Aperçu de la division Ouest de l'AFC
NFL vendredi, 1 sept. 2017. 07:00 jeudi, 12 déc. 2024. 03:24D'ici au botté inaugural de la saison 2017 de la NFL, le RDS.ca vous propose un survol de chacune des huit divisions du circuit Goodell.
Aujourd'hui, un aperçu de la division Ouest de l'AFC.
Fiche en 2016 : 9 victoires, 7 défaites – 3e rang de la division
Ajouts notables : Vance Joseph (entraîneur-chef), Jamaal Charles (demi offensif), Menelik Watson (bloqueur), Garett Bolles (bloqueur), Domata Peko (plaqueur défensif)
Départs notables : Gary Kubiak (entraîneur-chef), DeMarcus Ware (secondeur), Russell Okung (bloqueur), Justin Forsett (demi offensif)
À l’exception de quelques changements mineurs et du départ à la retraite de l’excellent DeMarcus Ware, la composition de l’alignement des Broncos sera semblable à celui qui a vu l’équipe terminer au troisième rang de sa division en 2016. Une nouvelle voix se fera cependant entendre sur les lignes de côté, alors que Vance Joseph effectuera ses débuts dans la NFL comme entraîneur-chef en remplacement de Gary Kubiak, qui a remis sa démission quelques jours après la fin de la dernière campagne.
Von Miller est certainement le meilleur joueur de son équipe et l’un des secondeurs les plus terrorisants du circuit, mais il ne faut pas perdre de vue que c’est la tertiaire qui rend Denver aussi menaçant en défensive. La plupart des observateurs s’entendent pour dire que Chris Harris et Aqib Talib forment le duo de demis de coin le plus efficace de la NFL, et ils ont la chance d’être épaulés par les demis de sûreté T.J. Ward et Darian Stewart, qui ont eux aussi quelques invitations au Pro Bowl à leur actif.
Comme l'an dernier, c'est toutefois en attaque que les choses pourraient se compliquer.
Lorsque l’équipe a sélectionné le quart Paxton Lynch avec le 25e choix du repêchage de 2016, elle ne s’attendait pas sûrement à ce que celui-ci joue les seconds violons à Trevor Siemian, qu’on voyait comme une solution temporaire l’an dernier. C’est pourtant Siemian qui a gagné pour un deuxième camp préparatoire de suite la confiance des instructeurs (moins par son brio que par la médiocrité du jeu de Lynch).
L’attaque aérienne demeurera virtuellement inchangée, mais on a fait parapher une entente à Jamaal Charles, qui à 30 ans fait le saut de l’autre côté de la rivalité Broncos-Chiefs après neuf ans à Kansas City. Il tentera de prouver qu’il peut rester en santé l’espace d’une saison. Constamment blessé aux genoux en 2015 et en 2016, Charles a disputé huit matchs sur une possibilité de 32. Il aura pour compétition C.J. Anderson, Devontae Booker et DeAngelo Henderson dans le champ-arrière des Broncos.
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Élément d’intrigue pour 2017 : Les Broncos seront-ils récompensés après avoir opté pour le statu quo? Considérant que l’attaque des Raiders sera redoutable, que la défense des Chiefs n’a rien à envier aux 31 autres équipes du circuit Goodell et que les Chargers semblent former une équipe améliorée pour leur arrivée à Los Angeles, y a-t-il réellement matière à ce que Denver fasse un bond vers l’avant pour le début de l’ère Vance Joseph? Permettez-nous d’en douter.
Prédiction du RDS.ca : 8 victoires, 8 défaites – 3e rang de la division
Fiche en 2016 : 12 victoires, 4 défaites – 1er rang de la division
Ajouts notables : Kareem Hunt (demi offensif), Patrick Mahomes (quart), Gavin Escobar (ailier rapproché), Stanley Jean-Baptiste (demi de coin)
Départs notables : Jeremy Maclin (receveur), Jamaal Charles (demi offensif), Nick Foles (quart), Dontari Poe (plaqueur défensif)
L’importance de ne pas juger un livre par sa couverture est un concept s’appliquant aussi aux équipes de la NFL. L’époque à laquelle Bill Parcells clamait qu’« une équipe est ce que sa fiche laisse transparaître » (you are what your record says you are) est révolue.
Sans vouloir rien enlever aux Chiefs, le niveau global de talent au sein de l’équipe n’est pas nécessairement à la hauteur de celui des autres membres du club sélect des 12 victoires et plus. Mais en comptant sur un entraîneur ingénieux qui sait tirer le meilleur de ses joueurs en Andy Reid et sur l’unité défensive la plus opportuniste de la ligue, ils ont pu accomplir de grandes choses en 2016 – en saison régulière, du moins.
