Bouchard à l'essai 25 matchs
Hockey mercredi, 24 oct. 2007. 15:21 mercredi, 11 déc. 2024. 16:49
MONTREAL - Si Joël Bouchard a accepté de se joindre à l'organisation du Canadien et d'aller jouer avec les Bulldogs à Hamilton, c'est dans le but d'en avoir le coeur net, de voir s'il a encore l'étoffe pour jouer dans la LNH. Et aussi, afin d'aider "son" club.
Le vétéran défenseur a accepté l'offre du Canadien d'effectuer un essai de 25 matchs dans la Ligue américaine, a confirmé la direction de l'équipe, mercredi. Bouchard a recommencé à s'entraîner lundi et il se donne deux semaines pour retrouver la forme et se mettre à la disposition de l'entraîneur Don Lever.
"On va aller à Hamilton voir si les vieilles jambes sont capables de suivre encore", a déclaré Bouchard, qui affichait un air décontracté lorsqu'il a rencontré les médias montréalais, mercredi au Centre Bell, avec une barbe de plusieurs jours au menton, une casquette de camionneur sur la tête et une chemise à carreaux sur le dos.
"Je ne suis pas ici pour prendre le poste d'un défenseur du Canadien, a-t-il souligné. Je suis ici pour voir ce que j'ai (dans le corps), et puis quant à jouer pour une équipe de la Ligue américaine, j'aime autant aider celle de l'équipe de ma ville.
"On va y aller une journée à la fois, une semaine à la fois.
"J'aurais peut-être pu signer un contrat différent, mais je le voulais comme ça parce que si ça ne fonctionne pas, je vais pouvoir dire, regarde, je ne suis pas capable de jouer comme je voulais (et quitter). Je ne suis pas là pour prendre l'argent de quiconque."
Julien Brisebois, directeur général des Bulldogs, a manifesté son intérêt pour le Montréalais de 33 ans parce que l'équipe de Hamilton avait besoin de renforts à la ligne bleue.
Mathieu Carle est blessé au genou et sera absent pour une période de trois à quatre semaines, tandis que Mathieu Biron a récemment été opéré à la hanche. Jamie Rivers, lui, ne s'est jamais rapporté à l'équipe et le Canadien a résilié son contrat.
Bouchard, de son côté, y voit une occasion de convaincre les directeurs généraux des clubs de la LNH qu'il est encore en mesure de jouer au plus haut niveau, en dépit des nombreuses blessures et maladies - méningite, fracture à l'omoplate - qui se sont dressées sur son chemin au fil de sa carrière.
"Mon but n'est pas de jouer dans la Ligue américaine, mais si j'ai à le faire, c'est ici le meilleur endroit pour moi, a-t-il dit. Parce que je peux aider les jeunes de mon équipe locale, et en même temps je reste joueur autonome, et ça me donne le temps de me remettre en forme. Alors c'est un échange de bons procédés.
"La Ligue américaine, c'est parfait pour moi. Je n'ai joué que 25 matchs (dans la LNH) en trois ans, alors il faut être réaliste. Mais en même temps, ce n'est pas le calibre de mon jeu qui n'était pas bon, c'est juste que j'étais toujours blessé.
"Si je joue bien, je ne suis pas inquiet, le téléphone va sonner, parce qu'il a déjà sonné dans le passé, a ajouté Bouchard. C'est juste à moi de faire mes preuves. Je comprends les équipes d'avoir peur un peu, parce que je n'ai pas joué beaucoup depuis quelques années."
Non aux Blue Jackets
Bouchard, qui avait organisé une tournée du Québec en compagnie d'autres joueurs de la LNH lors de l'année du lock-out, a participé au dernier camp des Blue Jackets de Columbus. Mais ceux-ci ne lui ont offert qu'un contrat à deux volets. Offre que Bouchard a refusée. Il voulait un contrat de la LNH, faute de quoi il demeurerait libre, question de ne pas se priver d'une meilleure offre qui pourrait venir plus tard.
Il y avait aussi ce virus tenace, qui l'a empêché de jouer à sa pleine mesure à Columbus cet automne. Pas assez virulent pour l'empêcher de bien faire, mais assez pour saper ses énergies, l'obliger à adopter un style plus conservateur sur la patinoire, et pour l'inquiéter quant à son avenir.
"Au camp, je me sentais vraiment mal, j'ai perdu 10 livres en cinq jours, a indiqué Bouchard. Mais j'ai quand même bien joué, et c'est ça qui m'a donné un peu d'espoir."
Bouchard dit avoir reçu des offres d'autres équipes - dont "une page pleine" de formations européennes, mais il a finalement préféré attendre, question d'en savoir plus sur son état de santé.
L'entente avec le Canadien a été conclue il y a deux semaines, mais Bouchard préférait ne pas l'annoncer publiquement avant de vaincre son virus. Ce qu'il a réussi à faire en 10 jours après que le Dr David Mulder, le médecin du Canadien, lui eut imposé un repos complet.
"Si je ne suis pas capable, ce sera à moi de décider ce que je veux faire ensuite. Vais-je finir l'année à Hamilton pour continuer à aider l'organisation, ou vais-je faire autre chose? Ce sera à moi de voir. Je ne peux pas prendre de décision maintenant, je vais le savoir dans quelques mois."
