Au cours des prochaines semaines, nous vous présenterons des capsules sur 10 joueurs que le Canadien pourrait potentiellement sélectionner avec son choix de 1re ronde, le 16e au total. Voici aujourd’hui notre premier candidat - nous y allons par ordre alphabétique - : Rodion Amirov.

 

Rodion Amirov est un ailier gauche qui fêtera ses 19 ans dans moins d’un mois.  Il est, dans le jargon du hockey, un « late » c’est-à-dire que sa date de naissance est entre le 15 septembre et le 31 décembre. 
 

Mesurant 6 pieds et pesant 170 livres, le Russe, qui évolue en KHL pour une 2e saison (la saison 2020-2021 est en marche) avec la formation de Ufa, est un habile manieur de bâton et il excelle dans les zones restreintes. Son coup de patin est un peu décevant, mais il compense par une bonne vision du jeu. Il possède un bon tir des poignets, et souvent, il arrive à fabriquer des jeux alors que la porte semble fermée devant lui. 

 

Je l’ai personnellement vu à l’œuvre au Tournoi Hlinka-Gretzky à l’été 2018 et lors de la série entre la LCH et la Russie à l’automne 2019. Lors d’un match présenté à Saint John, il était un des bons joueurs de l’équipe russe. Même s’il n’obtenait pas beaucoup de temps de glace, on avait l’impression qu’il se passait quelque chose à chacune de ses présences sur la patinoire.

Amirov n’a pas des statistiques impressionnantes dans la Ligue continentale car il n’obtient pas beaucoup de minutes de jeu étant un des plus jeunes joueurs de sa formation. Il a récolté deux mentions d’aide en 21 matchs l’an dernier et il a une passe en trois matchs cette année. Dans les rangs juniors, sa production est plus intéressante avec 48 points en 48 matchs au cours des saisons 2018-2019 et 2019-2020.

 

Rodion Amirov va devoir ajouter du muscle à sa charpente et la plupart des observateurs le place entre les rangs 12 et 20 lors de la prochaine séance de sélection.  Un petit problème : il est Russe et ce genre de joueur pourrait se faire tirer l’oreille avant de s’amener en Amérique du Nord. Il n’est jamais évident de comparer les styles des joueurs, mais disons qu’Amirov à un peu de Tomas Tatar dans le nez...