Aperçu de la division Nord de la NFC
NFL lundi, 21 août 2017. 17:31 samedi, 14 déc. 2024. 01:26D'ici au botté inaugural de la saison 2017 de la NFL, le RDS.ca vous propose un survol de chacune des huit divisions du circuit Goodell.
Aujourd'hui, un aperçu de la division Nord de la NFC.
Fiche en 2016 : 3 victoires, 13 défaites – 4e rang de la division
Ajouts notables : Mike Glennon (quart), Mitch Trubisky (quart), Markus Wheaton (receveur), Victor Cruz (receveur), Prince Amukamara (demi de coin), Quintin Demps (demi de sûreté), Dion Sims (ailier rapproché)
Départs notables : Jay Cutler (quart), Matt Barkley (quart), Brian Hoyer (quart), Alshon Jeffery (receveur), Eddie Royal (receveur), Tracy Porter (demi de coin), Mike Adams (bloqueur)
Existe-t-il une équipe dans la NFL dont la stratégie d’entre-saison a été plus empreinte de désespoir que celle des Bears? Après trois saisons de suite pouvant être qualifiées d’échecs (5-11 en 2014, 6-10 en 2015 et 3-13 en 2016), la haute direction a mis le paquet dans le but d’améliorer la position de quart. Des trois joueurs qui ont évolué derrière le centre à Chicago l’an dernier (Jay Cutler, Matt Barkley et Brian Hoyer), aucun n’était encore présent pour le coup d’envoi du camp d’entraînement. On a plutôt décidé en mars de consentir un lucratif contrat à Mike Glennon, dont les preuves restent à faire dans le circuit Goodell après un séjour très peu marquant dans l’organisation des Buccaneers de Tampa Bay.
Puis, quelques mois plus tard, le directeur général Ryan Pace mettait le paquet (deux choix de troisième tour et un de quatrième) pour avancer d’un tout petit rang dans le haut du tableau afin de sélectionner le jeune Mitch Trubisky, qui ne possède qu’une année d’expérience collégiale en tant que quart partant. Aussi bien dire que l’équipe a roulé les dés dans l’espoir que l’un de Glennon ou Trubisky puisse permettre aux Bears d’être plus compétitifs qu’à l’accoutumée dans une puissante division Nord de la NFC. Parions toutefois que ce ne sera pas suffisant. Le groupe de receveurs a lui aussi été revampé en profondeur avec les départs d’Alshon Jeffery, Eddie Royal et Marquess Wilson. En revanche, Markus Wheaton, Kendall Wright, Victor Cruz et Rueben Randle ont tous été acquis sur le marché de l’autonomie. Il faudra un certain temps pour que tout ce beau monde apprenne à travailler en synchronisme.
Si les partisans des Bears peuvent s’accrocher à une parcelle d’espoir de voir les hommes de John Fox mieux performer en 2017, c’est bien le facteur « chance ». Rappelons qu’en 2016, Chicago s’était avérée être la formation la plus durement touchée par les blessures dans le circuit Goodell (première pour les joueurs défensifs, deuxième à l’attaque). Fox peut aussi se rassurer de pouvoir compter sur une ligne offensive efficace et sur le jeune porteur de ballon Jordan Howard, dont la tenue a été l’une des rares sources de réjouissance l’année dernière.
Élément d’intrigue pour 2017 : John Fox a laissé entendre plusieurs fois que l’équipe ne veut pas bousculer Mitch Trubisky à son année recrue. Grand bien lui fasse. Après tout, le plan mis en place consiste à donner les commandes de l’attaque à Mike Glennon. Mais à quelle vitesse la confiance des entraîneurs s’effritera-t-elle lorsque les Bears subiront les foudres de ces cinq adversaires durant les premières semaines : contre Atlanta, à Tampa Bay, contre Pittsburgh, à Green Bay et contre le Minnesota. On ne serait pas le moindrement surpris de les voir compléter cette première portion sans une seule victoire au compteur.
Prédiction du RDS.ca : 3 victoires, 13 défaites – 4e rang de la division
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Fiche en 2016 : 9 victoires, 7 défaites – 2e rang de la division
Ajouts notables : Matt Asiata (demi offensif), T.J. Lang (garde), D.J. Hayden (demi de coin), Paul Worrilow (secondeur)
Départs notables : DeAndre Levy (secondeur), Anquan Boldin (receveur), Rafael Bush (demi de sûreté), Jon Bostic (secondeur)
Si on avait fait la promesse aux partisans des Lions que l’équipe qu’ils affectionnent remporterait neuf matchs à sa première saison sans les services de l’illustre Calvin Johnson, la grande majorité d’entre eux aurait bondi à pieds joints sur l’opportunité.
