TDF : Guillaume Boivin a savouré la victoire d'étape de son très bon ami Michael Woods
Le Québécois Guillaume Boivin a conclu il y a une dizaine de jours le troisième Tour de France de sa carrière.
Le cycliste de 34 ans se prépare actuellement pour les Championnats du monde qui seront présentés à Glasgow en Écosse le 6 août.
Boivin et son équipe d'Israël Premier-Tech peuvent être satisfaits du travail accompli lors de cette 110e édition du grand tour français. D'autant plus que selon le principal intéressé, la compétition était plus relevée que jamais.
« Je pense qu'on peut être fiers du Tour de France qu'on a fait », a résumé Boivin d'entrée de jeu, dans une entrevue accordée à RDS.
« Cette année, c'était juste la vitesse et à quel point c'était dur. J'étais honnêtement en très bonne forme. Même avec une excellente forme, ce n'était pas facile. Comme on dit chez nous, c'était "le gaz au bout" du début à la fin. Tu sais, il y a souvent un temps mort dans les étapes après que l'échappée soit partie. Ça n'arrivait juste pas cette année au Tour. »
Le cyclisme de haut niveau en étant un d'équipe, lorsqu'un de tes coéquipiers remporte une étape, c'est tout le groupe qui triomphe. C'est exactement ce qui s'est produit lors de la 9e étape, gagnée par son compatriote Michael Woods, d'Ottawa.
« Pour moi c'était... tu sais Mike, j'étais avec lui dans l'échappée. C'est un ami. Ça fait des années que je le connais. C'est probablement mon meilleur ami. Je m'entraîne chaque jour avec lui, quand on est à la maison à Andorre. De pouvoir vivre ça avec lui, c'était vraiment une journée spéciale. »
Maintenant que le Tour de France est derrière lui, Boivin se concentre sur le Championnat du monde à court terme. Même si le Canada est loin d'être favori, la course pourrait s'avérer importante pour le coureur québécois, qui vise une deuxième participation aux Jeux olympiques, dans moins d'un an.
« On ne s'en va pas là pour jouer au mini-putt! On s'en va là pour être dans la course. Pis après, c'est une course de vélo. On ne sait jamais ce qui peut arriver. C'est sûr qu'on n'est pas les favoris, mais on va essayer de tirer notre épingle du jeu.
C'est une course importante aussi pour prouver que je mérite d'aller aux Jeux olympiques l'an prochain. Mais bon, Il y a plusieurs autres courses. Je vais juste me concentrer à faire mon travail et espérer que ce soit assez pour aller (à Paris). »