À sa deuxième saison avec les Sénateurs d’Ottawa, Derick Brassard a des attentes élevées concernant cette campagne en raison des derniers résultats de son équipe en séries éliminatoires.

Les Sénateurs n’étaient qu’à un but d’accéder à la finale de la coupe Stanley alors qu’ils ont été éliminés lors du septième match de leur série contre les Penguins de Pittsburgh, une rencontre qui s’est soldée en prolongation.

« Avec  l’expérience de l’an passé en séries, on devrait être pris au sérieux. C’est une bonne chose que certains à l’extérieur n’aient pas des attentes trop élevée à notre endroit, mais nous avons des attentes élevées de notre côté », a mentionné l’attaquant de 30 ans au micro de l'émission On jase.

Ce parcours en éliminatoires a été haut en couleur sur le plan émotif pour le joueur originaire de Hull. En plus d’avoir souffert d’une blessure à l’épaule, il a été confronté à son ancienne équipe, les Rangers de New York au deuxième tour. Il a l’impression qu’avec un groupe similaire, les outils sont en place pour connaître du succès, maintenant que la page est définitivement tournée sur son séjour de quatre saisons à New York.

« Je ne cache pas que les avoir battus en série l’an dernier ç’a aidé. On a une bonne équipe cette année et on a été en mesure de bien jouer malgré l’absence de Karlsson », indique celui qui a terminé la dernière saison avec 39 points.

Les hommes de Guy Boucher ont en effet dû se débrouiller sans la présence de leur capitaine pour les cinq premiers matchs de la saison, lui qui se remettait d’une opération à un pied. Les Sénateurs ont tout de même maintenu un dossier de 3-0-2 au cours de cette séquence, ce qui a été un signe encourageant pour la suite des choses pour Brassard.

«Ç’a donné beaucoup de positif et de la confiance à l’équipe. Ça veut dire qu'avec n'importe qui hors de la formation, on sera compétitif. Si on ajoute Karlsson, ça change la donne dans un match. Lorsque tu as un Crosby, McDavid ou un Karlsson dans ton équipe, tu as toujours une chance de gagner », a lancé Brassard.

Les Sénateurs occupent actuellement le troisième rang de la division Atlantique avec une récolte de 12 points. Même si la saison est encore jeune, le choix de première ronde des Blue Jackets de Columbus en 2006 maintient que l’objectif cette année demeure le même que l’an dernier.

« J'ai pas apprécié jouer contre les Rangers en séries »

« On prend un match à la fois et on sait qu’on peut gagner contre n’importe qui. On veut juste entrer en séries et ensuite peu importe qui on affronte en première ronde, on sait qu’on peut le battre », précise-t-il.

Sur le plan personnel, Brassard est bien heureux de s’être remis d’une autre opération à l’épaule et d’avoir pu entamer la saison avec ses coéquipiers. Ce dernier n’a d’ailleurs pas raté son entrée avec six buts et quatre mentions d’aide en neuf rencontres. S’il concède que la dernière campagne a été plus difficile en raison d’une période d’ajustement qui s’est prolongée, l’attaquant est d’avis que cette année, tout le monde est sur la même longueur d’onde.

« On passait beaucoup de temps dans les pratiques et lors de séances vidéo à assimiler le système l'an dernier. On a vu cette année dès le camp d’entraînement que tout le monde savait quoi faire. On a passé moins de temps au tableau et on est tous sur la même page », a ajouté Brassard.