Aperçu de la section Ouest de la NFC
NFL lundi, 28 août 2017. 09:00 mercredi, 11 déc. 2024. 13:36D'ici au botté inaugural de la saison 2017 de la NFL, le RDS.ca vous propose un survol de chacune des huit divisions du circuit Goodell.
Aujourd'hui, un aperçu de la division Ouest de la NFC.
Fiche en 2016 : 7 victoires, 8 défaites, 1 nul – 2e rang de la division
Ajouts notables : Phil Dawson (botteur), Antoine Bethea (demi de sûreté), Karlos Dansby (secondeur), Haason Reddick (secondeur)
Départs notables : Chandler Catanzaro (botteur), Calais Campbell (ailier défensif), D.J. Swearinger (demi de sûreté), Tony Jefferson (demi de coin)
Carson Palmer (38 ans) se rapproche dangereusement de la quarantaine et Larry Fitzgerald ne rajeunit pas non plus, à bientôt 34 ans. Mais les deux joueurs ont encore du carburant dans le réservoir, du moins suffisamment pour aider les Cardinals à retrouver un rendement satisfaisant après une saison 2016 qu’on tente d’oublier. Pour l’Arizona, il faut frapper un grand coup avant que la fenêtre d’opportunité ne se referme.
Sous les ordres de Bruce Arians, les Cards avaient amassé 13 et 11 victoires en 2015 et en 2014, mais les nombreux blessés – particulièrement au sein de la ligne offensive – et une performance en-deçà des attentes de Palmer et de l’attaque aérienne ont coulé la formation de l’Arizona. La spectaculaire éclosion du demi offensif David Johnson, auteur de 20 touchés et d’une récolte surpassant les 2000 verges au sol et par la passe, ne s’est donc pas traduite par une présence en éliminatoires.
Arians s’est toujours fait l’apôtre d’un jeu aérien agressif basé sur une volonté de lancer le ballon dans les zones profondes avec régularité. Force est d’admettre qu’avec un Palmer aussi limité en termes de mobilité, une ligne offensive perçue comme étant chancelante et l’état de santé incertain du receveur John Brown – principale arme de l’équipe pour les longs tracés – il y a de quoi se demander si l’instructeur des Cards a raison de s’entêter à y aller le tout pour le tout aussi souvent.
Défensivement, ce n’est pas le talent qui manque en dépit du départ vers Jacksonville de Calais Campbell, une pièce importante du front défensif depuis quelques saisons. La tertiaire sera entre bonnes mains tant et aussi longtemps que Patrick Peterson y sera pour jouer le rôle de shérif face aux meilleurs receveurs adverses, un mandat dont il s’acquitte aussi bien que quiconque dans la NFL.
Élément d’intrigue pour 2017 : Une des clés pour que la défense de l’Arizona soit aussi suffocante qu’elle puisse l’être réside en la capacité du demi de sûreté Tyrann Mathieu à jouer une saison complète. Lorsqu’il est en santé, l’ancienne vedette de LSU appartient aux meilleurs joueurs du circuit à sa position. Il est un plaqueur redoutable et possède un sens de l’anticipation qui ne s’enseigne pas. Après des campagnes de 13, 13, 14 et 10 matchs entre 2013 et 2016, peut-il enfin en donner 16 aux Cards?
Prédiction du RDS.ca : 9 victoires, 7 défaites – 2e rang de la division
Fiche en 2017 : 4 victoires, 12 défaites – 3e rang de la division
Ajouts notables : Sean McVay (entraîneur-chef), Sammy Watkins (receveur), Robert Woods (receveur), Andrew Whitworth (bloqueur), John Sullivan (centre), Connor Barwin (secondeur), Lance Dunbar (demi offensif)
Départs notables : Kenny Britt (receveur), E.J. Gaines (demi de coin), Benny Cunningham (demi offensif)
L’aura d’optimisme s’est passablement dissipée à Los Angeles après que les Rams aient complètement raté le bateau à leur première campagne dans leur nouvel environnement. Jeff Fisher, entraîneur depuis 2012 à qui on avait consenti une généreuse prolongation de contrat à mi-chemin dans la saison, a été limogé après la 14e semaine d’activités alors que l’équipe alignait les prestations gênantes dans toutes les phases du jeu – mais particulièrement à l’offensive. Affirmer que l’année recrue du quart Jared Goff, tout premier choix au repêchage, s’est avérée un fiasco serait un euphémisme.
