RDS et RDS Direct présenteront les quatre matchs cette semaine entre le Moose et le Rocket. Le premier est lundi soir à 19 h.

Tout comme le Rocket de Laval, le Moose du Manitoba a récemment entamé sa saison régulière dans la LAH en disputant une série de quatre rencontres face aux Marlies de Toronto.

La troupe de l'entraîneur-chef québécois Pascal Vincent s'en est plutôt bien tirée, avec une fiche de 2-2 pour la première tranche de ce calendrier revampé en raison de la pandémie.

Tandis que le Moose s'amène à Laval pour croiser le fer avec la formation de Joël Bouchard, Vincent a bien voulu parler du début de saison du club-école des Jets de Winnipeg lors d'un entretien avec Stéphane Leroux au balado Sur la glace, en début de semaine.

« La situation est anormale comme celle qu'on vit dans la population en général. Mais on est privilégiés de pouvoir jouer au hockey en ce moment, et c'est de cette façon qu'on l'approche. J'apprends à connaître certains de mes joueurs. C'était une équipe jeune; on fait jouer des joueurs d'âge junior », a-t-il résumé.

« Notre situation est différente de celles d'équipes comme le Rocket, par exemple. On n'a pas le même luxe, en ce sens qu'on est près de la limite du minimum de joueurs. Il y a toujours des blessés, et ce qui complique un peu la situation, c'est l'existence d'une escouade de réserve. Les (Kristian) Veselainen et (David) Gustafsson pourraient revenir avec nous pour jouer la série contre Laval, mais on ne peut pas les amener, car l'avion des Jets va être trop tard. On sera déjà partis. On n'a pas beaucoup de vétérans, donc ce sont nos jeunes qui vont avoir du temps de glace », a poursuivi celui qui célèbrera bientôt sa 10e anneé au sein de l'organisation manitobaine.

« Dans notre banque de joueurs, on a Ville Heinola et Dylan Sandberg, en plus de notre choix de 1er tour au dernier repêchage Cole Perfetti. Il y a quand même du talent dans notre effectif. »

Au sujet de Perfetti, qui est dans l'entourage de l'équipe car il n'y a pas de plan pour l'instant en vue d'une reprise des activités dans la Ligue junior de l'Ontario, l'entraîneur québécois s'est dit impressionné.

« Il est un joueur très intelligent. Ses lectures du jeu sont toujours au point, et il comprend vite ce qu'on tente de lui inculquer, ainsi que la structure qu'on utilise, qui ressemble à ce que font les Jets. Sa vision est excellente, et sans être le plus gros, il est un joueur cérébral. Ses passes sont sur la lame de bâton, et il gagne beaucoup de batailles à un contre un. On lui avait fait commencer l'année sur notre 4e trio et il a rapidement monté sur les deux premiers. »

Vincent n'est pas passé par mille détours pour évaluer les chances du Moose dans la confrontation de quatre matchs face au Rocket, qui débute lundi au Centre Bell.

« Ça va être difficile pour nous. Le Rocket a l'équipe la plus expérimentée parmi les cinq clubs de la division Nord. Ça va être un beau test pour nous, et je pense que ça va être plus physique que ça l'a été contre les Marlies de Toronto. La plupart nos défenseurs ont entre 19 et 21 ans... Mis à part Jimmy Oligny, qui est comme le grand frère à 27 ans. Ça va être un bon test pour nos jeunes! »