Une entente logique à tous les niveaux pour Samuel Montembeault
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La signature de Samuel Montembeault pour les trois prochaines saisons a été unanimement saluée par les différents experts de RDS, vendredi.
Le gardien québécois, acquis par les Canadiens au ballottage le 2 octobre 2021, a paraphé une nouvelle entente de trois ans pour 9,45 M$ qui le mènera jusqu'à la saison 2026-27.
« Je n'ai pas été surpris du montant et du nombre d'années », a expliqué le spécialiste des gardiens Stéphane Waite lors de son intervention à Hockey 360. « Pour Sam, dans sa tête, ça change tout pour les prochaines années. Il n'aura pas de pression, il va pouvoir s'occuper de ce qu'il a à faire. Premièrement, c'est un contrat qui est mérité, mais qui est honnête pour Sam et pour l'organisation. »
« Montembeault avait une chose à faire; prouver qu'il appartenait à la Ligue nationale et il l'a prouvé avec les Canadiens, a affirmé Benoit Brunet lors de l'émission Entre deux matCHs. Ça a commencé l'année dernière, il a été très bon. Encore une fois cette année, avec un système à trois gardiens de but, il a prouvé qu'il appartient réellement à la LNH. Je suis content pour lui, très content. »
Même s'il n'a pas officiellement hérité du rôle de gardien partant et que Jake Allen restera le gardien le mieux payé de l'organisation pour les deux prochaines saisons en raison de son salaire de 3,85 M$, Montembeault est en droit d'être considéré comme l'homme de confiance devant le filet à court et moyen terme.
« Je trouve que c'est très intéressant comme signature, car le noyau de joueurs des Canadiens va continuer d'acquérir de la maturité au cours des prochaines années », a analysé Marc-André Dumont ce midi lors de la balado On Jase. « Pour ces jeunes, ça prend un gardien de but #1, un gardien qui est capable d'enlever de la pression à son équipe. »
Cette saison, Montembeault domine les gardiens de la LNH à 5 contre 5 avec son coefficient d'efficacité de ,948 parmi les gardiens ayant joués au moins 8 matchs.
« On sait que pour trois ans, on n'a pas à se poser la question à savoir qui mérite d'être envoyé dans la mêlée lors des matchs importants. On sait que c'est Samuel Montembeault, a ajouté Dumont. Est-ce qu'il est dans l'élite des gardiens de la LNH ? Non. Est-ce qu'il va se rendre là ? Peut-être. Si c'est le cas, ce sera toute une signature comme les Canadiens. »
Le pari de Montembeault et de son agent Paul Corbeil a porté fruit. Le gardien a été en mesure de poursuivre son développement avec ses performances depuis le début de la saison pour forcer l'état-major montréalais à sortir le chéquier avant que les enchères commencent à monter.
« Je crois que c'est très très fair pour les deux côtés », a expliqué Norman Flynn lors du 5 à 7. « Je crois que Samuel est content et que les Canadiens sont contents d'avoir une police d'assurance pour trois ans. »
Montembeault a mérité une entente similaire à celle signée par Alexandar Georgiev avec l'Avalanche en 2022 (3,4 millions par saison pour 3 ans), Filip Gustavsson avec le Wild cette année (3,7 millions par saison pour 3 ans) et Vitek Vanecek (3,4 millions par saison pour 3 ans).
Sa signature pourrait mettre fin au ménage à trois chez les gardiens du Tricolore. Si les Canadiens avaient perdu les services de Cayden Primeau au ballottage, le clan Montembeault aurait eu le gros bout du bâton dans les négociations.
La signature de Montembeault combinée aux performances sans éclat de Primeau pourraient convaincre Kent Hughes de vouloir renvoyer Primeau dans la Ligue américaine, au risque de le perdre.
« C'est clair qu'on vient de dire à Montembeault qu'il est le numéro un pour les prochaines saisons », a dit Stéphane Waite. « Pour moi, c'est un numéro un de transition. Le vrai numéro un, il s'en vient dans quelques années, je crois que c'est Jacob Fowler. Je le vois dans ma soupe en ce moment. C'est tout un talent et tout un choix au repêchage. »