Parti du quatrième au premier trio la saison dernière, Phillip Danault a connu une ascension fulgurante, qui ne viendra pas sans attentes, à l'automne. Est-ce réaliste de le voir encore pivoter le premier trio du Canadien?

« D'après moi, le premier centre ou le deuxième centre, ça fait la même job, estime-t-il. J'ai un modèle que je suis de très près, c'est Patrice Bergeron. J'ai toujours voulu devenir un joueur comme ça. »

Âgé de 24 ans, le numéro 24 a grandement profité de l'arrivée d'Alexander Radulov, dont il espère évidemment le retour à Montréal.

« Il est incroyable pour un jeune comme moi de voir évoluer Radu. Un Russe qui travaille énormément, décrit-il. Ils ne sont pas tous comme ça, mais lui, il est unique pour ça. »

Après une première saison complète à Montréal, Danault sait davantage comment composer avec la folie des partisans et le cirque médiatique. Alors voilà son conseil pour son nouveau coéquipier Jonathan Drouin :

« Faudrait qu'il se trouve une blonde! », a-t-il lancé à la blague.

Et bien tant mieux, ça semble chose faite. Mais farce à part, Danault ne fait qu'applaudir la transaction de Marc Bergevin.

« Oui, j'ai été surpris. Positivement encore une fois. Bergevin fait vraiment de bons changements. Tu vois qu'il veut gagner. Il fait ça pour l'équipe. Je n'ai aucune idée si c'est fini ou pas, mais d'aller chercher Jonathan Drouin, c'est une grosse pièce qui nous manquait », souligne le joueur de centre.

Et parmi tout le travail du directeur général, notons que Danault recherchera un nouveau contrat, au terme de la prochaine saison.