La saison dernière, les Chiefs ont remporté la bataille des revirements lors de 10 de leurs 16 rencontres, et ont remporté neuf de ces rencontres. Aucune équipe dans la NFL n’a égalé cette marque. Au total, les hommes de Reid ont affiché un différentiel de +16, également le meilleur parmi les 32 équipes. Que ce soit avec les 18 interceptions qu’ils ont réalisées ou les huit touchés marqués sur des retours, l'équipe du Québécois Laurent Duvernay-Tardif s'est positionnée pour remporter des matchs avec régularité la saison dernière.
L’exemple le plus flagrant pour illustrer cette réalité est survenu lors des 9e et 10e semaines, alors que les Chiefs ont gagné deux matchs contre les Jaguars de Jacksonville et les Panthers de la Caroline en totalisant un touché offensif. Ce serait toutefois un exercice périlleux que de prédire que cet opportunisme se transposera d’une année à l’autre.
Si Kansas City devait s’éloigner du plan de match offensif conservateur qu’il aime utilise pour son quart Alex Smith, les choses peuvent se corser. C’est d’autant plus vrai depuis que l’équipe a laissé partir le vétéran receveur Jeremy Maclin et que le demi offensif partant Spencer Ware est tombé au combat – il ne jouera pas en 2017 – lors d’un match préparatoire. Et doit-on le rappeler, pour la première fois depuis 2008, Jamaal Charles ne sera plus dans les parages. Smith a beau être un vétéran de 12 saisons dont la fiabilité ne peut être remise en doute, il perd de son efficacité lorsque les circonstances le forcent à prendre davantage de risques qu'à l'accoutumée.
Élément d’intrigue pour 2017 : Les Chiefs ont échangé deux choix afin de grimper dans l’ordre de sélection et réclamer le porteur de ballon Kareem Hunt. Le plan était probablement de l’intégrer graduellement à sa saison recrue, mais toute la hiérarchie des demis offensifs a été chamboulée lorsque Ware s’est déchiré le ligament croisé postérieur du genou gauche. Peut-il s’acquitter du poste de partant dès sa saison recrue? Il semble avoir gagné la confiance des entraîneurs.
Prédiction du RDS.ca : 8 victoires, 8 défaites – 2e rang de la division
Fiche en 2016 : 5 victoires, 11 défaites – 4e rang de la division
Ajouts notables : Anthony Lynn (entraîneur-chef), Russell Okung (bloqueur), Tre Boston (demi de sûreté), Kenjon Barner (demi offensif)
Départs notables : Mike McCoy (entraîneur-chef), Danny Woodhead (demi offensif), Manti Te’o (secondeur), King Dunlap (bloqueur)
Pour le quart-arrière chevronné qu’est Philip Rivers, les 21 interceptions dont il a été victime en 2016 représentent une erreur de parcours qui ne devrait pas se reproduire. Son équipe en a grandement souffert, affichant un dossier de deux victoires et deux revers dans les 11 rencontres au cours desquelles il a été intercepté.
Le vétéran de 35 ans a mené la NFL à ce chapitre et son efficacité a drastiquement chuté en l’absence de Keenan Allen, sa cible préférée des dernières saisons. Ce dernier est de retour en santé après deux saisons ruinées par des blessures, et il sera l’une des nombreuses cibles à la disposition de Rivers dans le jeu aérien. Sans surprise, un vent d’optimisme souffle sur les Chargers avec le déménagement vers Los Angeles et l’embauche d’Anthony Lynn au poste d’entraîneur-chef, lui qui coordonnait l’offensive des Bills de Buffalo l’an dernier.
Le dossier Joey Bosa avait fait beaucoup jaser avant le début de sa saison recrue, en 2016. Insatisfait de l’offre contractuelle des Chargers, il s’était finalement joint à ses coéquipiers au début du mois de septembre. Le jeune ailier défensif a rapidement fait oublier ces distractions en disputant une première saison chez les pros au-delà de toutes les espérances. Bosa, qui était âgé de 21 ans, est devenu le premier joueur recrue depuis Von Miller et Aldon Smith à générer 10 sacs du quart ou plus. Et dire qu’il a accompli cet exploit en ratant quatre rencontres!
