Une nouvelle discipline sportive gagne en popularité, le jorkyball. Les Championnats mondiaux sont en cours, et ce jusqu'au 7 juillet à St-Léonard-d'Aston au Centre du Québec.

Le jeu met aux prises deux équipes de deux joueurs sur un terrain avec un ballon conçu spécifiquement pour la discipline. Les murs d'une grande souplesse permettent aux joueurs de passer, dribler et compter. Un sport que l'on compare à un mélange entre le soccer et le squash.

« C'est un dérivé du soccer qui se joue deux contre deux avec un attaquant et un défenseur. On peut utiliser les bandes pour marquer. Le terrain est fermé d'une dimension de 5 mètres par 10 mètres. Le ballon ne sort pas du terrain, donc il y a toujours de l'action », explique un membre du comité organisateur Alex Perreault.

Toujours en contact avec le ballon, le sport est très interactif. Les Français sont les champions du monde en titre autant par club que par pays.

« Il faut un peu de technique, beaucoup de tactique et de stratégie avec beaucoup de cohésion. J'adore ça », a expliqué la représentante de la France Yolène Chuzeville.

Les Canadiennes profitent de ce rendez-vous pour évaluer leur calibre de jeu.

« On a du chemin à faire, a lancé la Canadienne Gabrielle Racine. Mais on a la forme et on s'adapte bien. On progresse donc ça va bien. »

C'est la toute première fois de l'histoire qu'une compétition est présentée hors de l'Europe à la grande satisfaction des dirigeants de la fédération internationale.

 « Treize finales dont trois sont des finales pour enfants. Il y a les moins de 11 ans et les moins de 13 ans. C'est la première fois que nous avons ce genre de finales dans notre calendrier international. C'est qu'au Canada, il y a beaucoup de jeunes qui pratiquent ce sport. Les jeunes sont l'avenir », soutient le président international Allesio Dimaio.

Alors que Tokyo accueillera les Jeux olympiques en 2020, un tournoi de jorkyball pourrait être tenu la même année au Japon.