Le leadership du commissaire de la LNH Gary Bettman serait de plus en plus contesté chez les propriétaires de clubs selon l’agent de joueurs Allan Walsh.

Selon ce que ce dernier a avancé mardi sur Twitter, plusieurs propriétaires sont « très inquiets et mécontents » du travail de Bettman. Walsh ajoute que les propriétaires réalisent selon lui que la LNH est mûre pour un changement de culture. « Il est temps de CONGÉDIER BETTMAN », conclut Walsh.

Ce dernier reproche notamment à Bettman sa gestion du scandale d’agression sexuelle chez les Blackhawks de Chicago, de même que des dossiers concernant les commotions cérébrales, les joueurs retraités, les suspensions, la mise en marché de la ligue, les surdoses de médicaments, son manque d’empathie et ses trois lock-outs. « Gary, c’est le temps de t’en aller », a réclamé Walsh.

Walsh n’est pas le seul à dénoncer le comportement de la LNH mardi. Dans un communiqué publié sur Twitter, le Président de l’Association des chroniqueurs de hockey professionnel, Frank Seravalli, a déploré la conduite de la LNH dans sa « tentative d’empêcher le journaliste Rick Westhead de poser une question » durant la conférence de presse de Bettman et de son adjoint Bill Daly lundi après-midi.

« Il a fallu qu’un autre journaliste signale le fait qu’on n’avait pas encore permis à Westhead de poser une question, alors que d’autres journalistes en avaient déjà posé une deuxième, pour que la LNH lui permette de le faire », a signalé Seravalli.

Westhead n’est pas un membre de l’Association des chroniqueurs de hockey professionnel, « mais son travail des derniers mois – et pas seulement des derniers jours – a prouvé le besoin vital d’une presse libre dans le hockey », a ajouté Seravalli.

Westhead est le journaliste qui a mis au jour le scandale d’agression sexuelle chez les Blackhawks de Chicago, réalisant notamment une entrevue au cours de laquelle Kyle Beach, la victime de l’ancien entraîneur vidéo de l’équipe Brad Aldrich, a révélé son identité.

« Il a posé des questions, donné une voix à ceux qui n’en avaient pas et révélé plusieurs faits et détails qui ont permis de faire éclater au grand jour l’un des plus grands scandales dans les 104 années d’existence de la ligue », a souligné Seravalli.   

« Au mieux, le fait que la LNH ait attendu 47 minutes avant de donner la parole au journaliste qui a mené la charge dans cette horrible histoire – et ce seulement après qu’on ait demandé publiquement à la ligue de le faire – relève de la coïncidence. Au pire, c’était une autre tentative d’échapper à ses responsabilités pour contrôler le message. »