Naples a conservé jusqu'au bout la première place du très ouvert groupe B de Ligue des champions en s'imposant mardi sur la pelouse du Benfica (2-1), également qualifié en huitièmes de finale, grâce à un but et une passe décisive du remplaçant Dries Mertens.

Car Besiktas, qui avait encore une carte à jouer en partant pour cette 6e et dernière journée en troisième position, à une longueur des Italiens et des Portugais, s'est fait étriller par le Dynamo à Kiev (6-0).

Naples, actuellement 4e de Serie A, retrouve ainsi les huitièmes de C1 pour la première fois depuis la saison 2011/2012, tandis que les champions du Portugal avaient atteint les quarts encore la saison dernière.

Sautant du banc peu avant l'heure de jeu, Mertens a aussitôt débloqué la rencontre avec un superbe appel du talon pour Callejon, qui échappait au marquage de Lindelöf pour piquer le ballon au-dessus du gardien Ederson (60e).

Le Belge marquait ensuite son 4e but cette saison en C1 en effaçant le vétéran Luisao pour ensuite ajuster Ederson d'un poteau rentrant (79e).

Les Lisboètes, qui s'étaient déjà inclinés à Naples lors de 2e journée (4-2), ont réussi à réduire l'écart par Jimenez, qui profitait d'une erreur grossière d'Albiol (87e).

En première période, le stade de la Luz avait vu s'affronter deux équipes qui, sans prendre trop de risques, parvenaient tour à tour à amener le danger auprès du but adverse.

Benfica s'est créé les premières occasions par Guedes (22e) et Jimenez (24e), qui butaient sur le portier Pepe Reina (24e).

À l'autre bout du terrain, Gabbiadini se laissait contrer in extremis par Semedo (27e), puis Ederson sortait à son tour deux belles parades face à Callejon (35e) et encore Gabbiadini (37e), titularisé en pointe aux dépens de Mertens.

Mais dès la pause, Napolitains et Lisboètes ont certainement appris que Besiktas était déjà largement mené à Kiev (4-0), un résultat qui permettait aux deux équipes de se qualifier, réduisant l'enjeu de la seconde période à une bataille pour la première place du groupe. Naples a raflé la mise.