MONTREAL (PC) - Saku Koivu a annoncé mercredi la création d'une fondation qui porte son nom, une initiative menée en étroite collaboration avec la Fondation de l'Hôpital général de Montréal, dont l'objectif est d'aider à recueillir les huit millions $ nécessaires pour l'acquisition d'un appareil TEP/CT (tomographie par émission de positions/tomodensitométrie).

Lui-même en rémission d'un cancer à l'abdomen soigné à l'Hôpital général, le capitaine du Canadien déclare dans la page d'ouverture du site internet de sa fondation: "Cette épreuve, la plus difficile que j'ai eu à surmonter, m'a fait réaliser à quel point la vie est fragile et l'importance de pouvoir compter sur de bons soins."

Koivu va verser 1000 $ par points au classement du Canadien à la fin de la saison. "Et je vais ajouter 100 000 $ si on gagne la coupe", a-t-il annoncé.

Le président du Canadien, Pierre Boivin, qui s'est engagé à égaler les dons de son capitaine, ne demanderait pas mieux que de payer 100 000 $ de plus...

On prévoit déjà obtenir 5,5 millions $ en additionnant les subventions gouvernementales et la part de la fondation de l'Hôpital général, de sorte qu'il reste 2,5 millions $ à trouver.

Mieux connu sous le nom anglais de Pet Scan, le TEP/CT est une technologie qui sert à imager les activités du métabolisme, plus précisément les tissus. Elle diffère des technologies conventionnelles qui se limitent aux images de l'anatomie et permet de déceler les dommages à une phase plus précoce.

Il n'y a que deux TEP/CT au Québec présentement, à l'Université de Sherbrooke, où s'était rendu Koivu. Contre environ 600 aux Etats-Unis.

Pour faire un don, on peut consulter le site internet FondationSakuKoivu.com, ou téléphoner à 1-800-Saku-Koivu ou encore à la fondation de l'Hôpital général, au 514-934-8230.

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Au cours de ses neuf derniers matchs, le Canadien a accordé pas moins de 331 lancers, une moyenne de près de 37 par match, tandis que lui-même a été limité à 197, soit moins de 22 par rencontre.

Une différence de 15 lancers en moyenne!

C'est hénaurme!

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Sylvain Blouin, présenté comme un rouage presque indispensable à son arrivée avec l'équipe, n'a pas endossé l'uniforme lors des trois derniers matchs du Canadien, après avoir été utilisé pour un total d'environ huit minutes et demie à ses trois premiers.

Il n'y a presque plus de bagarre et ce n'est pas d'un redresseur de torts dont le Canadien a besoin mais de gros bonhommes capables d'aller chercher la rondelle et se placer devant le filet pour marquer des buts.