Cousineau et les Carabins prêts à prendre leur revanche contre les Thunderbirds

L'Université de Montréal s'apprête à affronter les Thunderbirds de la Colombie-Britannique, samedi à Kingston, en Ontario.

Les Carabins tenteront alors de conquérir la deuxième coupe Vanier de leur histoire, et ce, à leur quatrième participation.

« Ce n'est pas un adversaire qu'on affronte souvent, la dernière fois c'était en 2015 lors de la Coupe Vanier, à mon dernier match en carrière d'ailleurs », a rappelé le coordonnateur offensif adjoint et entraîneur des receveurs, Gabriel Cousineau, en entrevue au 5 à 7. « C'est une grosse semaine de préparation, les journées sont longues et on étudie toute la saison sur eux pour les connaître comme le fond de notre poche, comme si c'était une équipe dans notre ligue. On est excité de les affronter et de prendre notre revanche de 2015. »

La plupart des experts désignent les Carabins comme les favoris après avoir vaincu à la Coupe Uteck les puissants Mustangs de Western, à qui ils ont accordé seulement 3 points malgré le fait que c'est une équipe qui était invaincue jusque-là. Ils possédaient de plus la meilleure attaque du circuit avec 350 points marqués en huit rencontres.

« Notre défense a été excellente toute la saison et encore une fois en fin de semaine. Après ça, notre attaque n'a qu'à jouer du football intelligent parce qu'on sait que notre défense va créer des revirements et donner du fil à retordre aux équipes adverses. En jouant du football intelligent, en évitant les erreurs et en marquant quand c'est le temps, ça devrait bien aller. »

Les Carabins ont un grand atout dans leur manche, le quart-arrière Jonathan Sénécal, un joueur que l'on qualifie de générationnel.

« Ça fait longtemps qu'on le sait, on le voyait au Collège Laval et à André-Grasset. Par ses habiletés athlétiques, c'est non seulement le meilleur passeur, mais c'est aussi le plus rapide à la course et l'athlète le plus complet. La force de ses bras et de ses jambes ajoutées à son QI football, ça fait de lui le joueur qu'il est », vante Cousineau.

Les Carabins sont un club qui compte sur plusieurs joueurs qui arrivent à maturité et qui ont l'expérience de jeu. Cousineau aussi fait profiter de son expérience à la troupe, en ayant gagné la coupe Vanier en 2014 avec les Carabins comme quart-arrière.

« L'établissement d'une culture gagnante, ça aide énormément. De savoir les petits détails, d'éviter les erreurs et d'amener du confort dans la semaine de préparation, c'est important. On veut éviter de se sentir trop stressé. Malgré le fait que ce n'est pas un match comme les autres, il faut vraiment le traiter comme un match comme les autres en termes de préparation. »

« Aussi, c'est la quatrième année de notre entraîneur-chef Marco Iadeluca et plusieurs joueurs qui arrivent à maturité ont été recrutés par lui. C'est sa culture, ça paraît dans la chimie au sein de l'équipe et ça nous apporte énormément. Dans les moments de stress, tu dois pouvoir compter sur tes coéquipiers et c'est ce qu'on sent dans le vestiaire. »

Cousineau est par ailleurs revenu sur la conquête de la coupe Grey par les Alouettes de Montréal, dimanche. Les Moineaux comptent dans leurs rangs des individus qu'il connaît très bien et avec qui il remporté les grands honneurs en 2014 sur le circuit universitaire, soit Frédéric Chagnon, Régis Cibasu, Louis-Philippe Bourassa, Byron Archambault et Dany Maciocia.

« Ce n'est pas pour rien qu'on avait gagné en 2014, on était entouré tellement d'un beau noyau de joueurs et d'entraîneurs. De les voir évoluer au niveau professionnel et d'aller chercher un championnat, c'est tellement bon pour notre programme. Je suis fier et reconnaissant de tout le travail qu'ils ont fait. »