SOMMAIRE

MONTRÉAL – Le Canadien a subi une défaite de 2-0 aux mains des Blackhawks de Chicago jeudi soir au Centre Bell. Voici nos observations.

La 500e de Fleury

À son 901e départ de saison régulière dans la Ligue nationale, Marc-André Fleury a célébré la 500e victoire de sa carrière. Un exploit fabuleux pour lequel ce grand gentleman mérite tout notre respect. Si on veut se dire les vraies affaires, par contre, il faudra avouer qu’il n’a pas eu à travailler très fort pour atteindre ce prestigieux plateau.

Deux jours après avoir livré une solide prestation contre le Lightning de Tampa Bay, le Canadien n’a pas offert une grande résistance contre Chicago. Le site de statistique avancées Natural Stat Trick lui a répertorié deux chances de marquer de qualité contre neuf pour les Blackhawks. Fleury n’a pas vraiment eu à se contorsionner avant la troisième période, quand il a dû se déplacer en vitesse pour tenter de bloquer un tir de David Savard qui a finalement raté la cible. Ryan Poehling et Jake Evans sont venus le chatouiller un peu plus tard. Ben Chiarot et Jonathan Drouin ont mis son jeu blanc en péril dans les dernières minutes du match, mais sinon, Flower a eu la vie plutôt facile pour atteindre un point de l’histoire que seuls Patrick Roy et Martin Brodeur avaient cartographié avant lui.

L’ami Patrick Friolet a soulevé une note historique intéressante lorsque l’accomplissement de Fleury est devenu une formalité, quelque part en troisième période. Le cerbère de Sorel a signé sa première victoire le 18 octobre 2003 en réalisant 31 arrêts contre les Red Wings de Detroit de Dominik Hasek. Parmi ses coéquipiers de l’époque : Marc Bergevin, qui a récemment perdu le privilège d’assister au grand soir en direct, et Kelly Buchberger, qui occupe aujourd’hui un poste d’entraîneur-adjoint avec le Rocket de Laval, club-école du Canadien.

On a assisté au point de presse de Fleury quelques minutes après sa victoire. Ses commentaires sont juste ici.

Pas si santé

Ça n’avait pas toujours été facile pour Kale Clague à son premier match avec le Canadien mardi. Ça n’a pas été beaucoup plus joli à son deuxième. On se permettrait même de dire que c’était plutôt laid.

Principalement jumelé au trio de Kirby Dach, Dominik Kubalik et Philipp Kurashev, Clague a été un poids pour son partenaire Brett Kulak pendant la majeure partie de la soirée. En première période seulement, il a été directement responsable de trois revirements en zone défensive. Sa première présence en deuxième période a duré 1:58. Sa deuxième, chronométrée à 1:24, s’est terminée par une pénalité décernée à Kulak. Sa troisième, durant laquelle il a prolongé la présence des Hawks en zone ennemie en effectuant une passe-suicide à Mathieu Perreault, s’est étirée à 1:16.

Ce n’est pas fini : à sa quatrième apparition dans l’engagement médian, Clague s’est fait prendre de vitesse par Kurashev en repli défensif et a à son tour écopé d’une pénalité mineure. Les visiteurs ont profité du jeu de puissance subséquent pour marquer le premier but du match, l’œuvre de Jonathan Toews.    

Tranquille pour Ylönen

Rappelé d’urgence en réponse à la perte récente de Christian Dvorak, Jesse Ylönen disputait son deuxième match en carrière dans la LNH. Le pauvre n’a eu que peu d’occasions de laisser son empreinte sur le match. Jumelé à Michael Pezzetta et Cédric Paquette, il n’a effectué que dix présences sur la patinoire pour un temps d’utilisation total de sept minutes et des poussières. Il a obtenu un tir semi-dangereux sur Fleury en début de troisième période.

Le moment le plus intéressant l’impliquant est survenu en tout début de match, quand les Blackhawks ont écopé de leur seule pénalité de la soirée. Ylönen a été envoyé sur la deuxième vague de l’attaque à cinq sur une unité qui a fait miroiter ce à quoi l’avenir pourrait ressembler chez le Canadien. À ses côtés se trouvaient Nick Suzuki, Cole Caufield et Ryan Poehling, trois autres jeunes en qui sont fondés les espoirs de relance de l’organisation.

