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C’était devenu inévitable que Max Pacioretty quitte Montréal et le directeur général Marc Bergevin l’a confirmé durant son point de presse attendu au tournoi de golf de l’organisation.

 

Bergevin a répondu ainsi lorsqu’un journaliste lui a demandé d’identifier à quel moment est-ce qu’il avait senti qu’il n’y avait aucune possibilité de réconciliation avec Pacioretty.

 

« Je ne veux pas rentrer dans les détails, mais je veux être franc avec vous. Il y a des choses qu’on va garder à l’interne, mais je pense que c’était mieux pour les deux parties. Nous, son agent et lui ont décidé que c’était mieux d’opter pour une nouvelle destination et on l’a fait », a commenté le DG qui est satisfait de la transaction qui a été conclue.

 

On comprend que le dirigeant du Canadien n’est jamais venu près de s’entendre sur une prolongation de contrat avec celui qui était le capitaine du club.

 

« Honnêtement, à plusieurs reprises l’an passé, Max a demandé une transaction. Ce n’était pas une chose qui était sur la table », a confié Bergevin en précisant que Vegas devait s'entendre sur les modalités d'un nouveau contrat avec Pacioretty pour que la transaction aboutisse.

 

Le clan de Pacioretty a plutôt répété à plusieurs reprises que le numéro 67 voulait demeurer à Montréal.

 

« Je suis ici pour donner les faits, je ne mentirai pas. Ce sont des faits. On est fiers de ce qu’on a pu acquérir en retour », a répondu Bergevin qui a tenu à remercier Pacioretty pour ses dix belles années avec le Canadien.

 

À travers quelques déclarations de Pacioretty la saison passée, on a pu croire que la chimie ne passait pas tellement avec Claude Julien et son système. L’entraîneur a démenti cette hypothèse.

 

« Il n’y a jamais eu un froid entre nous deux, j’ai toujours bien géré notre capitaine avec la pression qu’il avait sur les épaules. Mon système n’est pas différent des autres, ça ressemble à plusieurs autres équipes. Ce n’était pas un problème l’an passé », a rétorqué Julien.

 

Le grand patron hockey du CH est persuadé que c’était mieux pour le Canadien et Pacioretty d’en arriver à cette conclusion.

 

« À 100%, oui, je suis prêt à dire ça », a tout de même tranché Bergevin.

 

« Je pense que c’est la bonne chose pour l’équipe, il y a deux joueurs qui arrivent et on se prépare pour un bon camp d'entraînement et un bon début de saison. Il n'y aura aucune distraction », a ajouté Bergevin laissant croire que c'est une priorité pour l'organisation.

 

Au final, le Tricolore se retrouve avec Tomas Tatar (un marqueur de 20 buts par année), l’espoir Nick Suzuki et un choix de deuxième ronde en 2019. Pour Bergevin, la priorité était claire dans ses démarches pour échanger son as buteur.

 

« Un point qui était très important pour nous était d’aller chercher un jeune espoir, un espoir de catégorie A. On a été en mesure de le faire avec Suzuki.

 

« Tatar a compté environ 20 buts par année depuis quatre ans (moyenne de 23,75). Il est capable de procurer un côté offensif et on sentait le besoin de le faire avec le départ de Max », a-t-il commenté.

 

Nul doute, Suzuki représente la pièce maîtresse de ce pacte pour Montréal.

 

« L’année du repêchage, on l’avait 11e sur notre liste et il a été choisi 13e. Il est capable de jouer aux deux positions (centre et ailier). On est conscient qu’il a beaucoup joué comme ailier la saison dernière, mais également au centre. Je ne suis pas prêt à m’avancer pour sa position quand il jouera pour le Canadien. Mais je suis confiant au centre avec les (Jesperi) Kotkaniemi et (Ryan) Poehling, on a de bons jeunes au centre. On a de bons espoirs à des positions importantes », a décrit Bergevin.

 

En ce qui concerne le fameux dossier du prochain capitaine, Bergevin a indiqué qu’il n’avait pas eu le temps de réfléchir à cette question en profondeur. Cette réflexion surviendra au cours des prochaines semaines.

 

Reconstruction, un mot qui ne convient pas selon Bergevin

 

Malgré le départ de Pacioretty, Bergevin a encore une fois refusé d’ajouter le mot reconstruction à son vocabulaire pour décrire son organisation. Il s’est expliqué à ce sujet.

 

« On a tous une définition différente de ce mot. Personnellement, quand tu as des joueurs comme Price et Weber. Ce mot veut dire que je change tout, que je repars à zéro. Ce n’est pas ça qu’on fait. Je ne veux donc pas m’en servir. On fait un refresh, un reset, on fait des changements sur le fly. On veut être compétitifs pour faire les séries cette année, c’est notre but. Avec la loterie qui existe, tu peux finir dernier, mais choisir quatrième. Il n’y a pas un moyen d’avoir une garantie que ça va fonctionner », a exposé Bergevin.

 

D’ailleurs, Bergevin a tenu à préciser que le fameux mot « attitude », qu’il a utilisé à plusieurs reprises au dernier bilan de sa troupe, ne visait pas directement le nouveau membre des Golden Knights.

 

« Je ne veux pas qu’on associe le mot attitude à Max Pacioretty, c’était plus l’équipe dans l’ensemble. »

 

« L’attitude n’était pas pourrite (sic) l’an passé, mais on avait besoin d’une meilleure attitude pour traverser les épreuves qui sont survenues. On doit être plus fort comme groupe, mieux se tenir », a prononcé Julien sur ce thème populaire.

 

Quant à Tatar, il devra retrouver sa touche après une association décevante avec Las Vegas.

 

« On est au courant qu’il a eu de la difficulté à Vegas, mais ils ont donné un choix de première, deuxième et troisième rondes pour lui. Ils voyaient beaucoup de potentiel de son côté. C’est certain qu’on attend plus de ce qu’il a démontré à Vegas, mais il a seulement 27 ans et il est encore sous contrat pour trois ans. On est dans une bonne situation avec lui et on se rajeunit », a précisé Bergevin.

 

Invité à identifier les raisons qui permettraient aux partisans d’être optimistes, Bergevin a opté pour cette réponse.  

 

« On a fait des changements chez les joueurs et il y a du nouveau parmi les entraîneurs. Je m’attends à une équipe avec beaucoup de choses à prouver. Je veux voir de la progression, on a beaucoup de jeunes. »

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