Joueurs autonomes : Ceux qui ont dit non à Montréal
La fameuse date du 1er juillet. Celle où chaque amateur du Canadien espère voir le gros poisson du marché des joueurs autonomes faire sauter la banque dans la métropole québécoise.
Toutefois, c'est bien connu, un gros nom est associé au Tricolore, mais signe finalement ailleurs (presque toujours dans un gros marché Américain).
Voici quelques agents libres qui ont, historiquement, dit non à Montréal.
Brett Hull (2001)
Le Golden Brett était sur le point de signer avec le Canadien en 2001.
C'est vrai!
Selon ce vieil article de la même année, sur le CBC.ca, Brett Hull aurait reçu des offres faramineuses de 10 M$ US, autant du CH, que des Rangers de New York.
Là où ça fait mal, pour ceux qui avaient espoir de voir la machine à marquer des buts au Centre Molson (à l'époque), c'est qu'il était persuadé que l'entente était conclue avec l'ex-directeur général du Canadien, André Savard. Les Red Wings sont revenus dans le portrait, et ont convaincu Hull de s'amener à bord.
Résultat : Brett Hull et les Wings ont soulevé la Coupe Stanley en 2002.
Brendan Shanahan (2006)
Ah oui, la fameuse fois où Bob Gainey a déroulé le tapis rouge pour Brendan Shanahan.
Malgré son âge relativement avancée de 37 ans, en 2006, Shanny était fort d'une saison de 40 buts, avec les Red Wings, en 2005-2006. Maintenant joueur autonome sans compensation, le vétéran avait encore quelques années de hockey dans le corps, il se cherchait une nouvelle maison.
C'est là que l'état-major du Tricolore est entré en scène. Shanahan a révélé, quelques années plus tard, qu'il a fait un tour d'hélicoptère, au-dessus de Montréal, avec Gainey, Kirk Muller et George Gillett. Tous les détails dans l'article juste ici.
Ces grands gestes n'auront évidemment pas été suffisants. Le vétéran s'est tourné vers la Grosse Pomme, signant un contrat d'un an avec les Rangers.
Daniel Brière (2007)
Comment oublier la fois où Daniel Brière a fait un pied de nez au Canadien de Montréal?
Bon, l'expression est peut-être un peu forte, mais tout le monde avait espoir à l'été 2007, tout le monde.
Le petit attaquant de Gatineau venait de s'offrir une campagne de 95 points avec Buffalo, il était au sommet de son art. Selon les propos rapportés par Martin Leclerc, dans le livre Mister Playoffs : L'histoire de Daniel Brière, l'équipe avait préparée une grande présentation, afin de tenter de séduire Danny B. Kiefer Sutherland avait même fait la narration d'une vidéo qui avait touché Brière.
Par contre, toujours selon le passage dans le récit raconté par Leclerc, les offres fusaient de partout. Brière en avait même 16 sur la table. Il a jeté son dévolu sur les Flyers de Philadelphie, qui voulaient rapidement redevenir une des formations redoutables du circuit.
Au tournant de la décennie, Brière et les Flyers ont fait du bruit, éliminant le Canadien, au Centre Bell au 2e tour, en 2008, on se rappelle des huées à l'endroit du Québécois. Philly a même atteint la Finale de la Coupe Stanley en 2010, notamment grâce aux 30 points printaniers de Brière.
Il aura finalement signé à Montréal, mais en 2013, alors qu'il était sur le déclin, à 36 ans.
John Tavares (2018)
Son nom était sur toutes les lèvres en 2018, allait-il rester à Long Island, ou se retrouverait-il sur le marché?
Le descripteur et analyste de TSN Gord Miller s'était même avancé en disant que le Canadien était favori pour signer Tavares le 1er juillet. Ce n'est pas ce qui s'est passé, on a appris, par la suite, que JT avait rencontré 6 équipes, et que le CH n'était pas l'une d'entre elles.
Ouch.
Tavares a signé un gigantesque contrat (7 ans, 77 M$) avec l'équipe de son enfance, les Maple Leafs.
Matt Duchene (2019)
« Matt Duchene a rencontré le Canadien, c'est sûr que c'est fait. » - probablement un partisan en 2019.
Et bien, non, ce n'était pas fait, pas du tout.
Après sa rencontre avec l'état-major du CH, Duchene avait une rencontre prévue avec celui des Predators de Nashville. Faut croire que de venir gratter sa guitare dans la capitale du country se trouvait à être un argument alléchant pour Duchene, qui a paraphé une entente de 5 ans avec les Preds, au détriment du Canadien.
C'est drôle, Duchene a vu son contrat être racheté par Nashville au moment où j'écrivais ces lignes, quel adon!
Oui, oui, je suis intéressé à rester
Ah, les fameuses réponses (ou pas) de joueurs du Canadien, dont le contrat venait à échéance, lorsqu'ils sont questionnés à savoir s'ils voudraient revenir avec l'équipe.
Thomas Vanek, en 2014. On le savait, il voulait aller jouer au Minnesota, pas revenu.
Alexander Radulov, en 2017. Voulait-il vraiment signer ici, le DG Marc Bergevin lui avait fait une offre insatisfaisante, ou pas d'offre pantoute? Parti à Dallas.
Phillip Danault, en 2021. Le départ difficile d'un joueur tant aimé. Encore une fois, les négociations avec Bergevin ont peut-être accroché à quelque part, qui sait?
Le 1er juillet n'a jamais été la journée du Canadien de Montréal trop trop. Quelques bons coups ici et là, mais plus souvent qu'autrement, une autre équipe nous est préférée. L'important, c'est d'avoir du plaisir quand même.
Vive la journée du déménagement!