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RÉSULTATS

Pas trop de pression sur Juraj Slafkovsky, exhorte Jacques Martin

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Jacques Martin a travaillé avec plusieurs premiers choix au total lors de leurs débuts dans la LNH au cours de sa longue carrière d'entraîneur.

Mats Sundin (1989), Owen Nolan (1990), Chris Phillips (1996) et Alexis Lafrenière (2020) ont tous joué sous sa gouverne à leurs débuts alors qu'il occupait différents postes en tant qu'entraîneur associé des Nordiques de Québec, entraîneur-chef des Sénateurs d'Ottawa et entraîneur adjoint des Rangers de New York.

Rencontré par notre collègue Catherine Savoie en marge du camp estival de son école de hockey, Martin connaît bien les défis auxquels feront face les dirigeants du Canadien de Montréal dans le développement de Juraj Slafkovsky.

« L'important est de s'assurer de ne pas leur mettre de pression, a rappelé Martin. Ce sont des jeunes joueurs à qui on doit donner le temps de se développer. C'est souvent des jeunes avec beaucoup de talent, mais la maturité varie d'un individu à l'autre. »

« Dans le cas d'Alexis Lafrenière par exemple, c'est un jeune qui était très mature. Il se développe bien avec les Rangers et va être un leader pour cette équipe-là. »

Martin a aussi dirigé plusieurs joueurs slovaques, notamment lors de ses neuf saisons à la barre des Sénateurs. Même si Slafkovsky n'a pas encore donné ses premiers coups de patin dans la LNH, il voit déjà la sélection du Canadien d'un bon oeil.

« J'ai eu l'opportunité de diriger plusieurs Slovaques : entre autres Marian Hossa et Zdeno Chara. Ce sont des joueurs qui sont engagés et qui ont une belle personnalité, des joueurs d'équipe. Je vois ce choix-là comme un succès pour le Canadien », a prédit Martin.

Au final, ce sera aux dirigeants du Canadien de juger si leur joyau est prêt ou non à aider le grand club dès l'an prochain.

« Je pense que l'organisation va faire du bon travail pour gérer s'il est prêt à jouer dans la Ligue nationale ou s'il a besoin de développement dans la Ligue américaine ou dans le junior.

« Comme dans le cas de Max Pacioretty à ma première année avec le Canadien. Il n'était pas prêt au camp d'entraînement. Il avait commencé [dans la LNH] et on voyait que son développement ne se faisait pas. Il est retourné dans la Ligue américaine et est devenu une étoile dans la Ligue nationale. Il s'agit de bien analyser où ils en sont dans leur développement. »