Importer du sable pour du volleyball de plage
SAINT-JEAN, T.-N.-L. - Une ville de Terre-Neuve-et-Labrador a constaté que du sable pour le volleyball de plage de qualité olympique est une denrée rare et coûteuse.
La ville de Paradise, près de Saint-Jean, accueillera les compétitions de volleyball de plage lors des Jeux du Canada de 2025, qui se tiendront dans la capitale de Terre-Neuve-et-Labrador.
Or, la Ville de Paradise devra débourser environ 360 000 $ pour importer de la Nouvelle-Écosse du sable qui répond aux normes établies par la Fédération internationale de volleyball et suivies par Volleyball Canada.
Le maire Dan Bobbett n'est pas troublé outre mesure par cette dépense pour sa ville de 23 000 habitants: il espère que les nouveaux terrains de volleyball de plage attireront davantage de grandes compétitions à l'avenir.
Ed Drakich, de Volleyball Canada, explique que le sable qui répond aux normes des fédérations sportives doit provenir d'une source naturelle, car les grains de sable produits par le broyage mécanique de roches sont trop déchiquetés et se compactent trop facilement.
M. Drakich souligne que le sable utilisé pour le volleyball de plage doit être doux et meuble, afin que les joueurs ne se blessent pas lorsqu'ils plongent et glissent sur le terrain.
Il explique que toute ville ou organisation qui souhaite accueillir une compétition de volleyball de plage sanctionnée par les instances internationales doit faire analyser son sable par le laboratoire de la fédération, qui se trouve à Huntsville, en Ontario.