RDS présentera jeudi à 20 h un documentaire 25 ans d'émotions consacré à la carrière de David Savard.

L'une des personnes qui a pris une place importante dans sa vie est son ancien coéquipier des Blue Jackets de Columbus Pierre-Luc Dubois, qu'il a hébergé à ses débuts.

Savard l’a beaucoup aidé à son arrivée avec les Jackets.

Dès son premier camp d'entraînement, qu'il a passé à l’hôtel, Dubois a développé une connexion avec lui. Puis à son deuxième camp, les Jackets lui ont confirmé qu’il allait passer la saison avec l’équipe. C’est à ce moment que Savard l’a accueilli chez lui.

« Ç’a été comme un grand frère pour moi. J'ai appris les bonnes habitudes à l’aréna et à la maison, en voyant son mode de vie avec sa femme Valérie. Ils ont été incroyables pour mon adaptation dans la Ligue nationale à ma première année.

« Il m’a invité chez lui en prévision du camp d'abord, pensant que j'allais déménager ailleurs ensuite. Mais rendu à la saison, il m'a dit "On aime ça t’avoir à la maison, si t’aimes ça tu peux rester". C’était sûr que je n’allais pas partir, j’aimais trop ça être avec eux, la famille au complet. Ce n’était pas une décision difficile. »

Il existe depuis longtemps un lien entre les familles Savard et Dubois, puisque le père de Pierre-Luc a déjà dirigé David à l’époque chez le Drakkar de Baie-Comeau, dans la LHJMQ.

« Quand je suis arrivé chez David, mon père m’a dit qu’il se souvenait de ses parents et que c’était vraiment une bonne famille. Que c’était une personne d’une bonne famille. Ç’a vraiment aidé. »

Les deux joueurs sont devenus très proches. Même que David était là lorsque Dubois a reçu l’appel qui l’informait de son échange aux Jets de Winnipeg lors de la dernière campagne. Ç’a été une déception pour Savard, qui était toutefois conscient de la nature de ce sport, et les deux hommes continuent de communiquer ensemble régulièrement.

« Ça fait partie des affaires un peu plus difficiles et émotives de partir. Je quittais non seulement une organisation et des coéquipiers, mais je quittais aussi une famille. »

Cette année, Dubois a déjà amassé quatre buts et trois aides six rencontres.

« Je suis content de mon début de saison. L’an passé, ç’a été difficile. D’avoir un vrai camp complet et un été normal sans problème avec la COVID, ça m’a vraiment fait du bien. Je veux continuer de m’améliorer toute la saison. Je suis content de mon début, mais ça fait juste six matchs. Je veux construire là-dessus, être un joueur sur lequel l’équipe peut compter. On n’a jamais fini d’apprendre. J’en suis à ma cinquième saison et maintenant je veux prendre un autre step. »