Patrick Roy n’est pas du genre à passer par quatre chemins. Le poste de directeur général du Canadien l’intéresse et il en a fait part mardi lors d’une mêlée de presse avec les médias de Québec.

 

« Depuis 1993 que ce club-là tourne en rond, qu’est-ce que [le Canadien] a à perdre de me donner une chance de voir ce que je peux faire avec ce club-là », a lancé le directeur général et entraîneur-chef des Remparts de Québec.

 

Roy pourrait-il cohabiter avec Gorton?

Se disant prêt à travailler avec le nouveau vice-président exécutif des opérations hockey, Jeff Gorton, Roy a de plus affirmé que relancer le Canadien n’est « pas un si gros défi que ça ».

 

Selon Roy, Bergevin, congédié dimanche, laisse un bel héritage à l’organisation, mais il ne peut en dire autant du legs du recruteur-chef Trevor Timmins, également relevé de ses fonctions.

 

« On sait tous c'était quoi le problème. Trevor Timmins a fait mal à Marc Bergevin. Marc, c'est un gars loyal et il a été derrière lui », a analysé Roy.

 

En avril dernier, l'ancien entraîneur-chef de l'Avalanche du Colorado de 2013 à 2016 a confié à la firme PBI Sports le mandat de le représenter pour un éventuel retour dans la LNH derrière un banc ou dans un poste de direction.

Commentant les congédiements de Bergevin et Timmins lundi, le propriétaire du Canadien Geoff Molson a mis l'accent sur quatre grandes lignes pour relancer son équipe et connaître un nouveau départ. Molson a indiqué vouloir embaucher le prochain directeur général « plus tôt que tard ». Il prévoit faire ses recherches et faire une liste exhaustive de candidats avant d'entamer le processus d'entrevues, en prenant le soin de préciser qu'il devra être bilingue.

Roy a remporté deux coupes Stanley avec le Canadien, en 1986 et en 1993. Il a disputé 551 matchs avec le club montréalais, entre 1985 et 1995, récoltant 289 victoires et 29 jeux blancs.

Il a ajouté deux conquêtes de la coupe Stanley après avoir été échangé à l'Avalanche à cause d'une dispute avec l'entraîneur-chef du Canadien de l'époque, Mario Tremblay.

Roy fut le troisième gardien à voir son numéro être retiré, le 22 novembre 2008, par le Canadien. Le Tricolore avait auparavant retiré le no 1 de Jacques Plante et le no 29 de Ken Dryden.

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