ses performances.

 

Le surentraînement affecte également le mental d'un coureur et cela peut entraîner un découragement. Le burnout du coureur !

 

Si vous êtes un coureur assidu alors je m'adresse à vous directement. Soyez attentif et surveillez les symptômes précurseurs de la dépression du coureur. Les performances régressent malgré les meilleurs efforts. Vous devenez stressé et irritable. Vous terminez vos entraînements complètement épuisé.

 

Vous avez de la difficulté à trouver le sommeil et souffrez d'insomnie pendant la nuit. Vous êtes moins motivé.  Même si vous courez pour maintenir votre ligne, vous commencez à perdre du poids et êtes souvent déshydraté.  Ce sont tous de mauvais signes. Une visite chez un professionnel de la santé devient recommandé.

 

Courir doit être un plaisir, un moment de liberté et d'évasion. À moins d'être un coureur élite commandité en quête de victoires, vous n'avez que vous-même à battre. Ne soyez donc pas trop dur envers vous-même et faites-vous du bien.

 

Vous devriez terminer vos courses avec l'esprit libre et vos idées claires. Si vos performances vous tourmentent et occupent vos pensées, alors il vous faut revoir vos objectifs et obtenir un véritable plan d'entraînement élaboré par un spécialiste. Vous courrez moins, mais plus efficacement.

 

Surtout, ne boudez pas le repos. J'ai vu trop de coureurs qui s'irritaient facilement lorsqu'ils étaient incapables d'accomplir leur entrainement quotidien. La première chose à faire pour éviter la dépression du coureur est de prendre plusieurs journées de repos et se sentir à l'aise avec cette décision.  Profitez-en pour pratiquer une activité moins exigeante et plus relaxante. Étirez-vous régulièrement et découvrez, pourquoi pas, le yoga !

 

Si vous ressentez néanmoins un découragement et êtes dépressif, alors il est temps de consulter un professionnel (médecin, physiothérapeute, psychologue, etc) ou d'en parler ouvertement avec des proches pour aller chercher de l'aide. Vos symptômes ne sont pas uniquement dû à vos déceptions vécues en course à pied.

 

Tous les coureurs doivent apprendre à doser leur entraînement. Je me répète, courir doit procurer un sentiment de fierté, pas de découragement ou d'anxiété. Cela doit vous rendre fier, pas vous décevoir et vous démoraliser.

 

Peu importe la distance, la vitesse ou le rythme, tous les gens qui courent et qui bougent devraient simplement être joyeux de le faire.

 

Voici le lien pour obtenir de l'aide en santé mentale si vous avez des idées noires. N'hésitez jamais !