TOKYO – Une délégation du Comité international olympique (CIO) a entamé mardi une visite d'inspection des infrastructures sportives et des transports à Sapporo, ville du nord du Japon qui est actuellement la seule candidate officielle pour accueillir les Jeux d'hiver 2030.

Cette visite fait partie du « dialogue continu » entre le CIO et Sapporo qui espère aussi recevoir des « conseils techniques » à cette occasion, a déclaré à l'AFP un responsable municipal.

La délégation de trois membres prévoit de visiter 16 sites sur la grande île-département de Hokkaido, dont Sapporo est la capitale.

En revanche, elle ne devrait pas visiter des installations situées ailleurs au Japon, comme à Nagano (centre), qui accueilleraient également des compétitions si Sapporo devenait la ville-hôte des JO 2030, selon des médias locaux.

Sapporo avait déjà hébergé les JO d'hiver en 1972 et Nagano ceux de 1998.

La capitale de Hokkaido a par ailleurs accueilli les épreuves du marathon et de la marche lors des Jeux olympiques d'été de Tokyo 2020, qui avaient été reportés à 2021 et organisés quasiment à huis clos à cause de la pandémie de COVID-19.

Première candidate officielle (depuis 2020) pour obtenir les JO d'hiver 2030, Sapporo fait pour l'instant logiquement figure de favorite.

Mais d'autres anciennes villes hôtes ont également manifesté leur intérêt: Salt Lake City, ville du sud-ouest des États-Unis qui avait accueilli l'édition 2002, et Vancouver (ouest du Canada), organisatrice des JO 2010.

Une éventuelle candidature des Pyrénées espagnoles semble avoir déjà du plomb dans l'aile : la région de Catalogne vient de reporter un référendum local sur ce projet, sur fond de désaccords avec la région voisine d'Aragon.

Le CIO devrait désigner la ville-hôte lors de sa prochaine session dans un an à Bombay (Inde).