Un hommage au Démon blond qui allait de soi, pour le tournoi de golf de Serge Savard
Le Club de Golf Le Mirage était l'hôte de la troisième édition de l'Invitation Serge Savard, mardi.
Plusieurs anciens joueurs de la LNH y participaient, et Savard s'est assuré que son ami Guy Lafleur y occupe une place bien spéciale.
Pour son tournoi, l'ancien capitaine et directeur général du Canadien n'y a pas pensé longtemps avant de décider de rendre hommage à Lafleur.
Des photos au bloc de départ des deux 10e trous, des drapeaux portant l'écusson 10 et un filet au abord du vert. Tout ça et bien plus pour le Démon blond.
« C'est un peu la perte d'un membre de la grande famille du Canadien. C'est un des plus grands de l'histoire du Canadien. Robert Charlebois, ce n'est pas moi qui lui a demandé. Il s'est offert pour venir rendre hommage. Sa chanson qu'il va chanter ce soir c'est réellement un hommage. Une pensée pour notre ami Guy. »
Il y a déjà quatre mois que Lafleur s'est éteint et la plaie de son départ est toujours bien ouverte.
« Même si ça fait juste quelques temps, il nous manque beaucoup. Le fait de ne pas avoir Guy aujourd'hui, ça fait un grand vide entre nous autres, les anciens », a souligné l'ancien défenseur du Tricolore, Guy Lapointe.
« Il nous manque beaucoup, mais il est là dans les pensées. Guy aurait eu 71 ans au mois de septembre. Quand on conduit l'auto, on pense à nos amis comme ça », a confié Marcel Dionne, qui avait été repêché directement après Lafleur, au 2e rang du repêchage de 1971.
Une autre célébration au menu
En plus de l'hommage à Lafleur, le tournoi se veut également une célébration de la Série du siècle, qui fête ses 50 ans cette année.
« Je ne sais pas où j'étais sur la patinoire, mais je sais que, après qu'il ait marqué, on n'était pas loin de Paul Henderson, s'est rappelé Savard. C'est la première fois que j'ai vu Ken Dryden sortir de son filet. C'est une chose qu'il n'a jamais faite dans la Ligue nationale. Des buts gagnants en finale de la Coupe Stanley, je n'ai jamais vu Dryden sortir de son filet. »
« C'est d'avoir vu que tout le pays. Les gens de mon âge… si tu avais 15 ans, tu as vu ça. Ils savent tous où ils étaient. C'est impossible d'avoir un autre événement comme ça », a observé Dionne,
« S'élever aussi haut émotivement, c'est presque impossible. C'est un moment qu'on n'oubliera jamais », a conclu l'ancien no 18 du CH.