Dans le contexte actuel, où le Canadien est privé de l’équivalent de deux trios complets en raison de blessures, il serait intéressant de voir Ylönen obtenir un peu de visibilité dans un rôle offensif.

Du positif

Dans ce match sans trop de saveur, de bonnes notes sont attribuées à Poehling et Laurent Dauphin.

Le premier a été le plus fringant d’un trio complété par Jake Evans et Artturi Lehkonen. Il a raté une chance en or d’ouvrir la marque en début de deuxième et sa vitesse en zone neutre lui a permis de se créer une autre belle opportunité plus tard dans la période. Une autre menace est provenue de son bâton lorsqu’alimenté par Evans au dernier vingt. Il a été utilisé pendant 17 minutes 25 secondes, son plus haut total de la saison par près de deux minutes.

Dauphin a provoqué la seule punition décernée aux Blackhawks en tentant de contourner le filet de Fleury, a généré une bonne chance de marquer pour Pezzetta en deuxième période et a abattu du bon boulot en échec-avant tout au long de la rencontre. Il a joué pendant 16:16, dont plus d’une minute en désavantage numérique, et a terminé sa soirée avec quatre tentatives de tirs.

Des amis d’université  

Dans un duel un peu niché qui n’intéressait peut-être que nous, Evans retrouvait Henrik Borgstrom, qu’il a côtoyé pendant deux saisons parmi les meilleurs marqueurs des rangs universitaires américains.

À l’époque où Evans n’était encore qu’un vague projet pour le Canadien, Borgstrom était considéré comme un espoir de premier plan des Panthers de la Floride, qui l’avaient sélectionné en première ronde au repêchage de 2016. Les deux dernières années d’Evans à l’Université de Notre Dame ont coïncidé avec les deux seules saisons de Borgstrom à l’Université de Denver. En 2016-2017, Borgstrom a amassé 43 points en 37 matchs à sa saison recrue tandis qu’Evans, un joueur de troisième année, en a récolté 42 en 40 parties. L’année suivante, Borgstrom s’est classé au quatrième rang du classement des pointeurs à l’échelle nationale avec 52 points en 40 matchs. Evans l’a suivi de près avec 46 points en 40 parties.

Quelques années plus tard, le choix de septième ronde qu’est Evans n’a rien à envier à l’ancienne pépite qu’était Borgstrom. Ce dernier s’est présenté au Centre Bell avec une maigre récolte de deux points en 16 matchs. Il est toutefois celui qui a pesé le plus lourd dans le match de jeudi. Utilisé au centre de Patrick Kane et Alex DeBrincat, le grand Finlandais a profité d’un atroce revirement d’Alexander Romanov pour marquer le but d’assurance des Hawks en troisième période.

ContentId(3.1398823):Blackhawks : Marc-André Fleury ovationné au Centre Bell pour sa 500e victoire (LNH)
bellmedia_rds.AxisVideo
ContentId(3.1398834):Marc-André Fleury : « Je pensais que le monde me haïssait à Montréal » (Blackhawks)
bellmedia_rds.AxisVideo

 

ContentId(3.1398824):Marc-André Fleury : « Je ne peux pas demander mieux » (500e victoire)
bellmedia_rds.AxisVideo
Jeu blanc de Fleury à sa 500e victoire
ContentId(3.1398827):Dominique Ducharme : « On aurait aimé générer plus de chances » (Canadiens)
bellmedia_rds.AxisVideo
Ducharme protège-t-il trop ses joueurs?

 

ContentId(3.1398825):L'Antichambre : Les manchettes des experts
bellmedia_rds.AxisVideo

 

ContentId(3.1398817):Blackhawks : Patrick Kane rate une chance incroyable face au Canadien (LNH)
bellmedia_rds.AxisVideo
ContentId(3.1398819):Blackhawks : Jonathan Toews marque enfin son 1er (LNH)
bellmedia_rds.AxisVideo
ContentId(3.1398821):Blackhawks : Henrik Borgstrom accepte le cadeau d'Alexander Romanov (LNH)
bellmedia_rds.AxisVideo