Maxime Comtois ne cache pas que la présente saison est loin d’avoir été un long fleuve tranquille jusqu’à maintenant.

Lors d’une visioconférence jeudi matin, avant l’affrontement contre le Canadien de Montréal en soirée, l’attaquant des Ducks d’Anaheim a partagé qu’il faisait face à plusieurs défis cette saison qui ne répond pas véritablement à ses attentes.

En plus d’une blessure à un poignet qui a nécessité une opération, le privant de temps de jeu pendant un peu plus d’un mois, le Québécois a peiné à inscrire son nom sur la feuille de pointage. Limité à un point en 13 matchs avant sa blessure, Comtois a depuis enchaîné avec deux buts et trois mentions d’aide en 12 rencontres à son retour au jeu. Il continue de faire face à la musique et tente d’aider son équipe de la meilleure façon qu’il soit.

« Je pense qu’il y a beaucoup de choses qui n’ont pas été si bien que ça cette année. C’est un peu difficile, mais c’est une adversité. Je l’ai vécu à mon année de repêchage et c’est un peu la même chose en ce moment. C’est à moi de m’en sortir et il n’y a personne qui va m’aide. Je dois le faire par mes propres moyens », a-t-il soutenu.

« Je pense que lorsque je suis revenu de ma blessure, j’ai joué de bons matchs. Il y a des joueurs qui sont sortis de la formation et j’ai joué plus de minutes. Je pense avoir fait un bon travail, mais c’est à moi de gagner ces minutes. »

« Il faut que je trouve le moyen de jouer mon style. Que je joue 18 minutes ou neuf, je dois être prêt chaque présence. Je dois amener de la vitesse, de la robustesse. Il n’y a pas grand-chose qui fonctionne sur le plan des statistiques, donc je dois trouver comment je peux contribuer », a-t-il ajouté. 

Les Ducks sont de passage au Centre Bell en soirée, mais en raison des mesures sanitaires, Comtois ne pourra pas vivre pleinement l’expérience d’évoluer devant parents et amis pour un rare passage au Québec. Avec la COVID qui a frappé lors des deux précédentes saisons, c’est un autre rendez-vous manqué en quelque sorte, mais ce n’est que partie remise pour vivre cette expérience à 100 %.

« J’ai l’impression que je me suis fait voler lors des mes trois dernières années. »

« Ce sera tout de même spécial comme c’est l’équipe que j’ai vu grandir, où je suis venu regarder certains matchs, mais ça demeure plate que ma famille et amis ne puissent pas être là », a-t-il exprimé.

Si la saison de Comtois est plus difficile sur le plan personnel pour les statistiques, celle des Ducks est fort encourageante. L’équipe californienne vient au deuxième rang de la division Pacifique avec 50 points en 45 matchs.

« Je pense que nous avons un bon mélange de jeunes et de vétérans. Troy Terry et Zegras connaissent de bonnes saisons et on n’oublie pas John Gibson devant le filet », a-t-il résumé pour expliquer les succès de son équipe.

Les Ducks termineront leur voyage en sol canadien samedi avec un affrontement contre les Sénateurs à Ottawa.