Tous les jours, il y a malheureusement des actes de violence. La violence conjugale, etc… Encore ce matin à Drummondville, trois enfants tués par leur propre mère. Dans la NFL, le meurtre de sa conjointe et son suicide. C’est une bien triste réalité, mais que pouvons-nous faire pour réduire le nombre de ces tragédies? Premièrement, j’aimerais vous parler de Dre Cristina Versary Ph. D. à San Diego qui fut la psychologue pour la NBA durant plus de 16 ans. Voici ce qu’elle recommande pour diminuer la violence dans le sport professionnel : un profil psychologique de chaque joueur, des tests de psychologie et des analyses des coups à la tête de chaque joueur depuis son enfance.

Selon Dre Francine Therrien spécialiste en neurofeedback la personnalité des joueurs peut changer et il peut devenir plus agressif. Voici quelques études dont elle nous parle (pour ce blogue, j’ai interviewé Docteur Therrien et voici ce qu’elle pense de toute cette violence dans le sport professionnel) :

Comme les joueurs de hockey, les footballers professionnels subissent des commotions cérébrales qui peuvent changer leur personnalité. Une première étude du genre vient d’être publiée par un groupe reconnu. Ils ont évalué 100 joueurs de la NFL et ont comparé leur cerveau et divers traits de leur personnalité à un groupe contrôle. L’imagerie cérébrale de même que l’électroencéphalogramme permettaient de mesurer l’activité cérébrale, et leur santé physique et psychologique étaient évaluées par un questionnaire comportant 315 questions.

Les résultats démontrent que le cerveau des joueurs de football présente des baisses marquées d’activité cérébrale dans des régions précises du cerveau. Le site de ces baisses d’activité cérébrale est caractéristique des séquelles des commotions cérébrales. Parmi les effets associés à ces baisses, on retrouve divers problèmes de type contrôle des impulsions, de l’humeur, de certaines fonctions cognitives… Ces baisses d’activité cérébrale sont corrélées en recherche avec des troubles psychologiques dont la dépression et les risques suicidaires. D’ailleurs, 28 % des joueurs étudiés ont ou ont fait une dépression majeure.

Les impacts à la tête ont d’autres effets. En 2009, la NFL a financé une étude qui a démontré que leurs joueurs à la retraite et âgés de moins de 50 ans reçoivent des diagnostics de démence 20 fois supérieurs à la population.

Si le sport se doit d’être une microsociété qui affiche des valeur qui permettent à l’humain de se dépasser et de devenir meilleur, il faudra trouver les moyens qu’il puisse le faire tout en protégeant le cerveau du sportif. C’est la base d’une société meilleure.

Référence : J Neuropsychiatry Clin Neurosci 23 :1, Hiver 2011