Faisons un retour dans le temps. Un retour vers les séries 2017 des Predators de Nashville. Ce sont les débuts de Frédérick Gaudreau en séries, lui qui impressionnera avec trois buts en huit matchs. Pas de Coupe Stanley cependant. Nashville s’inclinera en six matchs face aux Penguins de Pittsburgh, qui gagneront une deuxième coupe en autant de saisons.

Martin Lemay a discuté avec Gaudreau dans le cadre de l’émission «On Jase» afin de connaître ses états d’esprit pour la nouvelle saison.

À ce jour, les trois filets en séries de Gaudreau sont ses seuls buts dans la Ligue nationale. Cette saison par contre, le Bromontois aura l’occasion de se faire valoir davantage alors qu’il a la chance d'entamer la saison avec le grand club.

« Je me répète, mais il n’y a jamais rien d’acquis dans ce monde-là »,  déclare le principal intéressé. Jamais repêché, Gaudreau a passé beaucoup plus de temps qu’il l’aurait voulu dans les ligues mineures ;  quatre saisons dans la LAH et même un court séjour dans la ECHL.

Le joueur de centre concède que la dernière saison a été un peu folle, lui qui a multiplié les déplacements entre Nashville et Milwaukee, domicile des Admirals, le club-école de l’équipe. Pour donner une idée, 900 kilomètres de route séparent les deux villes, l’équivalent de près d’une dizaine d’heures de voiture.  

« C’est dur d’acquérir une confiance sur la glace quand tu joues plus ou moins et que tu ne sais pas si après la partie tu retournes en bas, explique Gaudreau. Les gens s’imaginent que c’est la vie de château pour nous, mais l’an passé j’ai logé dans un hôtel toute la saison. Ça fait un mois que je suis en hôtel et je ne sais pas ce que le futur me réserve pour cette année. C’est beaucoup d’incertitude. »

Cette saison, celui qui a récolté quatre points en 29 matchs de saison régulière en carrière espère un peu plus de stabilité. Il dit se joindre à un groupe rapide et plein de caractère, bref, un club dangereux où il espère pouvoir ajouter son grain de sel.  

« La prochaine étape c’est de recevoir la lettre qui te dit que tu peux te chercher un appartement », mentionne le Québécois.