La descente aux enfers des Rams en 2016 est encore plus déplorable lorsque l’on considère que l’alignement a été le moins touché du circuit Goodell en ce qui a trait au nombre de matchs ratés en raison de blessures (1er rang à l’attaque, 8e en défensive à ce chapitre). C’est donc dire que les Rams ne peuvent se motiver en se disant qu’ils retrouveront des éléments importants qui leur avaient manqué.
Une fois leur receveur le plus efficace Kenny Britt parti en direction de Cleveland via le marché de l’autonomie, les Rams ont tenté le grand coup en faisant l’acquisition de Sammy Watkins, des Bills de Buffalo. Si ce dernier n’a pas répondu aux attentes fondées en lui, ses statistiques décevantes, il faut l’admettre, sont avant tout attribuables aux nombreuses blessures qui le guettent depuis son entrée dans la NFL – dont deux opérations au pied. Les journalistes affectés à la couverture du camp d’entraînement des Rams n’ont pas perdu de temps à vanter le rapport qu’a créé la nouvelle combinaison Goff-Watkins. Ce serait toutefois prématuré d’affirmer que c’est là la solution aux ennuis offensifs des Rams.
Élément d’intrigue en 2017 : En réalité, même si Goff ne réalise que de modestes progrès en 2017, on pourrait assister à une nette amélioration à l’attaque si le demi offensif Todd Gurley peut retrouver le panache qu’il avait démontré à son année recrue. Victime du plan de match trop prévisible des Rams, Gurley a été très peu productif en 2016, comme en témoigne sa moyenne de 3,2 verges par portée (contre 4,8 en 2015). Comment McVay s’assurera-t-il de soutirer le maximum de l’ancien 10e choix au total? Le jeune porteur de ballon pourrait être appelé à contribuer davantage au jeu aérien, par exemple.
Prédiction du RDS.ca : 6 victoires, 10 défaites – 3e rang de la division 49ers de San Francisco
Fiche en 2016 : 2 victoires, 14 défaites – 4e rang de la division
Ajouts notables : John Lynch (directeur général), Kyle Shanahan (entraîneur-chef), Elvis Dumervil (secondeur), Brian Hoyer (quart-arrière), Matt Barkley (quart-arrière), Pierre Garçon (receveur), Solomon Thomas (ailier défensif), Kyle Juszczyk (centre-arrière), Robbie Gould (botteur)
Départs notables : Trent Baalke (directeur général), Chip Kelly (entraîneur-chef), Blaine Gabbert (quart-arrière), Colin Kaepernick (quart-arrière), Torrey Smith (receveur), Phil Dawson (botteur), Antone Bethea (demi de sûreté), Glenn Dorsey (plaqueur)
C’est un autre nouveau départ qui se profile à l’horizon pour les Niners avec le commencement de l’ère Lynch-Shanahan, quelques mois après que les propriétaires aient procédé au grand ménage dans l’état-major. Peut-on réellement les blâmer d’avoir fait table rase, d’ailleurs? La formation de San Francisco était de loin la moins bien nantie en talent dans la NFC, autant à l’attaque qu’en défense, et l’ère Chip Kelly a été ponctuée d’amères déceptions. Seules deux victoires face aux Rams ont pu sauver les 49ers d’un gênant dossier de 0-16 l’an dernier. Ce qui, au fond, en dit plus au sujet de leurs rivaux que sur les Niners eux-mêmes!
Souhaitant s’entourer de joueurs qu’il a déjà côtoyés et qu’il connaît bien, le nouvel entraîneur Kyle Shanahan est en grande partie responsable de l’arrivée de Brian Hoyer en provenance de Chicago et de Pierre Garçon, de Washington. Avec les Bears, Hoyer s’est plutôt bien tiré d’affaire la saison dernière, complétant 67% de ses passes en plus d’exceller sur les passes de courte distance. À preuve : en 200 tentatives de passes, Hoyer n’a pas été victime de la moindre interception même s’il n’avait pas à son service un groupe de receveurs bien menaçant. Pour sa part, Garçon est une cible fiable qui a connu ses meilleurs moments dans la ligue lorsque Shanahan agissait comme coordonnateur offensif des Redskins.
