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RÉSULTATS

Jumber Meladze et David Popovici reviennent de loin pour se classer

Jumber Meladze Jumber Meladze - Gabriela Sabau
Publié
Mise à jour

Jumber Meladze et David Popovici ont dû prendre le chemin le plus long pour tenter d'atteindre le podium chez les moins de 81 kg, dimanche, à l'Open international de Belgique. Les deux Canadiens ont fait preuve de caractère pour remonter la pente et terminer respectivement cinquième et septième de la catégorie.

Après s'être tous les deux inclinés au premier tour, Meladze et Popovici se sont dirigés au repêchage, où ils devaient remporter sept combats de suite pour terminer avec une médaille au cou.

L'Ontarien Meladze est passé bien près de réussir l'exploit, gagnant six duels consécutifs pour ensuite obtenir un rendez-vous contre l'Argentin Augustin Gil dans l'une des deux finales de bronze. Les hostilités se sont transportées jusqu'en prolongation et c'est finalement une pénalité décernée au représentant de l'unifolié qui a mis fin au combat.

« C'est vraiment dommage, car je ne pense pas qu'il méritait le shido, a confié l'entraîneur Sasha Mehmedovic. Par contre, ça n'enlève rien du tout à sa performance. Il n'était pas nécessairement à son meilleur en début de journée et il a repoussé ses limites pour revenir d'aussi loin et finir cinquième. Il a démontré beaucoup de cran et il peut être fier. »

De son côté, David Popovici a vu sa séquence de victoires s'arrêter à cinq après un revers pour le moins controversé contre le Français Tom Libert. En avance d'un waza-ari avec une trentaine de secondes à faire, le Québécois s'est fait damer le pion dans les derniers instants de l'affrontement, recevant un troisième shido fatal pour avoir quitté le tatami. Il a ainsi bouclé le tournoi à égalité en septième place.

« Encore une fois, je n'étais pas nécessairement d'accord avec la décision de l'officiel, mais ça fait partie du sport », a poursuivi Mehmedovic, vantant au passage le travail effectué par ses deux protégés au cours de cette compétition épuisante.

« C'est difficile de faire plus de six combats dans une journée et ils m'ont beaucoup impressionné. Ils ont été capables de chasser la nervosité après une première sortie difficile pour se classer dans les meilleurs de la catégorie. Ça prend beaucoup de confiance pour faire ça et ils ont montré qu'ils en ont beaucoup en banque ! »

Également en action à Bruxelles dimanche, Frédéric De Cardaillac (-66 kg) et Nikola Petrovic (-100 kg) ont tous les deux conclu avec deux gains et deux revers. Leurs compatriotes Yanis Hachemi (-66 kg) et Kevin Turcotte (-100 kg) n'ont pu trouver le chemin de la victoire en deux sorties.

Du côté féminin, Evelyn Beaton (-52 kg), Laurence Biron (-70 kg) et Coralie Godbout (-78 kg) ont bien amorcé la journée en signant deux victoires en ronde des poules pour passer au tournoi à élimination directe. La suite a cependant été plus ardue pour les trois Canadiennes qui n'ont pu poursuivre leur route.

L'Albertaine Beaton, médaillée d'argent chez les juniors samedi, a cette fois dû s'avouer vaincue contre la Chypriote Sofia Asvesta.

Décorée de bronze 24 heures plus tôt dans la catégorie des juniors, Biron a quant à elle plié l'échine face à la Polonaise Eliza Wroblewska, éventuelle troisième de la compétition. Godbout a aussi perdu contre une représentante de la Pologne, soit Aleksandra Turek, septième au classement final.

Chez les moins de 48 kg, Charlize Medilo et Kimiko Kamstra ont été vaincues à leurs deux affrontements du jour et n'ont pu passer au tableau principal, tout comme Adriana Portuondo-Isasi, défaite par ses trois opposantes en ronde des poules des plus de 78 kg.

Tous les athlètes ayant participé à l'Open international de Belgique demeureront sur place pour un camp préparatoire qui se déroulera au cours des prochains jours. Il s'agira alors de l'occasion parfaite de mettre en pratique les leçons apprises au cours du week-end.

« Nous avons un très jeune groupe de judokas et on est très fiers d'eux. Certains sont déçus et c'est normal, mais ça fait partie du processus d'apprentissage et ils reviendront plus forts. Il faut apprendre de nos erreurs pour continuer à bâtir la confiance », a conclu Sasha Mehmedovic.