Une trentaine de gymnastes Biélorusses sous bannière neutre
La Fédération internationale de gymnastique a accepté que 30 athlètes et dirigeants du Bélarus puissent participer à des compétitions internationales sous bannière neutre, mais ça ne veut pas dire qu'ils recevront le feu vert afin de participer aux épreuves de qualifications en vue des Jeux olympiques de Paris.
Le seul médaillé d'or biélorusse aux Jeux olympiques de Tokyo, le trampoliniste Ivan Litvinovich, est l'un des 14 athlètes qui ont reçu l'approbation de la FIG pour évoluer sous bannière neutre.
Les Russes et les Biélorusses ont été exclus de la plupart des disciplines sportives à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine, qui a été appuyée par le Bélarus. Le Comité international olympique a cependant demandé l'an dernier aux fédérations internationales d'étudier la possibilité de permettre à des athlètes russes et biélorusses évoluant dans des sports individuels d'obtenir un statut neutre, à l'aube des Jeux olympiques de Paris l'été prochain. Afin de pouvoir évoluer sous bannière neutre, les athlètes et les dirigeants de ces deux pays ne doivent pas avoir exprimé publiquement leur appui à l'invasion en Ukraine, ou encore entretenir des relations avec l'armée ou les agences de sécurité gouvernementales.
Cependant, la fédération européenne de gymnastique a décidé en décembre de maintenir l'exclusion des athlètes russes et biélorusses de ses compétitions — en contradiction avec la recommandation de la FIG de leur ouvrir la poste cette année. On ignore donc toujours si les athlètes qui ont reçu l'approbation de la FIG lundi pour évoluer sous bannière neutre pourront participer aux épreuves de qualifications en vue des Jeux olympiques.
Parmi les autres athlètes qui ont reçu l'approbation de la FIG se trouve Alina Harnasko, qui avait décroché le bronze en gymnastique rythmique à Tokyo en 2021.
La FIG n'a pas précisé si elle avait refusé les candidatures de certains athlètes du Bélarus, et a refusé de préciser les motifs pour lesquels aucun athlète russe n'a été approuvé jusqu'ici.
« Ça n'est pas une liste définitive; elle évoluera au fil du temps, a mentionné l'organisation. La FIG n'offrira aucun détail concernant des athlètes évoluant dans des disciplines individuelles. »
Les Russes et les Biélorusses ont été exclus des deux dernières éditions des Championnats du monde de gymnastique — des épreuves incontournables pour participer aux JO —, soit depuis le début de la guerre en février 2022. Leur exclusion des Championnats européens de gymnastique en 2024 pourrait être un autre dur coup dans leurs espoirs de participer aux JO de Paris.
Certaines épreuves de qualifications en vue des JO, dont celles de la Coupe du monde de gymnastique, doivent aussi se dérouler en Europe.