« Gallagher a amené les autres à la guerre », dit Martin St-Louis
Brendan Gallagher a bâti presque l'entièreté de sa carrière sur la hargne qu'il pouvait fournir aux Canadiens de Montréal sur la patinoire. Malgré ses 31 ans et son historique de blessures, Gallagher tente toujours du mieux qu'il le peut d'amener cette même dimension au Tricolore soir après soir.
Dimanche au Centre Bell dans la défaite de 2-1 contre les Predators de Nashville, c'était le genre de match lors duquel Gallagher semblait de toutes les batailles. Comme il l'a fait si souvent au cours de sa carrière, Gallagher s'est retrouvé au cœur de l'action tout au long de ses 14:57 de temps de jeu.
Ses 15 tentatives de tirs au but – dont 10 ont été cadrés – ayant retenu l'attention, Gallagher a reçu des fleurs après la rencontre de dimanche soir.
« Il a joué avec beaucoup d'énergie et de passion aujourd'hui. Il y a des endroits où on sait qu'il sera. Ça aurait été plaisant qu'il soit récompensé parce qu'il a joué un bon match », a d'abord admis l'entraîneur-chef Martin St-Louis.
« Je pense que oui, (il inspire ses coéquipiers). Je pense qu'il a amené les autres à la guerre. Il le fait plus souvent qu'on en parle. C'est sûr qu'avec 15 tentatives de lancer, ça fait plus jaser. »
Les efforts de Gallagher vont parfois un peu trop loin. Sur une séquence en 2e période, un but a été refusé à Joel Armia car Gallagher causait de l'obstruction sur le gardien des Preds, Juuse Saros.
Pendant ses premières années dans la LNH avec les Blues de St. Louis, Jake Allen a eu à affronter Gallagher à quelques reprises. Même si le nombre d'affrontements entre les deux hommes a été limité puisqu'ils évoluaient dans des conférences différentes, Allen a été mis à l'épreuve suffisamment par Gallagher pour pouvoir témoigner de son impact.
« Il a joué comme la vieille version de lui-même toute l'année, le Gally que je connaissais avant d'arriver ici. Il amène beaucoup de joueurs dans des batailles, je pense que c'est un élément important à avoir dans son équipe. Il est une plaie pour tout gardien qui l'affronte. »