De 1994 à 2006, Bouchard a joué pour les Flames de Calgary, les Predators de Nashville, les Stars de Dallas, les Coyotes de Phoenix, les Devils du New Jersey, les Rangers de New York, les Penguins de Pittsburgh ainsi que les Islanders de New York. Il a 22 buts, 53 aides et 264 minutes de pénalités en 364 matchs dans la LNH.
Le vétéran défenseur a accepté l'offre du Canadien d'effectuer un essai de 25 matchs dans la Ligue américaine, a confirmé la direction de l'équipe, mercredi. Bouchard a recommencé à s'entraîner lundi et il se donne deux semaines pour retrouver la forme et se mettre à la disposition de l'entraîneur Don Lever.
"On va aller à Hamilton voir si les vieilles jambes sont capables de suivre encore", a déclaré Bouchard, qui affichait un air décontracté lorsqu'il a rencontré les médias montréalais, mercredi au Centre Bell, avec une barbe de plusieurs jours au menton, une casquette de camionneur sur la tête et une chemise à carreaux sur le dos.
"Je ne suis pas ici pour prendre le poste d'un défenseur du Canadien, a-t-il souligné. Je suis ici pour voir ce que j'ai (dans le corps), et puis quant à jouer pour une équipe de la Ligue américaine, j'aime autant aider celle de l'équipe de ma ville.
"On va y aller une journée à la fois, une semaine à la fois.
"J'aurais peut-être pu signer un contrat différent, mais je le voulais comme ça parce que si ça ne fonctionne pas, je vais pouvoir dire, regarde, je ne suis pas capable de jouer comme je voulais (et quitter). Je ne suis pas là pour prendre l'argent de quiconque."
Julien Brisebois, directeur général des Bulldogs, a manifesté son intérêt pour le Montréalais de 33 ans parce que l'équipe de Hamilton avait besoin de renforts à la ligne bleue.
Mathieu Carle est blessé au genou et sera absent pour une période de trois à quatre semaines, tandis que Mathieu Biron a récemment été opéré à la hanche. Jamie Rivers, lui, ne s'est jamais rapporté à l'équipe et le Canadien a résilié son contrat.
Bouchard, de son côté, y voit une occasion de convaincre les directeurs généraux des clubs de la LNH qu'il est encore en mesure de jouer au plus haut niveau, en dépit des nombreuses blessures et maladies - méningite, fracture à l'omoplate - qui se sont dressées sur son chemin au fil de sa carrière.
"Mon but n'est pas de jouer dans la Ligue américaine, mais si j'ai à le faire, c'est ici le meilleur endroit pour moi, a-t-il dit. Parce que je peux aider les jeunes de mon équipe locale, et en même temps je reste joueur autonome, et ça me donne le temps de me remettre en forme. Alors c'est un échange de bons procédés.
"La Ligue américaine, c'est parfait pour moi. Je n'ai joué que 25 matchs (dans la LNH) en trois ans, alors il faut être réaliste. Mais en même temps, ce n'est pas le calibre de mon jeu qui n'était pas bon, c'est juste que j'étais toujours blessé.
"Si je joue bien, je ne suis pas inquiet, le téléphone va sonner, parce qu'il a déjà sonné dans le passé, a ajouté Bouchard. C'est juste à moi de faire mes preuves. Je comprends les équipes d'avoir peur un peu, parce que je n'ai pas joué beaucoup depuis quelques années."
Non aux Blue Jackets
Bouchard, qui avait organisé une tournée du Québec en compagnie d'autres joueurs de la LNH lors de l'année du lock-out, a participé au dernier camp des Blue Jackets de Columbus. Mais ceux-ci ne lui ont offert qu'un contrat à deux volets. Offre que Bouchard a refusée. Il voulait un contrat de la LNH, faute de quoi il demeurerait libre, question de ne pas se priver d'une meilleure offre qui pourrait venir plus tard.
Il y avait aussi ce virus tenace, qui l'a empêché de jouer à sa pleine mesure à Columbus cet automne. Pas assez virulent pour l'empêcher de bien faire, mais assez pour saper ses énergies, l'obliger à adopter un style plus conservateur sur la patinoire, et pour l'inquiéter quant à son avenir.
"Au camp, je me sentais vraiment mal, j'ai perdu 10 livres en cinq jours, a indiqué Bouchard. Mais j'ai quand même bien joué, et c'est ça qui m'a donné un peu d'espoir."
Bouchard dit avoir reçu des offres d'autres équipes - dont "une page pleine" de formations européennes, mais il a finalement préféré attendre, question d'en savoir plus sur son état de santé.
L'entente avec le Canadien a été conclue il y a deux semaines, mais Bouchard préférait ne pas l'annoncer publiquement avant de vaincre son virus. Ce qu'il a réussi à faire en 10 jours après que le Dr David Mulder, le médecin du Canadien, lui eut imposé un repos complet.
"Si je ne suis pas capable, ce sera à moi de décider ce que je veux faire ensuite. Vais-je finir l'année à Hamilton pour continuer à aider l'organisation, ou vais-je faire autre chose? Ce sera à moi de voir. Je ne peux pas prendre de décision maintenant, je vais le savoir dans quelques mois."
De 1994 à 2006, Bouchard a joué pour les Flames de Calgary, les Predators de Nashville, les Stars de Dallas, les Coyotes de Phoenix, les Devils du New Jersey, les Rangers de New York, les Penguins de Pittsburgh ainsi que les Islanders de New York. Il a 22 buts, 53 aides et 264 minutes de pénalités en 364 matchs dans la LNH.