Défensivement, la contribution du premier choix Solomon Thomas sera à surveiller. L’ailier défensif, produit de l’Université Stanford, a les qualités athlétiques requises pour faire une différence dès sa saison recrue.
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Les partisans des Niners devront se contenter de victoires morales comme celle de voir le jeune Thomas à l’œuvre en 2017, car en réalité, le simple fait de doubler le nombre de victoires obtenues en 2016 serait déjà un gain appréciable pour la formation californienne.
Élément d’intrigue en 2017 : Un des seuls joueurs d’élite que possédaient les 49ers la saison dernière, le secondeur de ligne NaVorro Bowman a retrouvé la santé après une longue période d’inactivité, résultat d’une cruelle déchirure du tendon d’Achille subie en octobre. Il sera intéressant de voir si le meneur incontesté de la défense de San Francisco saura retrouver, à 29 ans, le niveau de jeu qui avait fait de lui un quadruple participant au Pro Bowl.
Prédiction du RDS.ca : 3 victoires, 13 défaites – 4e rang de la division
Fiche en 2016 : 10 victoires, 5 défaites, 1 nul – 1er rang de la division
Ajouts notables : Eddie Lacy (demi offensif), Luke Joeckel (bloqueur), Dion Jordan (ailier défensif), Blair Walsh (botteur), Oday Aboushi (garde)
Départs notables : Garry Gilliam (bloqueur), Brock Coyle (secondeur), Steven Hauschka (botteur)
Le résultat aurait-il été différent pour le Seahawks en 2016 s’ils avaient pu compter sur les services d’Earl Thomas en matchs éliminatoires? On ne peut que spéculer à ce sujet, mais toujours est-il qu’après qu’une fracture à une jambe ait conclu abruptement la saison du demi de sûreté vedette durant la 13e semaine, la défense contre la passe de Seattle a complètement flanché.
Face aux passes décochées vers les zones profondes, les Seahawks sont soudainement passés de troisième équipe mieux classée en la présence de Thomas à la cinquième pire du circuit. On comprend désormais mieux pourquoi les Falcons d’Atlanta n’ont eu aucune difficulté à vaincre les Seahawks 36-20 en demi-finale d’Association, en route vers une éventuelle place dans le match du Super Bowl.
Le retour de Thomas dans la formation semble être une formalité et le « Big Three » complété par Kam Chancellor et Richard Sherman sera réuni. Les Seahawks s’attaquent cependant à un défi considérable. Ils seront notamment confrontés aux attaques des Falcons, des Packers de Green Bay, des Redskins de Washington, des Colts d’Indianapolis et des Titans du Tennessee durant le calendrier 2017. Ce ne sont pas les Patriots ou les Saints, mais la commande s’annonce néanmoins ardue.
Offensivement, les hommes de Pete Carroll ont été ralentis tout au long de la saison par une ligne offensive incapable de bloquer adéquatement, forçant le quart Russell Wilson à improviser plus souvent qu’à son tour derrière la ligne de mêlée. À cet égard, les 42 sacs dont ont été victimes les Seahawks constituent le plus grand nombre alloué par une équipe ayant pris part aux matchs d’après-saison. Ennuyé par quelques blessures mineures, Wilson n’a d’ailleurs jamais été en pleine possession de ses moyens la saison dernière.
Élément d’intrigue en 2017 : L’identité offensive des Seahawks a été de privilégier le jeu au sol depuis l’entrée en poste de Carroll en 2010. Mais alors que les équipes de la NFL s’appuient toujours un peu plus sur leur attaque aérienne d’une année à la suivante, le vétéran instructeur remettra-t-il l’attaque entre les mains de son quart, qui a fait ses preuves en tant que l’un des passeurs les plus précis du circuit? Sachant que l’équipe compte s’en remettre à Eddie Lacy et Thomas Rawls pour l’attaque au sol, la stratégie à adopter pourrait être d’intégrer encore un peu plus les Doug Baldwin, Jimmy Graham, Tyler Lockett, Paul Richardson et autres.
Prédiction du RDS.ca : 13 victoires, 3 défaites – 1er rang de la division
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