Bosa n’est pas le seul choix de première ronde des Chargers à avoir connu une éclosion en 2016. À sa deuxième campagne dans la NFL, le demi offensif Melvin Gordon a brillé, amassant 997 verges au sol et un total de 12 touchés en 13 matchs, avant de terminer l’année à l’infirmerie. Une excellente option dans le jeu de passes, Gordon a convaincu l’état-major par la solidité de son jeu de ne pas offrir un nouveau contrat au polyvalent Danny Woodhead.
Peu de gens voient les nouveaux Chargers faire partie de la discussion pour le calendrier d’après-saison en décembre, mais il serait sage de leur prédire une récolte supérieure aux cinq victoires acquises en 2016.
Élément d’intrigue pour 2017 : Antonio Gates n’est plus qu’à un touché de ravir au vénérable Tony Gonzalez la marque du plus grand nombre de touchés par un ailier rapproché dans la NFL (ils sont sur un pied d’égalité à 111). À sa 15e saison avec les Chargers, on peut s’attendre à ce que Gates éclipse assez tôt la marque de Tony G. Il est toutefois permis de se demander si on réduira son utilisation. Après tout, les Chargers comptent dans leurs rangs Hunter Henry, qui semble prêt à s’établir comme un joueur dominant à cette position dès 2017. Gates, pour sa part, a beaucoup perdu en mobilité depuis une saison on deux.
Prédiction du RDS.ca : 7 victoires, 9 défaites – 4e rang de la division
Fiche en 2016 : 12 victoires, 4 défaites – 2e rang de la division
Ajouts notables : Marshawn Lynch (demi offensif), Cordarrelle Patterson (receveur), Jared Cook (ailier rapproché), Marshall Newhouse (bloqueur), Jelani Jenkins (secondeur)
Départs notables : Latavius Murray (demi offensif), Andre Holmes (receveur), Menelik Watson (bloqueur), DJ Hayden (demi de coin), Nate Allen (demi de sûreté)
La progression des Raiders a été plutôt impressionnante depuis qu’ils ont fait de Derek Carr le 36e au choix au total du repêchage de 2014. Dans cette fenêtre de trois ans, la formation d’Oakland est passée d’une maigre de récolte de trois victoires à sept, puis à 12 victoires en 2016, à égalité avec les Chiefs dans la division.
Non seulement l’équipe a-t-elle appris à gagner sous les ordres de Jack Del Rio, mais elle a aussi démontré un trait essentiel : celui de se retrouver du côté victorieux lors de matchs à pointages serrés. À cet égard, les Raiders ont remporté chacune des cinq rencontres qu’ils ont jouées et qui ont été décidées par trois points ou moins en 2016.
L’excellent boulot du jeune quart-arrière y est pour beaucoup et l’organisation a reconnu à juste titre sa contribution en lui faisant signer une prolongation de contrat de cinq ans et 125 millions $ - dont 40 M garantis – en juin dernier, ravissant à ce moment à Andrew Luck le titre de joueur le mieux rémunéré du circuit (Matthew Stafford a depuis obtenu cette distinction). On peut en déduire que la haute direction croit que son général retrouvera tous ses moyens après s’être fracturé une jambe la veille de Noël, l’année dernière, blessure qui avait anéanti les chances des Raiders de faire un bout de chemin en matchs d’après-saison.
Carr possédait déjà deux valeurs sûres pour cibles en Michael Crabtree et Amari Cooper, et le directeur général Reggie McKenzie en a ajouté une troisième en offrant un contrat à l’ailier rapproché Jared Cook, qui a connu lors des éliminatoires ses meilleurs moments dans le circuit Goodell en captant des ballons d’Aaron Rodgers. Combiné au talent que l’on retrouve sur la ligne offensive des Raiders, cette équipe a de quoi alarmer les unités défensives adverses.
Élément d’intrigue pour 2017 : Marshawn Lynch peut-il ressembler au joueur dominant qu’il a été avant la saison 2015? Avant de connaître une campagne bousillée par les blessures, il avait cumulé en moyenne 1612 verges (au sol et par la voie des airs) et 14 touchés par saison complète disputée dans l’organisation des Seahawks. S’il pouvait fournir les deux tiers de ces statistiques aux Raiders, leur champ-arrière aura fait sa part afin d’aider Derek Carr. Si l’essai n’est pas fructueux, l’équipe pourra se rassurer en se rappelant qu’elle n’a cédé qu’un choix de sixième tour pour tenter l’expérience.
Prédiction du RDS.ca : 12 victoires, 4 défaites – 1er rang de la division
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