C’est pourtant ce qui s’est produit, avec pour résultat que l’équipe dirigée par Jim Caldwell s’est qualifiée pour les éliminatoires après avoir terminé au deuxième rang de sa division. Les Lions ont toutefois vu leur année se terminer sur une note amère avec un revers de 26-6 à Seattle dès le premier tour. En regardant de plus près les résultats des matchs, on s’aperçoit aussi que seule une victoire a été obtenue avec une priorité de plus d’une possession.
Un habitué des longs jeux aériens à l’époque où il pouvait compter sur le meilleur receveur de la NFL, Matthew Stafford s’est tourné, sous les ordres du coordonnateur offensif Jim Bob Cooter, vers un jeu aérien simplifié et beaucoup plus conservateur. L’efficacité de l’attaque dans la zone payante a été remarquable, mais la principale cible de Stafford, le vétéran Anquan Boldin, a quitté vers la retraite. Ce sera donc aux Golden Tate, Marvin Jones, Eric Ebron et Theo Riddick de prendre les bouchées doubles. On retrouve de la diversité dans ce lot, mais pas de joueur d’impact. Et le mandat sera difficile dans la mesure où les statistiques avancées indiquent que les Lions ont devant eux le calendrier 2017 le moins favorable en termes de pression sur le quart-arrière.
Défensivement, les Lions formaient l’une des tertiaires les plus faciles à attaquer la saison dernière. Les passes complétées à un taux de succès de 72,7% par leurs rivaux est le plus haut pourcentage jamais enregistré dans la NFL. Le front défensif n’a guère été plus impressionnant, comme en témoigne son 30e rang pour le ratio de sacs du quart. À moins d’une amélioration notable dans ces deux aspects, il serait naïf de penser que les Lions peuvent aspirer à une deuxième saison de suite au-dessus de la barre de ,500.
Élément d’intrigue pour 2017 : Le fait que les Lions aient pu accéder aux matchs d’après-saison en 2016 sans que leur attaque au sol connaisse le moindre succès relève pratiquement du miracle. Les instructeurs étaient conscients de cette importante lacune et ont réussi à la camoufler plus souvent qu’autrement en privilégiant les passes-pièges vers leurs demis offensifs. Mais tenter le même coup une deuxième année de suite serait un pari aussi risqué qu’incompréhensible. Surtout par rapport à la nécessité d’écouler du temps au chronomètre avec l’avance en fin de match. En ce sens, le retour en santé d’Ameer Abdullah, un ancien choix de deuxième tour, sera-t-il suffisant pour redonner cette dimension manquante à l’attaque?
Prédiction du RDS.ca : 5 victoires, 11 défaites – 3e rang de la division
Fiche en 2016 : 10 victoires, 6 défaites – 1er rang de la division
Ajouts notables : Martellus Bennett (ailier rapproché), Jahri Evans (garde), Ricky Jean-François (plaqueur défensif), Lance Kendricks (ailier rapproché)
Départs notables : Julius Peppers (secondeur), T.J. Lang (garde), J.C. Tretter (centre), Sam Shields (demi de coin), Micah Hyde (demi de sûreté), Datone Jones (ailier défensif), Eddie Lacy (demi offensif), James Starks (demi offensif), Christine Michael (demi offensif), Jared Cook (ailier rapproché)
La première moitié de la saison 2016 des Packers a été marquée par l’incapacité des entraîneurs à faire fonctionner le jeu au sol. Après une multitude d’essais infructueux avec Eddie Lacy et James Stark, Mike McCarthy s’est tourné vers Ty Montgomery, un receveur qu’on a décidé de convertir en porteur de ballon. Mais surtout, l’instructeur a laissé au grand Aaron Rodgers la chance de se fier entièrement à son bras et à son fabuleux sens du jeu pour ramener les Packers sur le droit chemin.
Ce changement de philosophie, survenu alors que Green Bay venait de perdre quatre matchs d’affilée, s’est finalement traduit par le plus haut nombre de passes décochées par Rodgers en 12 ans de carrière (610) et par son deuxième plus haut total de passes de touché (40), en route vers une série de six victoires entre les 12e et 17e semaines (et deux autres gains en matchs éliminatoires avant que les Falcons d’Atlanta ne mettent fin au rêve). En se fiant principalement à Jordy Nelson et Davante Adams, souvent dans le jeu court et intermédiaire, le no 12 a redressé la barque et rappelé au reste de la ligue qu’il est encore capable de grandes réalisations.
