Le football est fortement touché par la présente crise de la COVID-19 et François-Étienne Corbin, ainsi que toute l’équipe de l’émission Le sport en crise, s’est penché sur la question avec des intervenants du milieu.

Le directeur général de la Fédération de football amateur du Québec, Mathieu Joyal, l’entraîneur-chef du Rouge et Or de l’Université Laval, Glen Constantin, et l’espoir au poste de receveur Malick Meiga ont tous approuvé que leur préparation habituelle avait été chamboulée par la COVID-19.

Joyal devrait normalement voir des jeunes sur le terrain, mais au lieu de tout ça, il se retrousse les manches comme jamais afin de préparer un plan de relance.

« Ça coupe aussi au niveau des revenus. C’est une crise qui prend beaucoup de place, qui nous paralyse un peu, mais en même temps on travaille au bureau et on tente des choses qu’on n’a jamais tentées », a-t-il souligné.

« C’est majeur, mais on essaie d’être proactifs dans la situation », a-t-il ajouté.

« Tranquillement, ce qu’on va recommander, ce sont des entraînements individuels qui misent sur les habiletés », a-t-il convenu.

De son côté, le pilote du Rouge et Or a bien sûr rappelé que l’annulation d’une partie du camp de printemps a nui à la préparation de ses joueurs. Sans compter que certains finissants n’ont pas eu la fenêtre souhaitée pour se mettre en valeur chez des équipes professionnelles.

Constantin n’a pas négligé le manque sur le plan social qu’a engendré l’isolation forcée par la COVID-19. Soudainement, la famille du Rouge et Or n’avait plus ses rencontres habituelles, mais des mesures ont été prises afin de s’assurer qu’aucun membre ne se sente délaissé.

« Je dis tout le temps que le football est le sport d’équipe ultime. Un joueur qui choisit le football a besoin de socialiser », a-t-il soutenu.

« À partir du 13 mars, ils ont eu un grand vide pour leur besoin de socialisation. On a fait appel à un psychologue pour s’assurer que nos jeunes étaient bien encadrés », a souligné Constantin, ajoutant que la plateforme Zoom a été bien utile pour que les joueurs gardent contact.

Pour le receveur qui a évolué au Cégep du Vieux-Montréal, Meiga a tenté de ne pas trop se prendre la tête avec tout ce qui arrivait. Il a été en mesure d’attraper des ballons avec un quart et il espère bien pouvoir se retrouver parmi la première unité dès cette saison à Penn State.

« Je suis quelqu’un qui a confiance en lui. Je vais travailler et mon but serait d’avoir un poste de partant. Le coordonnateur offensif a été changé, donc tout le monde part de la même base », a-t-il considéré.

Tous ces intervenants ont évidemment bien hâte de connaître les éventuels développements pour le football pendant cette période marquée par la COVID-19.