Il y a un an, Bianca Andreescu était éliminée au premier tour des qualifications des Internationaux des États-Unis. Mardi, elle fera son entrée en tant que 15e tête de série du tournoi. Sa progression rapide a obligé Tennis Canada à mieux entourer la jeune de 19 ans.

« Si je remonte à mars 2018, lorsqu'on a commencé ensemble dans des petits tournois au Japon, c'était elle et moi et rien d'autre, fait remarquer son entraîneur Sylvain Bruneau. Mais lorsqu'on arrive à un certain niveau, on s'aperçoit que c'est la norme qu'un joueur ait une équipe autour de soi. »

En plus de Bruneau, Andreescu est maintenant entourée d'une préparatrice physique, d'un partenaire d'entraînement, d'une physiothérapeute, d'un psychologue sportif et d'un médecin.

« L'équipe s'agrandit et c'est pour le mieux. Bianca est bien dans cette situation-là et c'est le plus important. Il faut que l'athlète se sente bien entouré », note sa préparatrice physique, Virginie Tremblay, qui a travaillé fort avec Andreescu récemment afin de maintenir la forme alors qu’elle soignait une blessure à l'épaule droite. La Canadienne a aussi été ennuyée par une blessure à l'aine vers la fin de la Coupe Rogers, ce qui inquiète certains experts.

« Je trouve qu'elle est souvent blessée et ça m'inquiète. Mais j'apprécie son style de jeu agressif », observe l’analyste du réseau ESPN, Chris Evert, qui a gagné 18 titres majeurs au cours de son illustre carrière.

Andreescu affiche le meilleur pourcentage de victoires du circuit cette saison à 87%. Elle n'a toutefois jamais franchi le deuxième tour d'un tournoi majeur. Si elle y parvient cette fois, Simona Halep pourrait se retrouver sur son chemin au 4e tour.

« Elle est une guerrière sur le terrain, reconnaît la no 4 mondiale. Elle mérite amplement ses deux titres cette saison. »

Mais avant Halep, Andreescu aura pour première adversaire mardi la 407e joueuse mondiale, l’Américaine Katie Volynets.