Le plus étonnant dans l’histoire est que les Packers ont des raisons de croire qu’ils ont trouvé en Montgomery leur porteur de ballon d’avenir tellement il a montré de belles choses. Même si l’état-major a sélectionné trois autres demis offensifs au dernier repêchage (Jamaal Williams, Aaron Jones et Devante Mays), c’est néanmoins Montgomery qui amorcera la saison régulière aux côtés d’« A-Rod » derrière la ligne de mêlée. L’athlète de 25 ans a mérité cette chance après avoir affiché une moyenne de 5,4 verges par portée dans son nouveau rôle à partir de la 6e semaine d’activités. Il a maintenant eu plusieurs mois pour peaufiner sa compréhension des subtilités de sa nouvelle position. Avec la polyvalence qu’il possède, on se doute bien que l’attaque des Packers restera très menaçante.
Élément d’intrigue pour 2017 : Aucun doute ne plane quant au potentiel explosif de l’attaque des Packers, mais ne perdons pas de vue que l’unité défensive, dirigée par Dom Capers, a été lamentable par moments la saison dernière. C’est son incapacité à arrêter les attaques aériennes adverses qui ont poussé le club au bord du gouffre avec une fiche de 4-6 après 10 matchs. Face aux sept adversaires les mieux cotés offensivement qu’elle a rencontrées sur son chemin, la défense de Green Bay a immanquablement accordé 30 points ou plus. Les deux premiers choix de l'équipe au repêchage ont servi à aider la tertiaire – le demi de coin Kevin King au 33e rang et le demi de sûreté Josh Jones au 61e – mais la question demeure entière : la défense coûtera-t-elle encore des matchs aux Packers?
Prédiction du RDS.ca : 10 victoires, 6 défaites – 1er rang de la division
Fiche en 2016 : 8 victoires, 8 défaites – 3e rang de la division
Ajouts notables : Dalvin Cook (demi offensif), Latavius Murray (demi offensif), Michael Floyd (receveur), Mike Remmers (bloqueur), Riley Reiff (bloqueur), Datone Jones (ailier défensif), Will Sutton (plaqueur défensif), Case Keenum (quart)
Départs notables : Adrian Peterson (demi offensif), Matt Kalil (bloqueur), Jake Long (bloqueur), Chad Greenway (secondeur), Captain Munnerlyn (demi de coin), Mike Harris (garde)
La dure réalité a rattrapé les Vikings à la mi- saison en 2016 après un départ canon que peu de gens anticipaient, ponctué de cinq victoires consécutives. Transportée par une défense dominante et hyper opportuniste, l’équipe dirigée par Mike Zimmer a d’abord fait fi des graves blessures qui ont coûté leur saison au quart-arrière Teddy Bridgewater – 10 jours avant le début de la saison – et au futur membre du Temple de la renommée Adrian Peterson. Mais la régression qui les guettait est finalement arrivée. Comme si la commande n’était pas déjà assez lourde pour Sam Bradford d’apprivoiser un livre de jeux en si peu de temps, les joueurs de la ligne offensive se sont mis à tomber comme des mouches.
Résultat? Au retour de leur semaine de congé, les Vikings ont perdu quatre matchs d’affilée, et un total de huit de leurs 10 suivants pour dégringoler au classement. Incapables de bloquer adéquatement pour leurs porteurs de ballon, ils ont terminé malgré eux à terminer l’année au quatrième rang pour le ratio de jeu aérien. Malgré eux parce qu’une équipe possédant une défense aussi intimidante a tout avantage à bien balancer son plan de match offensif. En 2016, ce ne fut simplement pas une option pour les Vikes.
Rendons à Bradford le mérite qui lui revient. En dépit de tous ces inconvénients, il a trouvé le moyen de compléter 71,6 % de ses passes, soit le plus haut taux enregistré par un quart dans l’ère moderne de la NFL. Son score de 99,3 (évaluation de l’ensemble des facettes de son jeu) a été le sixième du circuit derrière Matt Ryan, Tom Brady, Dak Prescott, Aaron Rodgers et Drew Brees. De l’excellente compagnie!
Il est facile de croire qu’avec une ligne à l’attaque plus apte à créer des brèches, les nouvelles additions Latavius Murray (la plus grosse prise parmi les demis offensifs sur le marché de l’autonomie) et Dalvin Cook (choix de premier tour) feront des dommages, en plus de faciliter la vie à leur quart.
Élément d’intrigue pour 2017 : Les Vikings se préparent avec Bradford dans le rôle du quart partant, mais y a-t-il la moindre lueur d’espoir de revoir Bridgewater fouler le terrain cette année? La blessure du jeune général de 24 ans a été tellement sévère que certains croient qu’il ne s’en remettra jamais.
Trust the process, believe in yourself.
— Teddy Bridgewater (@teddyb_h2o) August 17, 2017
Prédiction du RDS.ca : 9 victoires, 7 défaites – 2e rang de la division
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