Après leur revers le plus retentissant de l'année à un bien mauvais moment, joueurs et entraîneurs du Lightning de Tampa Bay n'ont pas cherché à se défiler, samedi. 

Malmenés par la marque de 7 à 0 devant l'Avalanche du Colorado dans le deuxième match de la finale de la Coupe Stanley, le Lightning se retrouve en position précaire.

ContentId(3.1408552):Coupe Stanley : Lightning 0 - Avalanche 7
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Ça avait été le cas en finale d'association face aux Rangers de New York, alors que les doubles tenants du titre étaient retournés vers leur domicile en déficit de 0-2.

Cette fois, c'est un Lightning plus tourmenté qui cherchera désespérément à trouver des solutions avant que le train ne soit passé et qu'il soit trop tard.

« Vous avez tous vu ce que s'est passé ce soir. C'était inacceptable de notre part, surtout à ce niveau de compétition et à ce temps-ci de l'année », a résumé le capitaine Steven Stamkos, qui habituellement se laisse rarement emporter par l'émotion.

« Un réveil doit se produire, nous n'avons pas le choix. Il faut être meilleurs. J'ai une confiance entière en ce groupe. (...) Les gens vont probablement avoir regardé ce match et croire que la série est terminée. Mais notre groupe est très, très résilient », a ajouté le no 91 de Tampa.

Pas habitués à être dominés ainsi

S'il avait trouvé moyen de faire preuve de philosophie après la première défaite du Lightning, subie en prolongation mercredi, Jon Cooper est parvenu à garder son calme malgré l'ampleur du gâchis.

« Est-ce que c'est merdique de perdre un match de cette façon? Oui, et nous ne sommes pas habitués à ça. Mais ça peut arriver parfois. On préfère que ça ne se produise pas en finale de la Coupe Stanley, mais il faut arriver à tourner la page », a martelé l'entraîneur-chef.

« Je n'ai aucune interrogation sur les capacités de notre équipe, a-t-il ajouté. Il y a des compétiteurs dans ce vestiaire, et c'est ce qui m'importe. »

Cooper a réitéré que le niveau de jeu affiché par l'Avalanche ne doit pas être perdu de vue dans toute cette histoire.

« Ils jouent à un niveau absolument élite en ce moment. Rendons-leur le mérite qui leur revient. Pour notre part, ce n'est pas le cas. C'est l'évidence même, en nous regardant aller sur la patinoire ce soir. »

L'instructeur de Tampa a été questionné sur sa décision de garder son gardien étoile Andrei Vasilevskiy dans le match après 40 minutes, même si le Colorado menait déjà par le score de 5 à 0.

« Même si je lui avais indiqué que je voulais le sortir du match, je ne crois pas qu'il aurait été d'accord. C'est le genre d'athlète qu'il est. Il est le meilleur gardien au monde, et il est notre homme. »